Ahmed Said Kadiri
Scopri opere d'arte contemporanea di Ahmed Said Kadiri, naviga tra le opere recenti e acquista online. Categorie: artisti marocchini contemporanei. Domini artistici: Pittura. Tipo di account: Artista , iscritto dal 2008 (Paese di origine Marocco). Acquista gli ultimi lavori di Ahmed Said Kadiri su Artmajeur: Scopri le opere dell'artista contemporaneo Ahmed Said Kadiri. Sfoglia le sue opere d'arte, compra le opere originali o le stampe di alta qualità.
Valutazione dell'artista, Biografia, Studio dell'artista:
bleu • 22 opere
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Biografia
- Nazionalità: MAROCCO
- Data di nascita : 1969
- Domini artistici:
- Gruppi: Artisti Marocchini Contemporanei
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Reportage de la chaine télé 2M sur l'exposition Tanger ou le bonheur en bleu. Première exposition solo de Kadiri Ahmed Saïd.
Les "Bleus" de Kadiri
Saïd Kadiri, qui expose actuellement à la Galerie d'Art de Tanger, jusqu'au 12 janvier, est un jeune artiste autodidacte, doué d'une remarquable souplesse et talent. Son exposition actuelle est, en un sens, une “rétrospective” car elle comprend plusieurs travaux réalisés à une étape précoce de sa carrière artistique. Loin de projeter une note dissonante, elle permet au public de juger de la rapidité de l'évolution de sa maturité en tant qu'artiste.
Le “Carnet touristique”, naïf de Kadiri, esquisses et aquarelles de Tanger, datant de l'année 2000, sont réussis et fort amusants. Nonobstant, ils ne relèvent guère du “Grand Art” et – exception faite à quelques connaisseurs – ils ne donnent aucune indication quant à la rapide progression artistique et intellectuelle dont il fut capable. Très simplement, et en l'espace de quelques années, il a infiniment enrichi ses talents en qualité de peintre et a entamé l'exploration de l'art abstrait, l'expressionnisme, le cubisme et l'art naïf.
Les toiles, telles qu'elles apparaissent dans l'exposition actuelle, défendent les références de Kadiri en tant qu'artiste et suggèrent qu'ayant trouvé sa “voix”, il chantera sa “chanson” distinctive. La forme que revêtira celle-ci, vu la nature disparate de son expérience avec des écoles radicalement différentes, est difficile à prédire. Cependant, et concernant sa palette, il a présentement marqué une nette préférence pour les “Bleus”.
Les travaux les plus performants de l'exposition sont indubitablement les toiles abstraites et expressionnistes exécutées dans une palette rigidement limitée aux tons du turquoise, bleu céleste et blanc. Dans sa toile, “Ciel Bleu”, nous sommes avec une vue dégagée de Tanger, marquée par ses mosquées et flèches d'églises d'un blanc titane incandescent contre un fond bleu “Majorelle”. Le travail à la brosse est lapidaire, rapide et sûr. Kadiri ne fait montre d'aucune hésitation. En outre, ni le moyen ni la technique ne dominent sa dextérité. Il les domine tous.
Dans “My médina”, on constate une affinité frappante avec les meilleurs “paysages urbains” du défunt Mohamed Hamri. Travail de cubisme-naïf, l'horizon azur est dominé par des maisons carrées en cadmium citron.
Cette toile et “Alegria” encore plus réussie représentant une vue magnifique des maisons indigènes dans des tons harmonieux de rose et de bleu ne sont aucunement des pastiches. Leur ressemblance avec le travail de Hamri n'est que le fruit impromptu d'un artiste doté d'une grande capacité, peignant le même élément, avec le même oeil innocent, dans une palette similaire.
Si un artiste n'est pas à même de bien dessiner, il est peu probable qu'il peigne bien à moins qu'il ne se limite au caractère formel de la pure abstraction ; et Kadiri dessine bien, cela est incontestable. Dans “Don Quichote”, dessin à l'encre d'un génie réel, il encapsule toute la folie, la politesse et l'excentricité du grand anti-héros de Cervantes, avec un souffle de Matisse par souci d'économie de ligne.
Kadiri, un Tanjawi, a découvert son âme d'artiste et Tanger a découvert l'artiste en la personne de Kadiri. Sa performance de “Bleus” en solo a étonné les critiques et enchanté le public. Nos attentes portent à présent sur des nouvelles toiles sachant qu'en mûrissant et en se développant en tant qu'artiste, il enrichira infiniment nos vies.
