Masque Baoulé art tribal art premier KA22MB001 雕塑 由 Kebe

Type de l'objet: Masque
Groupe ethnique: Baoule
Pays d'origine: Cote d'ivoire
Matériaux: bois,
Dimensions: Hauteur 32 cm X 30 cm

Les Akan du centre
Les Baoulé
Parmi les Akan du centre nous n'aborderons que les Baoulé. Quelles soient de forme
humaine ou de forme animale, C'est sous le
nom générique de Waka Sona (que l'on peut
traduire par "beaucoup de bois") que les Baoulé
désignent les statuettes en bois sculptées,
omniprésentes dans leurs cérémonies cultuelles.
La remarquable hétërogénéité esthétique de ces
statuettes témoigne de la créativité artistique
et de la diversité d'utilisation et de fonction de
ces éléments qui demeurent d'abord et avant
tout, des objets de culte. Toutes les statuettes
concentrent des forces spirituelles soit en
force,
offrant aux esprits un support matériel, soit en
servant de point de concentration d'un pouvoir
Baoulé statuettes
surnaturel et apparaissent toujours comme le
support d'un rite. Lanalyse des formes, des
fonctions et des sens décline les statuettes
Baoulé en quatre principales fonctions et
Blolo-bian and Blolo-bla
formes:
Assiè Houssou (or Assiè Usue)
Les ancêtres
Aboya
Les blolo-bian et les blolo-bla
35-40 centimeters
Les Assie Houssou
high. Still, some statuettes stray from this norm. One
may also come across some Blolo-bian in excess
Les Aboya
La hauteur des Blolo est habituellement de
invisible forces,
l'ordre de 35-40 centimètres.Toutefois, certaines
statuettes dérogent àcette règle générale. Aussi,
peut-on rencontrer des Blolo-bian de plus de
taller.
40 centimètres. Seules les recommandations
du devin, interlocuteur des forces invisibles,
déterminent l'aspect formel des statuettes.
Il en est de même pour la taille des statues
d'ancêtres bien qu'elles soient majoritairement
plus grandes.
Les Akan du centre 12 Les Baoulé
12.1 Les statues d'ancêtres
L'existence des statues dancêtres est souvent
discutée. Ces ancetres constituent cependant
une part importante de la statuaire Baoulé.
définit ainsi le rôle des ancêtres
dans la religion traditionnelle:
Le groupe social ne comprenait pas seulement
les vivants. On n'en excluait pas les morts. La
mort était la continuation invisible de la vie. I
fallait donc rendre un culte aux ancêtres, gardiens
des coutumes familiales et intercesseurs tout
désignés entre les vivants et les dieux. Ce sont
eux qui règlent la vie pratique de la communauté
familiale ou villageoise. S'ils interdisent de manger
telle viande, s'ils recommandent telle action, il
faut leur obéir. Ce sont les ancêtres qui inspirent
le Patriarche du village, le conseiller supréme de
la collectivité, ce sont eux qui lui donnent la force
vitale nécessaire. En demandant aux hommes
d'exécuter les rites demandés par les ancêtres, le
Patriarche garantit au village la pluie, l'abondance,
la paix, la victoire..
La religion traditionnelle était fondée sur la
croyance fondamentale en l'unité de l'univers
qui s'exprimait dans une force vitale ou souffle
(en latin animus) d'où le nom d'animisme que
l'on a donné aux religions africaines. C'est la
force vitale qui a donné à l'homme une áme
qui survit à la mort et peuple le monde invisible.
Ainsi, au-delà de ce que l'on voit, l'univers est
habité, hanté, par des principes, des esprits,
des ámes de morts, des dieux, des génies, que
on ne peut pas voir. |' arrive cependant que
ce monde de mystère se manifeste à l'homme.
prend alors une certaine forme, celle d'un animal ou d'autre forme de la création. L'homme
Vit ainsi environné de sacré et doit déchiffrer
dans la vie quotidienne les signes qui dévoilent
la présence, amicale ou hostile, de l'au-delà.
Bohumil Holas dans son livre "La sculpture
ivoirienne- 1969 Abidjan"y consacra également
un chapitre:
Le système ontologique Baoulé justifiable par un
cycle archaique de mythes, reconnait plusieurs
catégories existentielles qui composent toutes
ensemble une pyramide impressionnante.
Au sommet de la hiérarchie se situe la grande
figure de Créateur de l'univers (dont le monde
terrestre correspond à l'espace vital perceptible
par les sens); ensuite vient le couple des dieux
suprémes chargés respectivement de la gestion
des domaines du spirituel (c'est le Niamé,
fécondateur céleste) et du matériel (c'est I'Assié,
puissance tellurique et fertile) et enfin toute
une légion de divinités secondaires actives et
accessibles, auxquelles se joint, tout en gardant
une certaine distance comme il convient aux
subordonnés, la masse des aieux tutélaires.
Le témoignage du Père Vincent Guerry', relaté
dans "La Vie quotidienne dans un village baoulé"
INADES - 1970, nous apporte un éclairage
encore plus affirmé sur l'exIstence des ancêtres.
Nous en citerons quelques extraits:
il me semble qu'en fait, dans la vie courante,
Cest le culte des ancétres qui constitue l'élément
primordial de la religion Baoulé.
Les ancetres
De même qu'à côté du monde matériel subsiste
un monde d'esprits fétiches, de génies, forces
invisibles qui le doublent; ainsi, à côté du monde
humain, il ya le monde des ancétres qui lui donne
vie et force
ainsi à côté, derrière, au-dessus du monde des
Le témoignage du Père Vincent Guerry', relaté
dans "La Vie quotidienne dans un village baoulé"
INADES - 1970, nous apporte un éclairage
encore plus affirmé sur l'exIstence des ancêtres.
Nous en citerons quelques extraits:
il me semble qu'en fait, dans la vie courante,
C'est le culte des ancétres qui constitue l'élément
primordial de la religion Baoulé.
Les ancetres
De même qu'à côté du monde matériel subsiste
un monde d'esprits fétiches, de génies, forces
invisibles qui le doublent; ainsi, à côté du monde
humain, il ya le monde des ancétres qui lui donne
vie et force
ainsi à côté, derrière, au-dessus du monde des

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