maison des arts georges pompidou, centre d'art contemporain
Galería de arte (Francia) miembro desde el 2008, maison des arts georges pompidou, centre d'art contemporain presenta una selección exclusiva de obras de arte a la venta por los mejores artistas contemporáneos. Descubra artistas contemporáneos presentados por maison des arts georges pompidou, centre d'art contemporain, explore arte y compre en línea. Artistas presentados: 1 Artistas franceses contemporáneos. Artmajeur para galerías de arte
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Communiqué de presse
Résidences internationales d’artistes– F 46330 Saint-Cirq-Lapopie
00 33 (5) 5 65 40 78 19–-
Printemps 2009
Art Orienté objet (AOo)
Marion Laval-Jeantet / Benoît Mangin et Amy Balkin, Gilles Bruni,
Seamus Farell, Romain Pellas, Akira Sunrise.
Le duo d’artistes AOo / Marion Laval-Jeantet / Benoît Mangin a réalisé de nombreuses
projections poétiques, révélatrices de nos comportements face à l’existence et à
l’environnement. Leurs oeuvres prennent des formes esthétiques variées : installations, objets,
vidéo, photographie…
Leur projet de résidences à Saint-Cirq Lapopie, prolonge la recherche entreprise au Cameroun
depuis un an, Unrooted trees (Les arbres sans racines), qui met en perspective les
problématiques de déforestation et la disparition des primates. Dans un contexte différent, des
questions similaires se posent notamment sur la biodiversité, l’équilibre fragile des territoires…
En effet, si une tendance est de situer les problématiques de l’écologie là où on en aurait
« besoin », dans des sites industriels dévastés ou des environnements pollués, il semble que la
prise de conscience du risque de la perte soit beaucoup plus aiguë dans un paysage qui
semble préservé.
À Saint-Cirq Lapopie, ils engagent donc d’autres artistes à partager l’aventure intellectuelle et
artistique d’une recherche sur l’écologie et la mise en danger de l’humanité par elle-même.
Amy Balkin a pour projet de créer un parc à air au-dessus de la Vallée du Lot. Cette artiste
californienne travaille sur l’idée d’acheter des crédits carbone pour le temps de l’exposition, et
de constituer ainsi sur le plan symbolique un espace libre de toute pollution au-dessus d’un
site, l’équation étant simple : ce volume de crédits carbones mobilisés est autant de « permis
de polluer » retirés aux industriels pollueurs. La restitution de ce travail conceptuel est donné
sous forme de grandes photographies ou d’affiches 4/3 visibles aux carrefours routiers à
différents points de la Vallée.
Gilles Bruni propose des installations en plein air utilisant le site et des matériaux divers, après
un travail avec les populations locales pour « révéler » les tensions et les solutions liées à une
problématique environnementale.
Seamus Farell travaille directement avec l’espace. Ses installations transforment les espaces
donnés, comme les salles d’exposition, à partir d’une réflexion pertinente sur le vocabulaire
visuel de l’art contemporain et sur celui de notre relation à la tradition artistique et architecturale
du XXe siècle.
Romain Pellas travaille avec des matériaux de récupération divers pour créer des architectures
éphémères, des sculptures entre stabilité et instabilité.
Maisons Daura
Résidences internationales d’artistes– F 46330 Saint-Cirq-Lapopie
00 33 (5) 5 65 40 78 19–-
Akira Sunrise est un musicien japonais qui cherche une correspondance par le son entre le lieu
et les matériaux. Il crée ses propres instruments avec les éléments trouvés sur place et invite à
des participations les musiciens qu’il rencontre et aussi le public.
Chaque proposition d’artiste, réalisée in situ, invitera le spectateur à s’interroger sur l’abîme qui
s’ouvre sous ses pas, et sur l’étrange torpeur dans laquelle la beauté du paysage et la certitude
de l’infinitude de l’humanité le plongent.
Les productions des artistes se découvriront dans le cadre du Parcours d’art contemporain en
vallée du Lot à partir du samedi 4 juillet 2009.