Andrew Clandermond
& Dr. Terence Maccarthy
Kadiri expose à la Galerie d'art de Tanger
Ahmed Kadiri expose à la Galerie d’Art de Tanger
· Le peintre exprime sa passion pour la ville du Détroit
· Des travaux expressionnistes, d’autres abstraits avec des références à l’art naïf
Ahmed Saïd Kadiri n’y va pas par quatre chemins. Dans Tanger… ou le bonheur en bleu, sa première exposition «en solo», il se lance à corps perdu dans la représentation multiforme de son amour pour Tanger.
La passion évidente de cet autodidacte éclairé pour la ville du Détroit, où il est né il y a 36 ans, explose dans plus d’une vingtaine d’œuvres, sur les 34 accrochées à la Galerie d’Art Tanger jusqu’au 12 janvier. Une nouvelle galerie (après la récente ouverture de TanjaFenn au quartier Dradeb) accueille en cette occasion sa première exposition.
Dans cet espace situé sur un tronçon sans histoire de la rue de Hollande, que ne mettait jusque-là en valeur que la proximité de la trépidante rue du Mexique, la galerie, fenêtre largement ouverte, introduit dès la fin de l’après-midi une note inédite de lumière. Mais là n’est pas l’unique raison de la venue de ces visiteurs s’attardant sur le détail des oeuvres. La présence de la plupart d’entre eux est due au travail de communication averti réalisé par les trois cogérants de la galerie: un collectionneur de tableaux, Allal Fouadi, et deux artistes-peintres connus, Abdelaziz Bulafrakech et Omar Salhi. C’est ce dernier, autodidacte lui aussi, qui a convaincu Kadiri de mettre fin à une pause de plusieurs années, pour se remettre à ses pinceaux en 2000, année du démarrage de l’ensemble des œuvres exposées. Un ensemble des plus éclatés, où se côtoient, sur des supports divers, aussi bien des travaux expressionnistes que des tableaux abstraits, avec des références à l’art naïf. Et la variété des techniques n’est pas en reste, comme si l’artiste avait voulu, dans cette première rencontre individuelle avec le public, donner à voir des sources d’influence aussi exhaustives que possible.
En fait, la dispersion est relative, cette expo très singulière palliant l’absence de style dominant par l’omniprésence de la couleur bleu. «Blue», plus exactement, l’auteur ayant décidé de nommer quasiment toutes ses œuvres dans la langue de Shakespeare. Clin d’œil, peut-être, après l’obtention d’un DEUG en littérature anglaise, à des études ratées en leur temps pour cause de visa, en philologie anglaise dans la belle ville de Grenade.
On admirera sans réserve, par ailleurs, le foisonnement de sens que Kadiri a su en tirer, comme cette manière de dire la «Solitude» avec ce marabout perdu dans une immensité de bleu foncé pour la mer, et de bleu ciel. Tout comme ce «White and blue», où la ville a tout l’air d’un fouillis joyeux de blancheur dans un écrin de bleu, tout Tanger, que l’on retrouve aussi dans un coloris beige au sein duquel se devinent des feux rutilants, comme si la ville s’évertuait à retenir des trésors fabuleux. On ne peut pas prétendre, cependant, que la représentation de Tanger puise dans le seul expressionnisme: que dire sinon de ce «Souk barra» transfiguré par des traits tirés au cordeau? Et de «Mystic Tanjah», une huile magnifique où s’interpénètrent le bleu et le vert, dans une fulgurance d’ombres et d’émergences nacrées…? Et du verre de thé «photographié» sur une chaise pour signaler le café Hafa?
On rencontre d’autres surprises encore, comme ces encres exécutées avec une remarquable finesse. Est-ce une réminiscence du temps où, adolescent possédant déjà l’art du dessin, Ahmed Kadiri réalisait de bon gré, pour sa mère couturière, des motifs pour agrémenter les tissus?
Que de figures de style dans l’expressionnisme de Kadiri, tout de même! Voilà qui augure, à défaut de l’acquisition d’un style déjà repérable, d’un souci réel de recherche et de construction de sa propre personnalité artistique.
De notre correspondant,
Nacer OURAMDANE