Jean-Louis Gaillard
Médecin généraliste à la retraite ( né le 13/05/1956), j’ai embrassé la carrière d’artiste peintre professionnel en 2007.
J’ai toujours dessiné ; vendant mon premier tableau (gouache sur bois) à l’âge de 13 ans contre quelques friandises à un surveillant de collège, je ne fus pas encouragé dans la peinture par mes professeurs d’arts plastiques. Néanmoins, je continuais à crayonner et dessiner pendant toutes mes études médicales.
C’est au contact d’un confrère médecin, aquarelliste local, que j’ai, en 1987 et sur un coup de tête, entrepris de me lancer dans l’aventure picturale. L’aquarelle d’abord avec ses tons pastels et sa rigueur au niveau du dessin. Ce médium me convenait à l’époque car il m’apportait le calme et la sérénité après les journées de travail. Ces premiers travaux furent exposés localement dans le Cher (18) ainsi qu'au cours d'une exposition personnelle (Palais des Congrès, Bourges 18000).
En 2002, ma rencontre avec le peintre J.C Guignardeau des Sables d’Olonne (85) fut une révélation : je découvris l’acrylique. Médium au séchage rapide, il convenait tout à fait à ma formation d’aquarelliste et à l'impatience de mon travail. S’en suivi quelques expositions personnelles et collectives et ce fut en 2007 que je fus découvert par un des hauts lieux d’exposition du Gard : Saint Laurent des Arbres.
2008 fut la consécration de mon travail avec l’exposition d’un de mes tableaux ("la diagonale du fou") au Salon d’Automne de Paris. En 2009 une vente aux enchères m'apporta une cotation au Guide Mayer/ Art Price ("arque en cielle") et je commençais à exposer dans les galeries parisiennes et étrangères (Italie, Belgique, UK, Espagne, Canada).
Personnellement, je pense que la peinture est un dialogue entre les Hommes. Chaque mot, chaque phrase peuvent et doivent être écrites dans toutes les langues possibles pour que l'émotion puisse être véhiculée. L’émotion d’un tableau vient du juste équilibre entre des émotions diverses voire contradictoires qui passent par les couleurs. Ces couleurs je les utilise avec tous les médiums (encre, aquarelle, acrylique) et de tous les styles en fonction du message que j'ai à délivrer. Faisant fi de la cohérence de mon écriture artistique, j'introduis donc peut-être la notion, comme en médecine, de peintre généraliste. Tel un musicien, j'utilise les médiums comme des notes, les styles (cubique, abstrait...) des portées, les thèmes les symphonies : symphonie sur la danse, sur la musique, sur la mer, sur les nus..
Coloriste avant tout, je cherche en tout premier lieu à m'étonner. S'étonner pour étonner les autres, voilà le maître mot. Du moins surprendre l'autre. Créer des ambiances, ne pas s’attacher à tout prix à reproduire in extenso la réalité, voire être dans le symbolisme. C'est ainsi que je me suis tourné petit à petit vers l'abstraction aussi bien symbolique que figurative voire lyrique. C'est l'avantage d'être dépourvu d'école de pensée et de pouvoir laisser parler son instinct.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Jean-Louis Gaillard, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2009 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Jean-Louis Gaillard sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Jean-Louis Gaillard. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
6 oeuvres par Jean-Louis Gaillard (Sélection)
Télécharger en PDFles femmes • 6 oeuvres
Jean-Louis Gaillard
Huile | 24x18,1 in
Jean-Louis Gaillard
Acrylique sur Toile | 31,9x19,7 in
Jean-Louis Gaillard
Acrylique sur Toile de lin | 31,9x25,6 in
Jean-Louis Gaillard
Huile
Jean-Louis Gaillard
Acrylique sur Toile | 24x18,1 in
Reconnaissance
Biographie
Médecin généraliste à la retraite ( né le 13/05/1956), j’ai embrassé la carrière d’artiste peintre professionnel en 2007.
J’ai toujours dessiné ; vendant mon premier tableau (gouache sur bois) à l’âge de 13 ans contre quelques friandises à un surveillant de collège, je ne fus pas encouragé dans la peinture par mes professeurs d’arts plastiques. Néanmoins, je continuais à crayonner et dessiner pendant toutes mes études médicales.
C’est au contact d’un confrère médecin, aquarelliste local, que j’ai, en 1987 et sur un coup de tête, entrepris de me lancer dans l’aventure picturale. L’aquarelle d’abord avec ses tons pastels et sa rigueur au niveau du dessin. Ce médium me convenait à l’époque car il m’apportait le calme et la sérénité après les journées de travail. Ces premiers travaux furent exposés localement dans le Cher (18) ainsi qu'au cours d'une exposition personnelle (Palais des Congrès, Bourges 18000).