Les Maisons Daura
Résidences internationales d’artistes – Région Midi-Pyrénées
Elles accueillent chaque année entre 8 et 15 artistes de toutes disciplines.
Le vaste bâtiment rénové propose à la fois des espaces de vie et de travail où
six artistes peuvent être accueilli simultanément.
Situé au coeur du village médiéval, il fut l’atelier et le leu de vie estival de Pierre
Daura, peintre catalan qui fit carrière aux Etats-Unis .
Aujourd’hui, les Maisons Daura restent fidèles à l’esprit d’ouverture et
d’échanges qui a toujours prévalu du vivant du peintre. Sa famille en a fait don
à la Région Midi-Pyrénées pour que l’activité artistique perdure en leurs murs.
Les résidences sont donc un laboratoire de création. Les artistes venus du
monde entier y séjournent pour travailler à des projets qui le plus souvent
s’inscrivent en écho à leur perception de l’environnement très particulier du
village et de la vallée du Lot qui serpente au pied des falaises.
Les résidences ont accueillis en 2005 Sabine Delcour, photographe - Patricia Ferrara,
danseuse, chorégraphe - Paul-Armand Gette, plasticien -Jérôme Mauche, écrivain -
Robert Milin, plasticien 2006/ Jean-Daniel Berclaz, plasticien - Constance Ouvrieu,
plasticienne - Thomas Lanfranchi, plasticien - Myriam Mechita, plasticienne - Gregg
Smith, vidéaste (Afrique-du-Sud) - Muriel Rodolosse, peintre - Cyril Hernandez,
musicien - Florian Tiedje, photographe (Allemagne) 2007 / Ivana Adaime-Makac,
plasticienne (Argentine) - Monika Kulicka, plasticienne (Pologne) - Veaceslav Druta,
vidéaste, (Moldavie) - Valère Costes, plasticien - Emmanuelle Castellan, peintre -
Guillaume Robert, vidéaste - Reynald Drouhin, artiste multimedia 2008 / Basserode -
Philippe Cazal - Jean Daviot - Christophe Magal, historien de l’art - Jérôme Robbe,
peintre - Jean-Louis Poitevin, écrivain. Automne 2008 / Samira El Ayachi, écrivain -
Stéphane Pichard, vidéaste - Marie Thébaud, peintre.
Art Orienté objet
Maisons Daura
Résidences internationales d’artistes– F 46330 Saint-Cirq-Lapopie
00 33 (5) 5 65 40 78 19–-
Printemps 2009
Art Orienté objet (AOo)
Marion Laval-Jeantet / Benoît Mangin et Amy Balkin, Gilles Bruni,
Seamus Farell, Romain Pellas, Akira Sunrise.
Le duo d’artistes AOo / Marion Laval-Jeantet / Benoît Mangin a réalisé de nombreuses
projections poétiques, révélatrices de nos comportements face à l’existence et à
l’environnement. Leurs oeuvres prennent des formes esthétiques variées : installations, objets,
vidéo, photographie…
Leur projet de résidences à Saint-Cirq Lapopie, prolonge la recherche entreprise au Cameroun
depuis un an, Unrooted trees (Les arbres sans racines), qui met en perspective les
problématiques de déforestation et la disparition des primates. Dans un contexte différent, des
questions similaires se posent notamment sur la biodiversité, l’équilibre fragile des territoires…
En effet, si une tendance est de situer les problématiques de l’écologie là où on en aurait
« besoin », dans des sites industriels dévastés ou des environnements pollués, il semble que la
prise de conscience du risque de la perte soit beaucoup plus aiguë dans un paysage qui
semble préservé.
À Saint-Cirq Lapopie, ils engagent donc d’autres artistes à partager l’aventure intellectuelle et
artistique d’une recherche sur l’écologie et la mise en danger de l’humanité par elle-même.
