10 œuvres par Isabelle Lamrani (Sélection)
Télécharger en PDFEtat brut • 10 œuvres
Compositions nées de la rencontre de matières à l’ « état brut », compositions enracinées dans ce « [...]
Compositions nées de la rencontre de matières à l’ « état brut », compositions enracinées dans ce « désordre » de coulées, chatoiements, superpositions, collages. Fixation sur la toile ou le papier de palettes chamarrées.
Il y a une volonté manifeste de l’artiste à faire croire à l’immanence d’un geste créateur dicté par le seul matériau, matériau dont elle aurait été inopinément à l’écoute, et ce faisant, le transcripteur. Ne lisez pas la moindre intention dans ces aplats de couleurs chromatiques, elles se sont associées ; pas non plus de discours formel dans ces « traces », c’est le résultat d’un accord tacite entre la matière déposée et son support.
Mais n’en déplaise à la plasticienne : ces dialogues de toile et de peinture, ces concerts de matières concrètes ou fluides (dont on peut scruter dans le détail les méandres, le grain, les plis et les épaisseurs), ces empreintes visuelles d’un geste créateur trouvent vie dans une dimension temporelle qui, provenant de ce jeu sur les matières, échappe à toute matérialité.
Car, ce qui est prégnant dans cet œuvre, c’est l’importance du rythme. Rythme inhérent à une composition, mais également à l’échelle de séquences : la plupart de ces « traces » sont pensées comme suite (poursuite d’une persistance rétinienne ?), comme variations. Comme pour une composition musicale, leur perception s’inscrit dans le temps. Aki Naji, décembre 2007
Il y a une volonté manifeste de l’artiste à faire croire à l’immanence d’un geste créateur dicté par le seul matériau, matériau dont elle aurait été inopinément à l’écoute, et ce faisant, le transcripteur. Ne lisez pas la moindre intention dans ces aplats de couleurs chromatiques, elles se sont associées ; pas non plus de discours formel dans ces « traces », c’est le résultat d’un accord tacite entre la matière déposée et son support.
Mais n’en déplaise à la plasticienne : ces dialogues de toile et de peinture, ces concerts de matières concrètes ou fluides (dont on peut scruter dans le détail les méandres, le grain, les plis et les épaisseurs), ces empreintes visuelles d’un geste créateur trouvent vie dans une dimension temporelle qui, provenant de ce jeu sur les matières, échappe à toute matérialité.
Car, ce qui est prégnant dans cet œuvre, c’est l’importance du rythme. Rythme inhérent à une composition, mais également à l’échelle de séquences : la plupart de ces « traces » sont pensées comme suite (poursuite d’une persistance rétinienne ?), comme variations. Comme pour une composition musicale, leur perception s’inscrit dans le temps. Aki Naji, décembre 2007
Contacter Isabelle Lamrani
Envoyer un message privé à Isabelle Lamrani