Francis Malapris

Pour 2015 :
- exposition au festival photo de St Genest l'Erpt (juin)
- exposition au festival Foto fringe de Belfast/Irlande (juin)
- commissaire d'exposition pour le projet "Dolls" à Lyon (juillet/aout)
- exposition au rencontres du Prieuré de Salaise sur Sane (octobre)

Francis MALAPЯIS
http://Malapris.com

Depuis presque 20 ans, Francis Malapris pratique l’art de la photo avec une évolution constante dans sa façon de l’aborder. Sollicité dans un premier temps pour des clichés de reportage, il passe rapidement à une photographie de plus personnelle au fur et à mesure qu’il consolide sa technique. L’heure est à la mise en scène lorsque Francis s'intéresse à l'humain : il apprécie de prendre le temps de d’échanger avec ses modèles, afin de percevoir avec sa sensibilité le mélange subtil qui se crée entre l’œil du photographe et celui du modèle. La photographie sociale rejoint ses convictions sur l'utilité de la photographie

Abordant la technique avec autant de fascination que de détachement, Francis travaille ses images avec des outils en constante évolution qui lui permettent de repousser les limites de la concrétisation de ses idées, il les manipule avec exigence et leur donne la véracité, la cohérence qu'il juge nécessaire pour correspondre à son univers. Ses photos deviennent alors de la création numérique, puis des “tableaux” lorsqu'elles sont finalement associées avec du texte.

La thématique première est celle de l’attente [« Femmes d’attente », 2010], mettant en scène des femmes désœuvrées, avant de focaliser son travail sur les lectures plurielles d’une même image [« Expoésie », 2013]. Il tend ainsi à faire passer le message suivant : « Je sollicite ouvertement les visiteurs en remettant en cause leur regard sur mes tableaux. Je leur offre la possibilité de saisir un point de vue différent, qui peut varier selon l’expérience ou le milieu socio-culturel. Mon objectif est de les rendre acteurs d’un échange sur leurs perceptions, ce qui permettrait d'élargir notre champ de conscience global. »

Aujourd’hui Francis multiplie les expositions et les collaborations avec d’autres artistes (poètes, graphistes, musiciens) afin d’enrichir son univers. Son travail s’articule actuellement autour de plusieurs séries :

· « In situ » (2012-2014) : Francis se permet de jouer avec l’instantanéité de la photo pour figer le temps sur des moments qui impriment notre vie.

· « Kaze no tani » (« la vallée du vent », 2012) : des arbres, ou des souvenirs balayés, sur un ton impressionniste

· « Everyday Heroes» (« Héros de tous les jours », en cours) : une série de portraits de héros du quotidien avec en commentaire leur pouvoir ou leur acte héroïque. Chacun a droit à son quart d’heure de célébrité comme disait Andy Warhol.

· « Corpo-real » ( « Corpo-réel », en cours) : une série sur le rapport au corps. Il est à la fois notre support de vie, mais aussi notre mémoire. La mémoire du corps est sollicitée à chaque image dans des ambiance très spécifiques. Il suffit d’une impression de déjà-vu et les images parlent.

· « Archie » (« Our fathers were architects », en cours) : l’architecture de bâtiments mise en scène avec une lumière dont il a le secret

· « Exteriors » (« Extérieurs », en cours) : des endroits magiques, comme issus des souvenirs de nos rêves intérieurs

· « Expoésie » (2013) : création de tableaux associant poèmes et images en collaboration avec Aude Bodumont (poétesse et musicienne)

· « Femmes d’attente » (2010) : remise en cause des valeurs masculines au travers de mises en scènes de belles femmes désœuvrées

· « L.R.D.C » (en cours) : depuis 2012 Francis étudie la désocialisation associée à l’addiction pour concrétiser une nouvelle série. C’est un travail de longue haleine, une recherche étayée par des entretiens avec des spécialistes, des interviews sur différents plans sociaux, une collecte d’informations globale qui donneront lieu à des mises en scènes de modèles sur ce thème. L’objectif est de montrer le cercle vicieux et progressif de l’isolement par l’exposition de diptyques associés à des textes.

· « City Sleepers » (“Les dormeurs dans la ville”, en cours) : des géants dans la ville qui profitent de l’artitecture urbaine comme d’un lit. C’est une réflexion esthétique sur l’appropriation de la ville par l’homme, en particulier le rapport au bien être dans un environnement parfois subi.

Ses inspirations : l'oeil de Shomei Tomatsu, le travail de Hervé Guibert ,Yasuzo Nojima, Henri Cartier-Bresson. La photographie sociale le touche par le courage et la pugnacité de certaines démarches, comme celle de Raymond Depardon.

Depuis 2010 il a expérimenté plusieurs types d’expression au travers de son laboratoire « Faceination Photography » (page fan facebook), son site Malapris.com sera lancé à l’occasion de la soirée « Chill and Shoot : Francis Malapris » le 22 février 2014.