En 2002, ma rencontre avec le peintre J.C Guignardeau des Sables d’Olonne (85) fut une révélation : je découvris l’acrylique. Médium au séchage rapide, il convenait tout à fait à ma formation d’aquarelliste et à l'impatience de mon travail. S’en suivi quelques expositions personnelles et collectives et ce fut en 2007 que je fus découvert par un des hauts lieux d’exposition du Gard : Saint Laurent des Arbres.
2008 fut la consécration de mon travail avec l’exposition d’un de mes tableaux ("la diagonale du fou") au Salon d’Automne de Paris. En 2009 une vente aux enchères m'apporta une cotation au Guide Mayer/ Art Price ("arque en cielle") et je commençais à exposer dans les galeries parisiennes et étrangères (Italie, Belgique, UK, Espagne, Canada).
Personnellement, je pense que la peinture est un dialogue entre les Hommes. Chaque mot, chaque phrase peuvent et doivent être écrites dans toutes les langues possibles pour que l'émotion puisse être véhiculée. L’émotion d’un tableau vient du juste équilibre entre des émotions diverses voire contradictoires qui passent par les couleurs. Ces couleurs je les utilise avec tous les médiums (encre, aquarelle, acrylique) et de tous les styles en fonction du message que j'ai à délivrer. Faisant fi de la cohérence de mon écriture artistique, j'introduis donc peut-être la notion, comme en médecine, de peintre généraliste. Tel un musicien, j'utilise les médiums comme des notes, les styles (cubique, abstrait...) des portées, les thèmes les symphonies : symphonie sur la danse, sur la musique, sur la mer, sur les nus..
Coloriste avant tout, je cherche en tout premier lieu à m'étonner. S'étonner pour étonner les autres, voilà le maître mot. Du moins surprendre l'autre. Créer des ambiances, ne pas s’attacher à tout prix à reproduire in extenso la réalité, voire être dans le symbolisme. C'est ainsi que je me suis tourné petit à petit vers l'abstraction aussi bien symbolique que figurative voire lyrique. C'est l'avantage d'être dépourvu d'école de pensée et de pouvoir laisser parler son instinct.
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1956
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Jean-Louis Gaillard
exposition "de la Camargue à l'abstrait"
hall de la mairie 30620 Uchaud
38 toiles aquarelles et encres retraçant mon parcours artistique qui balaye le figuratif pour aller vers l'abstrait.
ombres et reflets
Agence Stéphane Plaza Immobilier 23 Avenue Jean Jaurès 30900 Nîmes Jean-Louis Gaillard : 06 52 22 35 18 Stéphane Plaza immobilier : 04 66 84 14 80
exposition de mes toiles abstraction lyrique à la spatule et au couteau
Article
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exposition "Camargue et abstrait"
hall de la mairie, 144 avenue Robert de Joly, 30620 Uchaud
une revue de mes encres de chine sur la région Languedoc qui m'a accueilli il y à 13 ans.
exposition collective galerie Art Fresque Povera, Sommières (30250)
6 Bd Ernest François, 30 Sommières 30250
17 artistes français réunis à la galerie Art Fresque Povéra pour y montrer leurs derniers travaux. J'y expose mes "petits formats cubiques"
Art en Capital
Paris
sous la verrière du Grand Palais, j'exposais dans le Salon de la peinture à l'eau et du dessin ainsi que sous la bannière des indépendants
Jean-Louis Gaillard décroche le 1er prix du jury au 24e salon de Poulx
1er prix du jury après 1 année sabbatique consacrée à la réflexion et au travail sur les reflets de la ville- nature à la spatule et brosse
Rosi Raneri se penche sur mes cubiques
Petits formats cubiques
La visibilité des idées
La nouvelle série picturale de Jean-louis Gaillard révèle des expressions artistiques singulières qui appartiennent à un langage tout à fait contemporain. Une telle production présente et explicite une évolution stylistique où s’expriment différents langages visuels.
Son regard s’applique à saisir des visions intérieures inconscientes et, en même temps,
des décors qui possèdent des fragments de réel.
Nous trouvons le foisonnement d’une palette d’émotions, de ressemblances et d’attitudes humaines. Ainsi, à l’intérieur des toiles, se déroulent de singuliers spectacles d’une réalité presque quotidienne qui se marient à l’imaginaire et à ses sensations.
De la même façon, s’entrecroisent des références au classicisme et à la Renaissance (en
particulier pour les proportions du corps), aux maîtres historiques du cubisme et, surtout,
à la période contemporaine. Nous trouvons des idées très évocatrices de réflexion sur la société dans laquelle nous vivons.