Amy Balkin a pour projet de créer un parc à air au-dessus de la Vallée du Lot. Cette artiste
californienne travaille sur l’idée d’acheter des crédits carbone pour le temps de l’exposition, et
de constituer ainsi sur le plan symbolique un espace libre de toute pollution au-dessus d’un
site, l’équation étant simple : ce volume de crédits carbones mobilisés est autant de « permis
de polluer » retirés aux industriels pollueurs. La restitution de ce travail conceptuel est donné
sous forme de grandes photographies ou d’affiches 4/3 visibles aux carrefours routiers à
différents points de la Vallée.
Gilles Bruni propose des installations en plein air utilisant le site et des matériaux divers, après
un travail avec les populations locales pour « révéler » les tensions et les solutions liées à une
problématique environnementale.
Seamus Farell travaille directement avec l’espace. Ses installations transforment les espaces
donnés, comme les salles d’exposition, à partir d’une réflexion pertinente sur le vocabulaire
visuel de l’art contemporain et sur celui de notre relation à la tradition artistique et architecturale
du XXe siècle.
Romain Pellas travaille avec des matériaux de récupération divers pour créer des architectures
éphémères, des sculptures entre stabilité et instabilité.
Maisons Daura
Résidences internationales d’artistes– F 46330 Saint-Cirq-Lapopie
00 33 (5) 5 65 40 78 19–-
Akira Sunrise est un musicien japonais qui cherche une correspondance par le son entre le lieu
et les matériaux. Il crée ses propres instruments avec les éléments trouvés sur place et invite à
des participations les musiciens qu’il rencontre et aussi le public.
Chaque proposition d’artiste, réalisée in situ, invitera le spectateur à s’interroger sur l’abîme qui
s’ouvre sous ses pas, et sur l’étrange torpeur dans laquelle la beauté du paysage et la certitude
de l’infinitude de l’humanité le plongent.
Les productions des artistes se découvriront dans le cadre du Parcours d’art contemporain en
vallée du Lot à partir du samedi 4 juillet 2009.
Les Maisons Daura
Résidences internationales d’artistes – Région Midi-Pyrénées
Elles accueillent chaque année entre 8 et 15 artistes de toutes disciplines.
Le vaste bâtiment rénové propose à la fois des espaces de vie et de travail où
six artistes peuvent être accueilli simultanément.
Situé au coeur du village médiéval, il fut l’atelier et le leu de vie estival de Pierre
Daura, peintre catalan qui fit carrière aux Etats-Unis .
Aujourd’hui, les Maisons Daura restent fidèles à l’esprit d’ouverture et
d’échanges qui a toujours prévalu du vivant du peintre. Sa famille en a fait don
à la Région Midi-Pyrénées pour que l’activité artistique perdure en leurs murs.
Les résidences sont donc un laboratoire de création. Les artistes venus du
monde entier y séjournent pour travailler à des projets qui le plus souvent
s’inscrivent en écho à leur perception de l’environnement très particulier du
village et de la vallée du Lot qui serpente au pied des falaises.
Les résidences ont accueillis en 2005 Sabine Delcour, photographe - Patricia Ferrara,
danseuse, chorégraphe - Paul-Armand Gette, plasticien -Jérôme Mauche, écrivain -
Robert Milin, plasticien 2006/ Jean-Daniel Berclaz, plasticien - Constance Ouvrieu,
plasticienne - Thomas Lanfranchi, plasticien - Myriam Mechita, plasticienne - Gregg
Smith, vidéaste (Afrique-du-Sud) - Muriel Rodolosse, peintre - Cyril Hernandez,
musicien - Florian Tiedje, photographe (Allemagne) 2007 / Ivana Adaime-Makac,
plasticienne (Argentine) - Monika Kulicka, plasticienne (Pologne) - Veaceslav Druta,
vidéaste, (Moldavie) - Valère Costes, plasticien - Emmanuelle Castellan, peintre -
Guillaume Robert, vidéaste - Reynald Drouhin, artiste multimedia 2008 / Basserode -
Philippe Cazal - Jean Daviot - Christophe Magal, historien de l’art - Jérôme Robbe,
peintre - Jean-Louis Poitevin, écrivain. Automne 2008 / Samira El Ayachi, écrivain -
Stéphane Pichard, vidéaste - Marie Thébaud, peintre.
