photographiesjeanturco numéro 1616 (2022) Photographie par Jean Turco

Nature morte numéro 16, zéro seize - " A l'Africain, aux deux poissons et aux deux pommes"

Quando penso all'Africa, penso ad Alex, Alexandre Kouamé, ditegli, se mai lo incontrerete, perché l'ho perso di vista da una ventina d'anni; Quando è tornato a cercare il paradiso in questa America dove si coltiva il caffè Castillo che è una varietà recente a base di Catura e Timor.

Il problema è che Alex non beve caffè e da allora non ha più avuto sue notizie.

Questa statua non gli assomiglia affatto e non sono nemmeno sicuro che sia un ivoriano. L'ho trovato al "vide greniers de l'Avenue de Saint Cloud" di Versailles, questa mattina, sul tavolo particolarmente elegante dove l'aveva posata "la versaillaise" che amo, quella che non sa che c'è qualcos'altro per andare con i suoi jeans a buchi del più bel effetto visto l'abbronzatura che scopre, che il "Loafer Monogram", mocassino bicolore in pelle verniciata che si trova a Parly2 da YSL.

Mi ha confidato di averla importata personalmente dall'Africa, questa statua, dove visita regolarmente degli amici. Senza contare "mio" Alex tra questi.

Più lontano, una signora, più anziana, anche lei "Versaillaise" con mocassini di vernice bicolore, ma senza i jeans forati, mi ha ceduto per un euro i due pesci che mi vedeva manipolare avvicinandoli alla statua per giudicare l'effetto che avrebbero fatto se li avessi riuniti con... due mele, da mangiare senza alcuna moderazione, Una volta rimossi i mocassini bicolori in pelle verniciata che si trovano a P2 presso YSL.

La schiumarola che sostiene le mele e le matite, essendo stata aggiunta per semplice comodità la prima, e per equilibrare l'immagine a mio piacimento le altre tre.
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Lorsque je pense à l'Afrique, c'est à Alex que je pense, Alexandre Kouamé, dites-le-lui, si un jour vous le croisez car je l'ai perdu de vue depuis une vingtaine d'années ; lorsqu'il est reparti chercher des paradis dans cette Amérique où l'on cultive le café Castillo qui est une variété récente à base de Catura et de Timor.

Le souci c'est qu'Alex ne bois pas de café et qu'il n'a plus donné aucune nouvelle depuis.

Cette statue ne lui ressemble en rien et je ne suis même pas certain qu'il s'agisse d'un Ivoirien. Je l'ai trouvé au Vide-grenier de l'Avenue de Saint Cloud à Versailles ce matin sur la table particulièrement élégante où l'avait posée la versaillaise que j'aime, celle qui ne sait pas qu'existe autre chose pour aller avec ses jeans à trous du plus bel effet vu le bronzage qu'ils découvrent, que le "loafer monogram", mocassin bicolore en cuir verni que l'on trouve à P2 chez YSL.

Elle m'a confié l'avoir personnellement importée d'Afrique, ladite statue, où elle visite régulièrement des amis. Sans toutefois compter "mon" Alex au nombre de ceux-ci.

Plus loin, une dame bien plus âgée, versaillaise, elle aussi, et chaussée, elle aussi, de vernis bicolores, mais sans les jeans percés, m'a cédé pour un euro les deux poissons qu'elle me voyait manipuler en les approchant de la statue pour juger de l'effet qu'ils feraient si je les réunissais, avec deux pommes à croquer sans aucune modération, une fois enlevés les mocassins bicolores en cuir verni que l'on trouve à Parly2 chez YSL.

L'écumoire supportant les pommes et les crayons, à papier, ayant été ajoutés par simple commodité la première et pour équilibrer l'image à mon gout, les trois autres.