Ajouté le 7 juil. 2004
La lumière en dérobade
La découverte des toiles de José Cano se vit comme une balade à parcours multiples.
Un parcours initiatique dans l'univers de ce peintre qui vous plonge résolument au sein de son monde de couleurs aux regards qui vous scrutent vous interrogent ,vous interpellent .
Un parcours de lumières lumières parfois douces secrètes ,diffuses d'une venelle de MARRAKECH parfois crues brûlantes de barques s'alanguissant sous la morsure du soleil catalan .
José CANO est un peintre de l'instant un instant qu'il dérobe à la vie ,une vie qui coule tour à tour paisible heureuse ,ou violente ,forte explosant en gerbes de couleurs une vie qui va et vole au-dessus des frontières ,
d 'ESSAOUIRA à LOUXOR en passant par les rues nappées d'ombres fraîches de villages de Provence.
C'est aussi une peinture gourmande ,gourmande de vie ,d'éclats de vie;peinture charnelle,goûtant à la terre ocre d'Afrique ,buvant à la source fraîche d'une oasis ,peinture sans concession ,sans subterfuge ,une peinture-vérité ,peinture de sa vérité qu'il porte sur le monde qui l'environne .
José CANO nous invite à découvrir la petite musique de ses sens ,une musique intérieure qui nous cueille comme une coulée de cuivre clair dans la nuit de Miles Davis….
Une peinture-émotion qui nous trouble car elle puise dans notre intimité profonde ,pénétrant nos jardins secrets ,jardins d'Eden de notre enfance ,jardins d'amour de nos premiers émois ,lieux où les couleurs s'érotisent à trop se caresser se frotter l'une à l'autre pour finir en bacchanales épousailles.
Une lumière nue qui s'invite dans les replis d'un œil pour venir aussitôt en éblouir le regard afin de mieux nous murmurer son histoire .
Une peinture intime que notre regard écoute ,que nos sens effleurent palpent et touchent ,toiles-femmes toiles-épouses ,toiles-maitresses ou concubines aux formes voluptueuses comme de lourds encens montant de contrées lointaines et secrètes.
Nous entrons dans cette danse de lumières ,pas de deux ou valse tourbillonnante qui nous trouble et nous envoûte .Ses femmes aux poses lascives ,aux regards ancrant ou évanescent ,sont chacune une invite à l'amour ,un appel aux moiteurs de nos sens en veille de désirs .
De tons pastellisés en fulgurances chromatiques nous avançons sur le chemin des rêves haut en couleur de José CANO ,au rythme de sa palette d'étoiles multicolores…
Daniel NICOLAS
"Les Dernières Nouvelles d'Alsace"
The light in evasion
the discovery of the fabrics of José Cano was seen as one strolls with multiple courses.
An initiatory course in the universe of this painter who resolutely plunges you within his world of colors to the glances which scan you question you, challenge you.
A course of lights secret, diffuse sometimes soft lights of an alley of MARRAKECH sometimes extreme risings of boats being alanguissant under the bite of the Catalan sun.
José CANO is a painter of the moment one moment that it conceals with the life, a life which runs in turn peaceful happy,ou forces, strong exploding in sheaves of colors a life which goes and flies above the borders, D ' ESSAOUIRA with LOUXOR while passing by the nappées streets of fresh shades of villages of Provence.
It is also a greedy, greedy painting of life, glares of carnal vie;peinture, tasting with the ochre ground of Africa, drinking with the fresh source of an oasis, painting without concession, without subterfuge, a painting-truth, painting of its truth which it carries on the world which surrounds it.
José CANO invites us to discover the small music of its directions, an interior music which us picking like a clear copper casting in the night of Davis Miles....
An painting-emotion which disturbs us because it draws from our major intimacy, penetrating our secret gardens, gardens of Eden of our childhood, gardens of love of our first agitations, places where the colors are érotisent with too much being cherished to rub one with the other to finish in orgies nuptials.
A naked light which is invited in the folds of an eye to come at once to dazzle the glance of it in order to better murmur us his history.
A painting intimates that our glance listens, that our directions effleurent palpate and touch, fabric-women fabric-wives, fabrics-maitresses or concubines with the voluptuous forms like heavy incenses going up of remote and secret regions.
We enter this dance of lights, not of two or whirling waltz which disturbs us and us envoûte Ses women with the lascives installations, the glances anchoring or évanescent, are each one one invites to the love,un call to moistnesses of our directions in desire day before.
Of tone pastellized in fulgurances chromatic we advance on the colourful way of the dreams of José CANO,au rate/rhythm of its multicoloured star pallet...
Daniel NICOLAS "the Last News of Alsace"