Gerard Gandin

INSPIRATION

Tout comme il existe differentes façons d'employer le mot "nu" ainsi le corps nu peut susciter l'admiration ou la gène car il sert de symbole à des notions opposées. " La beauté et l'indécence " Cela nous permet de ranger la representation du corps nu dans un genre independant remontant au culte antique de la beauté du corps célébré par les maitres de la renaissance. Le nu devient une composante des genres étudiés. On peut relever toute une graduation du nu, de la nudit" sacralisée du Christe de la passion jusqu'a la nudité désinvolte des nymphes, satyres et autre héros mythologique. Cela signifie que la presence d'un corps dévétu, pour ne pas etre indécente, devait etre dictée par le sujet et d'ajouter "avant tout, je ne crée pas une femme, je fais un tableau" Vue sous cette angle, la nudité se débarasse des motivations de sujet et de genre et devient une fonction plastique de l'oeuvre picturale. Le corps est entierement dépouillé des voiles qui dissumulaient la forme d'une expression pure. Le corps se fond dans le bati du tableau. Pour ma peinture totalement artificielle, il partait du plus naturel de tous les etats, de ce qui relie l'homme à la femme, d'abord et avant toutes les différences entre les sexes. Il bannissait de l'apparence des femmes tout ce qui légérement suggestif de la masculinité tandis qu'il supprima chez les hommes les dernieres traces de féminité.













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