FUNKYPIPE
maison des arts Georges Pompidou, Centre d'art contemporain
Les installations d’Alexandre Perigot mettent en friction culture populaire et histoire de l’art pour créer des œuvres critiques aux dimensions esthétiques et politiques décalées.
Qu’il s’intéresse aux rapports avec le star-system, à la circulation des flux en tous genres, ou aux questions environnementales, l’artiste articule toujours des positions paradoxales sur l’art et la société en créant des installations, qui associent toutes les disciplines.
Avec FUNKYPIPE, comme dans plusieurs expositions précédentes de l’artiste, il est fait référence aux tuyaux qui permettent l’échange d’énergies, de fluides et de biens matériels entre les pays et qui depuis presque un siècle, redessinent sans cesse les états. Ce sont ces enjeux de flux et de frontières mouvantes qu’Alexandre Perigot questionne en associant à ses installations des performances musicales qui brassent elles aussi les limites
des territoires, mêlant le plus souvent musique savante et populaire.
Dans une démarche d’échanges, il invite à Cajarc le temps du vernissage de l’exposition, une danseuse orientale pour une prestation qui fait contrepoint à la présentation des étagères dansantes. Construites à base de structures tubulaires et de tablettes en aluminium, elles sont mues par un système mécanique. L’entraînement du moteur produit un mouvement de vacillement ou d’ondulation qui fait osciller ces objets fous entre ivresse et danse lancinante du ventre.
La seconde œuvre présentée réunit une installation sous le titre Sometimes you Win Sometimes
you Lose (parfois tu gagnes, parfois tu perds). Constituée de tubes en plastique désarticulés, l’installation tente de réécrire la phrase dans l’espace d’exposition. Reliée à une centrale d’aspiration, la structure contient un objet qui est propulsé à l’intérieur du circuit tubulaire : son frottement produit un bruit saccadé. Le trajet sonore de l’objet invite le spectateur à reconstituer mentalement ou physiquement le tracé de la phrase.
Une publication est associée à cette installation : elle réunit les réponses visuelles et textuelles d’une centaine d’artistes internationaux à la phrase Sometimes you Win Sometimes you Lose. La lecture du livre peut s’effectuer dans les deux sens d’ouverture et de fermeture. De même que les successions d’images et de textes mettent en échec la prétention idéologique de réussite et de volonté de puissance véhiculée par la phrase.
La notion de jeu est indissociable de la démarche d’Alexandre Perigot qui cherche toujours à faire valoir une interrogation souvent grave par les moyens de la participation et du divertissement.
C’est pour réactiver différemment son propos que l’artiste associe d’autres travaux à cette présentation. Réanimations, (1993 ) est sa première pièce vidéo: par un procédé de montage rythmé, il ‘réanime’ des dessins de mains extraits de modes d’emploi en tous genres déjouant jusqu’à l’absurdité, le principe même de l’injonction.
Blondasses (2001) se pose en métaphore de la starification et de la globalisation.
Avec Fighting Asshole (2007) l’artiste s’interroge sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Rencontres, lecture, conférence et projections de films proposent un regard renouvelé sur
l’exposition tout au long du printemps. Tous les rendez-vous seront annoncé sur notre site
ORIGRAM 1.0, avec le bruit des libellules
ORIGRAM 1.0,
avec le bruit des libellules
SULTRA&BARTHÉLÉMY
Photographie et vidéo numériques
28 mars – 14 juin
Vernissage samedi 11 avril à 18h
Ils travaillent ensemble depuis 1990 et produisent des œuvres qui sont autant d’opérations de dilatation et d’étirements en tous sens de l’image photographique.
