Jean-Pierre Pépin

Démarche artistique

C’est d’abord par le dessin que j’ai fait mon entrée dans le monde des arts visuels. Après quelques années, j’ai abandonné un peu ce médium par manque d’intérêt du marché. J’utilise l’huile pour son odeur, sa texture onctueuse et le plaisir que j’ai à modeler la pâte, la gratter et créer de la texture. Dans ce médium, je trouve un moyen d’expression sans limite.

Comme je préfère ne pas me cantonner sous une étiquette, ma facture balance entre l’abstraction et la figuration ; j’aime le défi que me posent ces deux manières de traiter le sujet. Ayant peint de manière figurative depuis mes débuts, j’ai eu envie de me tourner vers l’abstraction; j’y ai trouvé une manière de m’affranchir de la peur d’aller plus loin en art, de travailler le côté plus intuitif de ma pensée. Cette intrusion dans l’abstraction m’aide à traiter la figuration par la couleur plus que par le détail. Avec la couleur, je tente de faire ressortir ce qui est en moi et d’émouvoir, de créer une symbiose avec mon environnement… L’acte de peindre est pour moi un moyen de me libérer des contraintes du quotidien, d’entrer dans un univers sans frontière où tout est permis

J’ai toujours été fortement attiré par la nature et la beauté de la chaîne laurentienne. La plaine du Saint-Laurent est aussi pour moi une source d’inspiration inépuisable. Elle exprime la tranquillité, la paix, le calme. La montagne, tant qu’à elle, tient son origine dans le bouleversement, dans une explosion énergétique fulgurante. Ces deux caractéristiques se retrouvent dans mes paysages, mon sujet de prédilection. Par goût et par pur plaisir, je privilégie le paysage sans personnage où, quelques fois, des bâtiments sont perceptibles en retrait.

Les contrastes entre la modernité d’une ville en plein essor et le coté traditionnel d’un pays encore bien rural, entre le dynamisme de la montagne et le calme de la plaine agricole, expliqueraient probablement ce goût à explorer plusieurs sujets et genres que l’on retrouve dans mon œuvre.

Je suis influencé par les peintres Bruno Côté, René Richard, Armand Tatossian pour la façon qu’ils ont de rendre le paysage québécois. Plus tard dans mon parcours, Scott Addis et Michael Smith ont eux aussi attirés mon attention. Mes goûts en peinture se sont beaucoup élargis avec le temps, ce qui me permet d’apprécier bon nombre d’artistes. Les qualités qui m’attirent sont la richesse de la couleur, la spontanéité et la liberté du geste.

Premier prix du concours Blainville-Art 1991.
• Deuxième prix 1992 du Festival de Peinture de Mascouche.
• Premier prix de l’exposition de Ste-Anne-des-Plaines 1992.
• Mention d’honneur au Festival de peinture de Mascouche en 1993.
• Premier prix à l’exposition 1995 de la Galerie Souffle de Création à Ste-Eustache.
• Troisième prix de l’exposition annuelle 1996 à la Galerie Souffle de Création de Ste-Eustache.
• Premier prix de l’exposition de la Société de Pastel de l’Est du Canada en Septembre 1999 à la maisin Garth de Rosemère.

Jean-Pierre Pépin est un peintre figuratif qui côtoie quelques fois l’abstraction. Actif depuis 1988, il a participé à plusieurs expositions et symposiums. Il a remporté de nombreux prix et mentions et a été membre du comité exécutif de l’association artistique Blainville-Art.

Dès son enfance, Jean-Pierre Pépin montre un intérêt pour les arts picturaux. Un professeur d’arts plastiques, ayant perçu son talent à travers ses dessins représentant des grands personnages, lui offre en cadeau un coffret de crayons et fusains pour l'inciter à continuer dans ce domaine. Plus tard, il passe des heures à regarder travailler les portraitistes lors de promenades dans le Vieux-Montréal et rêve de faire comme eux. Au début de la vingtaine, lors d’une visite au Musée des Beaux-Arts de Montréal, il est fasciné par les tableaux du peintre français Bouguereau. Après cette visite, il reprend ses craies et pratique son oeil en faisant des portraits. Amis et collègues, ayant vu son travail, lui commandent des dessins au pastel.

Vers l’âge de 29 ans, il entreprend d’exécuter des paysages au pastel et, plus tard, à l’huile. Ce qui était au début un passe-temps devient une passion. Il demeure, aujourd’hui, toujours envahi par celle-ci.

Plusieurs de ses huiles et pastels se retrouvent dans des collections telles que Givaudan Roure (Toronto), VWR Canlab (Montréal), Ville de Blainville ainsi que la Ville de Mascouche.