Glannad

Autodidacte, je me suis abstraite de toute école.
Mon inspiration, je la puise dans les courants de pensée philosophique et humaniste, les écrits et travaux de plasticiens, poètes et écrivains qui ont su par leurs expressions particulières sublimer les états d'âme.
Anticonformiste, j'ai toujours refusé l'académisme outrancier des écoles, c'est donc avec une certaine ironie qu'en 1991, après des années de recherches abstraite et non figurative, je replongeais dans l'âpreté du dessin académique, enfin je l'ai apprivoisé et m'en suis fait un allier, maîtrisant le trait et établissant au fur et à mesure une technique personnelle. Maintenant, il m'est indispensable et fait partie intégrante de mes expositions.
Toujours aussi rebelle, j'ai refusé le cadre rigide et élégant des galeries d'art, des faux semblants et des cadres dorés, réservés à une certaine élite. Je pense que l'art doit-être accessible à tous et donc être là où vivent les gens.

Chaque tableau est un livre d'une seule page, une histoire, un souffle de vie figé à l'instant le plus intense.
Les couleurs choisies en fonction du sujet à traîté, dans une tonalité dominante à la limite du monochrome, doivent renforcer la situation vécue et éviter ainsi toute dispersion du regard.
J'essaie d'exploiter tous les maux de notre société, la solitude, l'exclusion, la violence, la vieillesse, la souffrance, la folie, mais aussi l'adolescence, le plaisir, le désir, l'insouciance et la futilité.

Quoique petite dernière d’une famille de quatre enfants, mon enfance fût plutôt solitaire et très tôt se développa en moi le besoin de m’exprimer au travers du dessin et de la sculpture. Mes parents m’accompagnèrent constamment dans cette recherche d’expression.
Autodidacte, je suis abstraite de toute école et le seul professeur que je reconnaisse est Monsieur Fortin, professeur de dessin en 1967-1968 au lycée de Rambouillet, c’est avec lui que je pris mon envol, j’avais 16ans et préparais le concours d’entrée à l’Ecole nationale supérieure des arts appliqués Duperré (frondeuse, je n’y suis restée qu’un an).
En 1971 et 1972, je voyageais en Egypte et au Vietnam : je prenais contact avec une réalité qui me bouleversa : l’injustice de la misère.

1969 – 70 : Technicienne en tapisserie basse-lisse
1970 – 82 : Symbolisme & surréalisme - Dessins – gouaches – encres
1982 – 89 : Expression non figurative & abstraite – Réalisations de compositions alliant divers matériaux de récupération, technique mixte, travail du bois
1989 – 91 : Etude & recherche sur la transparence – Manipulations de matières, utilisation de glacis, de l’aquarelle, pastels et encres
A partir de 1991 : Une thématique – l’être et son essence – au travers d’une recherche réaliste expressionniste :
Expositions à thème - interventions en milieu urbain

Voici mon atelier, enfin l'espace qui m'est accordé car je vis et travaille dans "la salle à vivre" de l'appartement partagé avec trois de mes enfants, un chien et quatre chats...

Nov 2004 à février 2005 : Surcouf Le Pré St Gervais
Préparation d'une expo de groupe "Dites 33" Mai 2005 à Roubaix
Expo "Dites 33" exposition itinérante actuellement au Glaz'art Paris
2005-2006 Projet : un travail sur l'écriture et l'image

Je les refuse