Au-delà des catégories artistiques, scientifiques, technologiques, René Sultra et Maria Barthélémy agglomèrent différents champs de pensée et de recherche (philosophie, physique, sociologie…) pour construire une communauté du langage numérique. Ainsi, ils proposent au politologue Edgar Morin et au philosophe Bernard Stiegler de partager une plateforme d’échanges sur le devenir de nos sociétés contemporaines. Cette dynamique de réflexion les amène à créer des images ludiques et colorées, qui s’animent et prennent de l’indépendance. Loin de la théorie de l’instant décisif, leurs images proposent plutôt des états probables, instables et transitoires.
Une de leurs dernières propositions fait se rencontrer un laboratoire de physique qui met au point des automates cellulaires et une unité industrielle fabriquant des tissus. Ainsi, ils re-matérialisent, donnent à voir et à comprendre différemment certains algorithmes mathématiques. Un motif basique (un cube bleu) associé à d’autres à l’aide de règles simples (si je suis éteint, je prends l’état de mon voisin de gauche, si je suis allumé…) créent des phénomènes imprédictibles et au final une iconographie nouvelle.
Un autre projet les réunit à une réflexion du politologue Sébastien Thierry autour du pliage métaphorique de l’habitant anonyme des tentes Quechua, mises en actualité par le mouvement ‘DonQuichotte’. Il faut 1, 2, 3 secondes pour voir fleurir ces habitats et quel effort de la pensée et du geste pour les réduire ensuite à leur moindre encombrement. L’art de l’origami est ici exploré via des logiciels d’architecture 3D.
Pour le centre d’art contemporain à Cajarc, ils installent ces objets polymorphes dans des dispositifs qui mixent les genres : de la science à la psychanalyse, en passant par l’industrie. Les outils de la modélisation électronique, de la recherche mathématique sont mis à contribution, non pas pour illustrer mais pour faire l’expérience de l’instabilité de l’image.
Le spectateur vient activer ces environnements complexes où les questions du devenir de notre société numérique affleurent en permanence. En effet, dans l’articulation des réseaux qui organisent la circulation des informations, mais aussi des fluides, de l’économie, bref la totalité de nos sociétés contemporaines, un simple décalage, un moindre frémissement peut produire une mini – catastrophe, pour le pire ou le meilleur.
Sultra&Barthélémy mettent en perspective, avec humour et intelligence, l’introduction de ce grain de sable, de ce battement d’aile du papillon qui peut transformer le caillou dans la chaussure en une gigantesque faillite des représentations.
Rencontre avec les artistes samedi 28 mars à 18h
Visite spécifique enseignants le mercredi 1er avril à 10h30
CONTACT PRESSE
Hélène Maury — 00 33 (0)5 65 40 78 19
ORIGRAM 1.0, avec le bruit des libellules
ORIGRAM 1.0,
avec le bruit des libellules
SULTRA&BARTHÉLÉMY
Photographie et vidéo numériques
28 mars – 14 juin
Vernissage samedi 11 avril à 18h
Ils travaillent ensemble depuis 1990 et produisent des œuvres qui sont autant d’opérations de dilatation et d’étirements en tous sens de l’image photographique.
Au-delà des catégories artistiques, scientifiques, technologiques, René Sultra et Maria Barthélémy agglomèrent différents champs de pensée et de recherche (philosophie, physique, sociologie…) pour construire une communauté du langage numérique. Ainsi, ils proposent au politologue Edgar Morin et au philosophe Bernard Stiegler de partager une plateforme d’échanges sur le devenir de nos sociétés contemporaines. Cette dynamique de réflexion les amène à créer des images ludiques et colorées, qui s’animent et prennent de l’indépendance. Loin de la théorie de l’instant décisif, leurs images proposent plutôt des états probables, instables et transitoires.
Une de leurs dernières propositions fait se rencontrer un laboratoire de physique qui met au point des automates cellulaires et une unité industrielle fabriquant des tissus. Ainsi, ils re-matérialisent, donnent à voir et à comprendre différemment certains algorithmes mathématiques. Un motif basique (un cube bleu) associé à d’autres à l’aide de règles simples (si je suis éteint, je prends l’état de mon voisin de gauche, si je suis allumé…) créent des phénomènes imprédictibles et au final une iconographie nouvelle.
