Jürgen Ehre
Né à Kassel, Allemagne, en 1941
Études de décoration, art graphique et décor scénique, photographie.
Depuis 1963 réside à Paris
1963-1967 études à l'Ecole Nationale Supérieure des BEAUX-ARTS, Paris
Peinture, Lithographie, Gravure Atelier du Prof. Jean- Eugène Bersier, Lucien Coutaud, Pierre Eugène Clairin et Georges Dayez
Réalise de nombreuses expositions en Europe, participations en Angleterre, USA, Asie.
Collections Achats :
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris : 1970,1986
Bibliothèque Nationale de Paris, Cabinet des Estampes : 1970
Fond Nationale d’Art Contemporain F.N.A.C Paris : 1972 Musée d’Ixelles, Bruxelles, Belgique : 1972
etc......
La période « OR »
Les fils conducteurs étaient déjà présents dans les toiles « aux fonds noirs » faisant vibrer et amplifier les images. Depuis, ces fils dorés (peints encore) se sont matérialisés… prendre vie sur la toile en illuminant le fond doré qui désormais émerge des ténèbres, métallique et lumineux … Les éléments ont trouvé leur place sur la nouvelle scène ludique et luxurieuse où la vie se cache derrière le masque théâtral de la mort raillant l’apparition prophétique du dérisoire, contenu dans ce souffle haletant, crépitant et frémissant sous forme de nouveaux « conducteurs » ; Les acteurs apparaissent pour la dernière pièce à jouer. Les costumes, robes, animaux, masques, tissus et osselets, dictent leur loi, ils sont de retour se jetant avec avidité dans le rôle donné.
Celui de faire vivre différemment, de le rendre plastique, plus présent. Par ci, par-là, des cris se manifestent en couleurs, sourdes ou riches, phares dans la nuit aveugle… le rouge est toujours le sang, et les battements du cœur. Le jaune incarne l’esprit… chacune trouve sa signification… Le derme devance le toucher, la plume tressaille de vie renaissante spontanément, les miroirs brisés reflètent le passé, et l’or amène le futur à travers des végétaux stylisés. Les murmures retiennent leur voix pour s’unir en chœur…
Le rideau se lève sur le théâtre de la peinture, une vie soumise au rythme des contrastes s’enrichissant de multiples couleurs absentes, dont seule l’intensité compte.
L’or est le reflet de ce métal où sont gravées les images intransigeantes qui surgissent, afin de se jeter en avant de la scène, allumant la flamme qui se consume dans sa lumière… sur l’espace inexploré de la tragédie à la farce… comme un tambour à moitié ivre bat la caisse à la tête du cortège… tantôt dépouillé à l’extrême, tantôt gorgé de signes qui fondent sous un même souffle le grotesque et le sublime… le terrible et le bouffon, dans le langage théâtral…
Entre le « macabre » et le baroque, la jubilation de la métaphore, les bases d’un théâtre fantastique sont jetées… à moins que le rideau ne tombe et le métal se répande alors seul… à s’étaler majestueusement, mystérieusement, transportant des vagues de réminiscences entre le rêve et la veille… en s’illuminant d’or !
J. Ehre- Paris 1/10/ 2014
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Jürgen Ehre, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2009 (Pays d'origine Allemagne). Achetez les dernières œuvres de Jürgen Ehre sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Jürgen Ehre. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Reconnaissance
Biographie
Né à Kassel, Allemagne, en 1941
Études de décoration, art graphique et décor scénique, photographie.
Depuis 1963 réside à Paris
1963-1967 études à l'Ecole Nationale Supérieure des BEAUX-ARTS, Paris
Peinture, Lithographie, Gravure Atelier du Prof. Jean- Eugène Bersier, Lucien Coutaud, Pierre Eugène Clairin et Georges Dayez
Réalise de nombreuses expositions en Europe, participations en Angleterre, USA, Asie.
Collections Achats :
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris : 1970,1986
Bibliothèque Nationale de Paris, Cabinet des Estampes : 1970
Fond Nationale d’Art Contemporain F.N.A.C Paris : 1972 Musée d’Ixelles, Bruxelles, Belgique : 1972
etc......
La période « OR »
Les fils conducteurs étaient déjà présents dans les toiles « aux fonds noirs » faisant vibrer et amplifier les images. Depuis, ces fils dorés (peints encore) se sont matérialisés… prendre vie sur la toile en illuminant le fond doré qui désormais émerge des ténèbres, métallique et lumineux … Les éléments ont trouvé leur place sur la nouvelle scène ludique et luxurieuse où la vie se cache derrière le masque théâtral de la mort raillant l’apparition prophétique du dérisoire, contenu dans ce souffle haletant, crépitant et frémissant sous forme de nouveaux « conducteurs » ; Les acteurs apparaissent pour la dernière pièce à jouer. Les costumes, robes, animaux, masques, tissus et osselets, dictent leur loi, ils sont de retour se jetant avec avidité dans le rôle donné.
