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Jean Guyou

Retour à la liste Ajouté le 6 oct. 2005

VAR MATIN - Août 2005

COGOLIN - LA BELLE HISTOIRE DE L'ABBAYE DU THORONET

Jean Guyou est né en 1943. Il est le descendant d’une vieille famille bourguignonne originaire de l’Auxerrois depuis le XVIIéme siècle. Parallèlement à une carrière liée à la comptabilité, il s’est intéressé à la peinture, l’art roman, la pêche en mer, entre autres.
Le voilà Cogolinois bien intégré à la vie locale au sein du Comité Communal des Feux de Forêts.
Depuis 1965 son amour pour la Provence et plus spécialement pour le Var, lui a fait découvrir de nombreux lieux et sites splendides. Actuellement à la retraite il mène diverses activités. Une recherche spécifique concernant l’abbaye du Thoronet merveille de l’art Roman et de l’acoustique a fait l’objet d’un premier Iivre, sur le thème de la conception d’une abbaye.
Un document de référence qui vise à sensibiliser le public sur fa richesse architecturale de cette merveilleuse abbaye.
Une démarche partagée
Plus que d’autres, l’abbaye du Thoronet, si modeste à l’origine, est devenue ce point de repère, comme essence même de l’ordre et l’art cistercien, symbole d’une spiritualité totalement intériorisée et expression parfaite d’une architecture « fonctionnelle » aux résonances si modernes.
« Quoi de plus passionnant que de lui consacrer de son temps, que l’on soit chercheur, historien ou écrivain, C’est la démarche personnelle de Jean Guyou, et il sait la faire partager».
Ainsi s’exprime Joëlle Barthez, administrateur des abbayes de Silvacane et Thoronet, en préface du deuxième livre de Jean Guyou « Le Thoronet, naissance, vie, déclin et résurrection ».
L’abbaye a donc été fondée du vivant de Saint-Bernard, dans les premières années de vie de l’époque cistercienne. Comme toutes les abbayes cisterciennes celle du Thoronet serait dédiée à Marie.
L’emplacement choisi dans un domaine offert par le comte Raimond-Béranger est très isolé au milieu des forêts.
Sur ce lieu on trouve deux cours d’eau, une source et une rivière souterraine. Le lieu choisi à flanc de colline a obligé une conception de l’ouvrage sur plusieurs niveaux. L’église occupant le point le plus élevé, est elle même édifiée sur deux niveaux.
La roche est du bathonien supérieur (bancs de calcaires). Sa qualité n’est pas exceptionnelle, mais elle a l’avantage de se trouver sur le site de la future construction.
La première partie de ce livre vient compléter l’étude précédente, On comprend mieux la conduite des travaux de cette construction du XIIème au XIIIéme siècle. La seconde partie concerne l’histoire de ce monastère depuis sa construction jusqu’à la restauration récente. L’auteur n’oublie pas d’évoquer la sonorité exceptionnelle de cette abbatiale.
L’auteur accorde aussi une grande importance à la description du site et à l’évocation du symbolisme, partie importante de la vie communautaire et liturgique des moines. Une lecture à ne se priver sous aucun prétexte

Jean-Pierre GHIS

Artmajeur

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