Un autre projet les réunit à une réflexion du politologue Sébastien Thierry autour du pliage métaphorique de l’habitant anonyme des tentes Quechua, mises en actualité par le mouvement ‘DonQuichotte’. Il faut 1, 2, 3 secondes pour voir fleurir ces habitats et quel effort de la pensée et du geste pour les réduire ensuite à leur moindre encombrement. L’art de l’origami est ici exploré via des logiciels d’architecture 3D.
Pour le centre d’art contemporain à Cajarc, ils installent ces objets polymorphes dans des dispositifs qui mixent les genres : de la science à la psychanalyse, en passant par l’industrie. Les outils de la modélisation électronique, de la recherche mathématique sont mis à contribution, non pas pour illustrer mais pour faire l’expérience de l’instabilité de l’image.
Le spectateur vient activer ces environnements complexes où les questions du devenir de notre société numérique affleurent en permanence. En effet, dans l’articulation des réseaux qui organisent la circulation des informations, mais aussi des fluides, de l’économie, bref la totalité de nos sociétés contemporaines, un simple décalage, un moindre frémissement peut produire une mini – catastrophe, pour le pire ou le meilleur.
Sultra&Barthélémy mettent en perspective, avec humour et intelligence, l’introduction de ce grain de sable, de ce battement d’aile du papillon qui peut transformer le caillou dans la chaussure en une gigantesque faillite des représentations.
Rencontre avec les artistes samedi 28 mars à 18h
Visite spécifique enseignants le mercredi 1er avril à 10h30
CONTACT PRESSE
Hélène Maury — 00 33 (0)5 65 40 78 19
ORIGRAM 1.0, avec le bruit des libellules
Maison des arts Georges Pompidou
Centre d’art contemporain – Cajarc
ORIGRAM 1.0
Avec le bruit des libellules
SULTRA&BARTHÉLÉMY
Photographie et vidéo numériques
28 mars – 14 juin
Vernissage samedi 11 avril à 18h
Ils travaillent ensemble depuis 1990 et produisent des œuvres qui sont autant d’opérations de dilatation et d’étirements en tous sens de l’image photographique.
Au-delà des catégories artistiques, scientifiques, technologiques, René Sultra et Maria Barthélémy agglomèrent différents champs de pensée et de recherche (philosophie, physique, sociologie…) pour construire une communauté du langage numérique. Ainsi, ils proposent au politologue Edgar Morin et au philosophe Bernard Stiegler de partager une plateforme d’échanges sur le devenir de nos sociétés contemporaines. Cette dynamique de réflexion les amène à créer des images ludiques et colorées, qui s’animent et prennent de l’indépendance. Loin de la théorie de l’instant décisif, leurs images proposent plutôt des états probables, instables et transitoires.
Une de leurs dernières propositions fait se rencontrer un laboratoire de physique qui met au point des automates cellulaires et une unité industrielle fabriquant des tissus. Ainsi, ils re-matérialisent, donnent à voir et à comprendre différemment certains algorithmes mathématiques. Un motif basique (un cube bleu) associé à d’autres à l’aide de règles simples (si je suis éteint, je prends l’état de mon voisin de gauche, si je suis allumé…) créent des phénomènes imprédictibles et au final une iconographie nouvelle.
Un autre projet les réunit à une réflexion du politologue Sébastien Thierry autour du pliage métaphorique de l’habitant anonyme des tentes Quechua, mises en actualité par le mouvement ‘DonQuichotte’. Il faut 1, 2, 3 secondes pour voir fleurir ces habitats et quel effort de la pensée et du geste pour les réduire ensuite à leur moindre encombrement. L’art de l’origami est ici exploré via des logiciels d’architecture 3D.
Pour le centre d’art contemporain à Cajarc, ils installent ces objets polymorphes dans des dispositifs qui mixent les genres : de la science à la psychanalyse, en passant par l’industrie. Les outils de la modélisation électronique, de la recherche mathématique sont mis à contribution, non pas pour illustrer mais pour faire l’expérience de l’instabilité de l’image.
