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该作品是“开放版”
摄影,
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"Depuis plus de quarante ans je regarde les surfaces les plus diverses et je traduit en photographies toutes les beautés et surprises qu'elles peuvent me donner.
Mon regard est porté sur les choses apparemment sans vie et je vibre à toutes les émotions qu'elles distillent. Je traverse une réalité brute pour entrer dans un espace pictural divers et sans limite." Jed
La photo de Jean-Emmanuel Décaillet (JED) peut être définie, selon moi, comme une photographie picturale. Mais encore faut-il s'entendre sur le terme.
Il ne faudrait pas voir dans ces photographies de murs, de pierres, de taches, d'objets les plus usuels la référence à une peinture rupestre moderne. Comme si le temps - l'usure, la trace, la rouille - ayant joué avec les aléas de la matière avaient constitué par eux seuls le sujet que le cadre photographique allait consacré en tableau.
Je refuse aussi de voir dans cette photo un rapport de référence ou de citations à la peinture qui consisterait à dire que telle photographie rappelle ou évoque un nuage de Turner, une forme de Zao Wou Ki ou une toile de Tapiès. Il ne s'agit donc pas de lire ces photographies à partir de la peinture, même si l'oeil de Jean-Emmanuel a appris à regarder à partir de ces peintres.
Parler de « photographie picturale », ce n'est donc pas envisager la photo comme une certaine forme de peinture. Ce qui aurait pour conséquence de faire courir le risque d'un asservissement de la photo à la peinture, ou pour le dire plus brutalement, de concevoir une photographie qui singerait la peinture.
Qualifier ces photographies de « picturales », c'est, au contraire, chercher à envisager ces photos comme peintes et composées par l'objectif avec la lumière, la forme et la matière du réel. Car la photographie est, selon Henri Cartier Bresson, "une organisation rigoureuse de formes perçues visuellement".
C'est pourquoi, de la même façon, il ne me semble pas pertinent non plus de dire que les images de JED nous font « voir » ou « penser à quelque chose ». Il ne peut s'agir, à la manière de Léonard de Vinci, d'avoir l'idée d'imaginer par analogie, à partir de ces formes et ses couleurs dessinées sur un mur, des paysages ou des scènes de genre.
Cette photo n'a rien d'imaginaire car elle est bien réelle tout en n'étant pas réaliste! Si elle nous donne à voir le monde réel dans sa matérialité même : la pierre, la rouille, le goudron... Il y a, par la photo, dématérialisation de cette pierre de mur, de cette rouille, de cette coque de bateau, de cette tache du goudron sur la route... Si le mur, la rouille, la tache appartiennent à une certaine perception des choses et du monde : usure, oxydation, trace, la photo rompt cette manifestation de l'usage, de l'usure et du temps pour en imposer une autre moins prosaïque parce que plus poétique justement. Ce photographe, et c'est en ce sens qu'il est un artiste nous guérit du réel, il nous en fait supporter et même aimer le poids. La photo en prenant pour sujet ...