Celui de faire vivre différemment, de le rendre plastique, plus présent. Par ci, par-là, des cris se manifestent en couleurs, sourdes ou riches, phares dans la nuit aveugle… le rouge est toujours le sang, et les battements du cœur. Le jaune incarne l’esprit… chacune trouve sa signification… Le derme devance le toucher, la plume tressaille de vie renaissante spontanément, les miroirs brisés reflètent le passé, et l’or amène le futur à travers des végétaux stylisés. Les murmures retiennent leur voix pour s’unir en chœur…
Le rideau se lève sur le théâtre de la peinture, une vie soumise au rythme des contrastes s’enrichissant de multiples couleurs absentes, dont seule l’intensité compte.
L’or est le reflet de ce métal où sont gravées les images intransigeantes qui surgissent, afin de se jeter en avant de la scène, allumant la flamme qui se consume dans sa lumière… sur l’espace inexploré de la tragédie à la farce… comme un tambour à moitié ivre bat la caisse à la tête du cortège… tantôt dépouillé à l’extrême, tantôt gorgé de signes qui fondent sous un même souffle le grotesque et le sublime… le terrible et le bouffon, dans le langage théâtral…
Entre le « macabre » et le baroque, la jubilation de la métaphore, les bases d’un théâtre fantastique sont jetées… à moins que le rideau ne tombe et le métal se répande alors seul… à s’étaler majestueusement, mystérieusement, transportant des vagues de réminiscences entre le rêve et la veille… en s’illuminant d’or !
J. Ehre- Paris 1/10/ 2014
-
Nationalité:
ALLEMAGNE
- Date de naissance : 1941
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Allemands
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
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Dernières Nouvelles
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"Weisse Masken" ... masques blancs 2014
Weisse Masken (masques blancs)
Au-delà du regard, derrière ce miroir, l’œil du masque transperce l’apparence ouvrant à la vision l’infini de l’être, quand chaque atome qui constitue son âme se déchaîne… le paysage se change suivant les sillons qu’a creusés la mémoire. Ici apparaît le leurre animé par des pulsions indéfinissables, miroitant les possibilités d’une vie aux confins aléatoires. Et rien n’échappe à la lave incandescente, dorée, déferlante au fond noir de la scène…
Jürgen Ehre 19/11/2014
Grand Ex-Voto avec masque GOLD EHRE 2014
La période « OR »
Les fils conducteurs étaient déjà présents dans les toiles « aux fonds noirs » faisant vibrer et amplifier les images. Depuis, ces fils dorés (peints encore) se sont matérialisés… prendre vie sur la toile en illuminant le fond doré qui désormais émerge des ténèbres, métallique et lumineux … Les éléments ont trouvé leur place sur la nouvelle scène ludique et luxurieuse où la vie se cache derrière le masque théâtral de la mort raillant l’apparition prophétique du dérisoire, contenu dans ce souffle haletant, crépitant et frémissant sous forme de nouveaux « conducteurs » ; Les acteurs apparaissent pour la dernière pièce à jouer. Les costumes, robes, animaux, masques, tissus et osselets, dictent leur loi, ils sont de retour se jetant avec avidité dans le rôle donné.
Celui de faire vivre différemment, de le rendre plastique, plus présent. Par ci, par-là, des cris se manifestent en couleurs, sourdes ou riches, phares dans la nuit aveugle… le rouge est toujours le sang, et les battements du cœur. Le jaune incarne l’esprit… chacune trouve sa signification… Le derme devance le toucher, la plume tressaille de vie renaissante spontanément, les miroirs brisés reflètent le passé, et l’or amène le futur à travers des végétaux stylisés. Les murmures retiennent leur voix pour s’unir en chœur…
Le rideau se lève sur le théâtre de la peinture, une vie soumise au rythme des contrastes s’enrichissant de multiples couleurs absentes, dont seule l’intensité compte.