Le spectateur vient activer ces environnements complexes où les questions du devenir de notre société numérique affleurent en permanence. En effet, dans l’articulation des réseaux qui organisent la circulation des informations, mais aussi des fluides, de l’économie, bref la totalité de nos sociétés contemporaines, un simple décalage, un moindre frémissement peut produire une mini – catastrophe, pour le pire ou le meilleur.
Sultra&Barthélémy mettent en perspective, avec humour et intelligence, l’introduction de ce grain de sable, de ce battement d’aile du papillon qui peut transformer le caillou dans la chaussure en une gigantesque faillite des représentations.
Rencontre avec les artistes samedi 28 mars à 18h
Visite spécifique enseignants le mercredi 1er avril à 10h30
CONTACT PRESSE
Hélène Maury — 00 33 (0)5 65 40 78 19
ORIGRAM 1.0, avec le bruit des libellules
Maison des arts Georges Pompidou
Centre d’art contemporain – Cajarc
ORIGRAM 1.0
Avec le bruit des libellules
SULTRA&BARTHÉLÉMY
Photographie et vidéo numériques
28 mars – 14 juin
Vernissage samedi 11 avril à 18h
Ils travaillent ensemble depuis 1990 et produisent des œuvres qui sont autant d’opérations de dilatation et d’étirements en tous sens de l’image photographique.
Au-delà des catégories artistiques, scientifiques, technologiques, René Sultra et Maria Barthélémy agglomèrent différents champs de pensée et de recherche (philosophie, physique, sociologie…) pour construire une communauté du langage numérique. Ainsi, ils proposent au politologue Edgar Morin et au philosophe Bernard Stiegler de partager une plateforme d’échanges sur le devenir de nos sociétés contemporaines. Cette dynamique de réflexion les amène à créer des images ludiques et colorées, qui s’animent et prennent de l’indépendance. Loin de la théorie de l’instant décisif, leurs images proposent plutôt des états probables, instables et transitoires.
Une de leurs dernières propositions fait se rencontrer un laboratoire de physique qui met au point des automates cellulaires et une unité industrielle fabriquant des tissus. Ainsi, ils re-matérialisent, donnent à voir et à comprendre différemment certains algorithmes mathématiques. Un motif basique (un cube bleu) associé à d’autres à l’aide de règles simples (si je suis éteint, je prends l’état de mon voisin de gauche, si je suis allumé…) créent des phénomènes imprédictibles et au final une iconographie nouvelle.
Un autre projet les réunit à une réflexion du politologue Sébastien Thierry autour du pliage métaphorique de l’habitant anonyme des tentes Quechua, mises en actualité par le mouvement ‘DonQuichotte’. Il faut 1, 2, 3 secondes pour voir fleurir ces habitats et quel effort de la pensée et du geste pour les réduire ensuite à leur moindre encombrement. L’art de l’origami est ici exploré via des logiciels d’architecture 3D.
Pour le centre d’art contemporain à Cajarc, ils installent ces objets polymorphes dans des dispositifs qui mixent les genres : de la science à la psychanalyse, en passant par l’industrie. Les outils de la modélisation électronique, de la recherche mathématique sont mis à contribution, non pas pour illustrer mais pour faire l’expérience de l’instabilité de l’image.
Le spectateur vient activer ces environnements complexes où les questions du devenir de notre société numérique affleurent en permanence. En effet, dans l’articulation des réseaux qui organisent la circulation des informations, mais aussi des fluides, de l’économie, bref la totalité de nos sociétés contemporaines, un simple décalage, un moindre frémissement peut produire une mini – catastrophe, pour le pire ou le meilleur.
Sultra&Barthélémy mettent en perspective, avec humour et intelligence, l’introduction de ce grain de sable, de ce battement d’aile du papillon qui peut transformer le caillou dans la chaussure en une gigantesque faillite des représentations.
Rencontre avec les artistes samedi 28 mars à 18h
Visite spécifique enseignants le mercredi 1er avril à 10h30
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Hélène Maury — 00 33 (0)5 65 40 78 19