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Machines désirantes III (2025) 印花与版画 由 Lionel Morateur
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- 分类 版画 低于US$1,000 表现主义 奇妙
L’œuvre, en noir & blanc, oscille entre l’organique et la mécanique, l’humain et l’inhumain, interrogeant les frontières poreuses entre le corps et la machine.
1. Composition et construction plastique
Au centre de la composition trône une figure humanoïde, massive, courbée, dont la tête s’est fondue littéralement dans un appareil mécanique monumental, constitué d’engrenages, d’aiguilles, de tuyaux, et dominé par un cadran d’horloge. L’arrière-plan est industriel, labyrinthique et froid. L’éclairage dramatique, contrasté, découpe le torse musculeux et blessé du personnage comme une terre martyrisée.
Le cadrage capte la pesanteur de cette fusion : l’homme est assujetti à la machine, voire captif en elle, comme si chaque geste — ou désir — lui était totalement extorqué, manipulé, programmé.
Le corps, nu, montre ses failles, un genou visiblement métallisé, tandis que la chair est lézardée de marques et de segments évoquant des raccords mécaniques. Cette torsion s’inscrit dans la logique deleuzienne selon laquelle le désir n’est jamais un manque, mais une force de production — ici la machine littéralement incorporée à l’humain. L’individu n’est plus un sujet, mais un nœud, un point de passage de flux, une “usine” singulière au sein du socius.
Les câbles et tiges qui lui traversent le corps ou le menacent évoquent un désir qui n’est ni pur ni originel, mais machinique, déterritorialisé, traversé par d’incessantes connexions et interruptions. Il ne s’agit pas de soumission, mais de co-émergence : la machine n’est pas l’oppresseur, mais la condition de possibilité du désir, son lieu de déploiement.
Le cadran d’horloge, symbole du temps industriel et de la rationalisation du travail, insiste sur la surveillance, la fragmentation et la programmation des flux de désir. La tonalité crépusculaire de l’image, le chaos des structures à l’arrière-plan, tout cela compose une critique puissante de la modernité industrielle : l’humain s’y dissout, non pas aboli mais reconfiguré. Pourrait-on y lire aussi une critique du productivisme capitaliste où le temps de l’humain est entièrement subsumé sous le chronomètre de la machine ?
L’œuvre convoque l’imaginaire expressionniste – des noirs profonds aux lumières fendues – et s’inscrit dans la tradition des peintures visionnaires du XIXe siècle où l’humanité affrontait la révolution industrielle (on pense à Zdzisław Beksiński ou à Giger pour la noirceur et la fusion organique-mécanique). Pourtant, la dimension postmoderne est affirmée : ce n’est pas la nostalgie d’un âge perdu, mais la constatation lucide de notre condition cyborg.
5. Conclusion critique
Cette œuvre, au carrefour de la science-fiction et de la philosophie du désir, pose une question fondamentale : qu’est-ce qu’être humain à l’ère des machines désirantes ? Elle donne à voir la porosité des identités, la productivité irrépressible du désir, et la violence douce des flux machinés. Elle perturbe, elle fascine, elle déroute – miroir sombre d’une subjectivité éclatée, recomposée par l’appareillage technologique, prise dans la temporalité froide du capitalisme industriel.
L’œuvre esquisse une poétique du branchement, où la chair et la machine copulent et se transforment, abolissant la frontière entre nature et artifice, production et désir, pour livrer un sujet toujours déjà autre, fragmenté et productif.
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Lionel Morateur,数字艺术家和摄影师,通过他的照片、蒙太奇照片和数字作品探索创造力的界限。他的艺术作品巧妙地融合了数字艺术和摄影,创作出独特而迷人的图像。
受到画家作品、电影和书籍故事的启发,莱昂内尔创作了蒙太奇照片和讲述故事的数字作品。他的叙事摄影充满了迷人的氛围,始终处于现实与想象之间的边缘。他创造的每一个图像都是对解释的邀请,为多种意义敞开了大门。
莱昂内尔·莫拉图尔 (Lionel Morateur) 的艺术以其独创性和激发观众想象力的能力为特点。通过他的作品,他邀请每个人探索自己的内心世界并发现新的视角。