L’or est le reflet de ce métal où sont gravées les images intransigeantes qui surgissent, afin de se jeter en avant de la scène, allumant la flamme qui se consume dans sa lumière… sur l’espace inexploré de la tragédie à la farce… comme un tambour à moitié ivre bat la caisse à la tête du cortège… tantôt dépouillé à l’extrême, tantôt gorgé de signes qui fondent sous un même souffle le grotesque et le sublime… le terrible et le bouffon, dans le langage théâtral…
Entre le « macabre » et le baroque, la jubilation de la métaphore, les bases d’un théâtre fantastique sont jetées… à moins que le rideau ne tombe et le métal se répande alors seul… à s’étaler majestueusement, mystérieusement, transportant des vagues de réminiscences entre le rêve et la veille… en s’illuminant d’or !
J. Ehre- Paris 1/10/ 2014

Jürgen EHRE artiste plasticien / Künstler, Biographie, textes, expositions reflexion sur mon travail
Jürgen EHRE
Artiste plasticien/Künstler
Né à Kassel, Allemagne, en 1941
Études de décoration, arts graphiques, décor scénique Studio -Théâtre L.Meller et photographie.
Depuis 1963 réside à Paris
1963-1967 études à l'Ecole Nationale Supérieure des BEAUX-ARTS, Paris
Peinture, Lithographie, Gravure Atelier Profs. Jean E. Bersier, Lucien Couteau, Eugène Clairins et Georges Dayez.
Malerei, Steindruck, Kupferstich
Réalise de nombreuses expositions en Europe, participations en Angleterre, USA,
Asie.
Collections Achats :
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris : 1970-1972-1977-1986
Bibliothèque Nationale de Paris, Cabinet des Estampes : 1970
Centre Nationale d’Art Contemporain C.N.A.C Paris : 197Musée d’Ixelles, Bruxelles, Belgique : 1972
California College of Arts and Crafts: 1972
Collections privées en France, Suisse, Allemagne, USA, Israël, Japon Danemark, Hollande, Italie
Jürgen EHRE :
L'artiste, dans son oeuvre au cours de son travail, est passé par différentes périodes.
La Période NOIRE :
La première, allant de 1963 à 1980, nous montre l’émergence des formes ou entités abstraites se transformant lentement pour apparaître, projetées, sur un écran noir, la toile, servant de fond d'analyse aux corps en état de "gestation" afin de les cristalliser comme radiographiées.
Un monde inquiétant de formes humaines et animales dans un univers symbolique où, confronté au miroir du temps, elles témoignent de leur existence par une représentation lumineuse, transparente, presque irréelle, qui interroge !
La Période BLANCHE :
À partir de 1980, se chevauchant jusqu'à 2000, avec la Période Blanche, la clarté surgit.
Les éléments se transforment, prennent un autre aspect, comme immortalisés à jamais, rayonnant de souvenirs, d'images et de concepts dont la pureté et la blancheur sont inspirées de Palerme. Ville sombre et magique, majestueuse, d'impressions étranges chargées de mystères et de profondes réminiscences, pénétrées de dévotion et de violence dont l'artiste, au cours de ses voyages, s'est imprégné en relevant le défi de se laisser immerger dans cet univers afin de s’en inspirer pour son travail.
La Période ROUGE :
À partir de 2000 jusqu'à 2008, s'opère un changement, ou plutôt une évolution.
Le Blanc cède sa place au Rouge !
Rouge comme le sang, lourd de signification, rouge comme le coeur, pulsion de vie qui projette l'artiste dans des concepts ambigus et l'y attache littéralement, pris au piège dans son univers.
Travail indéfiniment intime, il est l'écho de son inspiration première.
L'autoportrait "fait à son image" qui commence, déjà, à se refléter dans des jeux de miroirs et d'éclats de verre qui deviennent visibles, dévoilant d'autres facettes, d'autres mondes, ne laissant aucun doute sur l'apparition d'une dernière période dans sa vie, où parmi toutes les périodes confondues les tons vont reprendre vie ensemble :
Le NOIR, Le BLANC, Le ROUGE et L'OR, projetés, animés, ancrés et immortalisés dans le temps qui leur reste pour se manifester.
à suivre.....
Jürgen EHRE artiste plasticien / Künstler, Biographie, textes, expositions reflexion sur mon travail
Jürgen EHRE
Artiste plasticien/Künstler
Né à Kassel, Allemagne, en 1941
Études de décoration, arts graphiques, décor scénique Studio -Théâtre L.Meller et photographie.
Depuis 1963 réside à Paris
1963-1967 études à l'Ecole Nationale Supérieure des BEAUX-ARTS, Paris
Peinture, Lithographie, Gravure Atelier Profs. Jean E. Bersier, Lucien Couteau, Eugène Clairins et Georges Dayez.
Malerei, Steindruck, Kupferstich
Réalise de nombreuses expositions en Europe, participations en Angleterre, USA, Asie.