Gaillard représente une typologie d’art qui se projette vers le futur. Le tout est transmis par une ligne graphique sobre et élégante qui produit et renferme des oppositions schématiques
où prévalent des puretés formelles et des chromatismes exprimés en de fascinantes et vibrantes tonalités. Il décompose et recompose la réalité et la nature environnante, l’élabore selon sa perception intime.
Il y a un crescendo de lignes et de formes géométriques qui englobent les sujets auxquels elles se confrontent, génèrent des compénétrations, des échos, des rappels, en jouant dans des oppositions de facettes. A ce propos, est exemplaire l’œuvre « Martinique » où la régularité des formes s’exprime surtout par des traits aussi bien curvilignes que parfois plus durs.
Douceur et consistance cohabitent dans toutes ses œuvres et, en échangeant leurs aspects dans un même lieu, elles s’opposent pour créer ensemble de parfaites harmonies qui marquent les silhouettes et les physionomies de la figure humaine. En observant cette série de travaux de
L’artiste, nous percevons comme un crescendo musical : chaque couleur et chaque forme deviennent des notes particulières qui transportent nos impressions et notre émotivité vers de douces mélodies.
La construction linéaire représente le dessin, la description figurative. Composée d’un trait noir et fin (qui parfois devient plus incisif pour donner davantage de relief et de sens), elle grave de façon sinueuse en dessinant avec une extrême douceur la représentation picturale. Chaque élément ou objet décrit trouve son prolongement et sa compénétration dans l’espace environnant. Même le fond de l’œuvre gagne de la valeur, chaque chose a son importance.
Dans « Un soir d’été », les notes musicales deviennent de pures visions comme les émotions, tout devient tangible, tout peut être représenté : même les idées. Selon Paul Klee « l’art ne reproduit pas ce qui est visible mais rend visible ce qui ne l’est pas toujours »
Gaillard perçoit cette technique comme une forme où manifester des idées qui trouvent leur place dans des espaces métaphysiques. Chaque œuvre devient un bijou précieux où sont enchâssées toutes les pierres de ses pensées. Ce sont des poèmes visuels, entre animé et inanimé, où sont présents des contrastes extrêmes mais reliés avec harmonie.
L’art figuratif cohabite ainsi avec l’abstraction grâce à des points d’union et de rencontre.
L’artiste développe un langage visuel symbolique pour célébrer l’aspect esthétique de la réalité, du milieu environnant et de la figure humaine, au moyen de tons vifs et intenses qui captent l’attention de l’observateur.
La couleur se matérialise et se concrétise sur des formes et sur des lignes. Le blanc est le point de départ où l’on sent le maximum de lumière et de calme. Du centre où dominent les silhouettes claires des personnes représentées, partent en effet des couleurs vives de tons chauds et froids : équivalent de la force des couleurs de l’expressionnisme. Cette augmentation de degré de la couleur donne de la profondeur perspective à toute la composition.
Les personnages qui animent ses œuvres sont repris dans des attitudes sociables, dans leurs habitudes quotidiennes. Les comportements humains s’unissent à l’imaginaire et deviennent prétexte à réflexion sur l’existence.
Rêve et réalité créent un espace créatif presque métaphysique. La toile est comme une énorme scène où se produisent des évènements où les individus sont protagonistes : mendiants, choristes, gens qui jouent et dialoguent, qui se trouvent sous un réverbère ou dans un bar.
Ce sont des épisodes racontés avec des profils et des tonalités cubistes où l’on sent continuellement une fine lumière solaire dont on aperçoit toujours les reflets et la joie de vivre, l’amour de la vie.
La lumière est rendue par la limpidité des incarnats des personnages. Ceux-ci représentent la part la plus lumineuse de l’œuvre, ils donnent du relief et dirigent le regard de l’observateur. La transparence traverse de façon tonale tous les espaces géométriques. Le thème de l’échiquier est récurrent, comme un lieu infini, un tapis de contrastes où se déroule la vie.
Dans « Défi du monde », l’homme se confronte, dans une attitude de défi, au monde. Il est exemplaire de pouvoir observer l’implication des sujets et leur participation au fond et au monde environnant. Une telle lecture, qui part du niveau chromatique, se répand du centre de l’œuvre vers l’extérieur en implications perspectives de tonalités toujours plus intenses. On ressent un fort sentiment d’appartenance au monde et à la nature comme partie intégrante de l’homme. Les personnages sont le présage de ce qui arrive alentour, leur identité prend vite forme. Chaque couleur est représentée et vit en parfaite osmose dans la composition.
Ses peintures expriment joie de vivre, mouvement, dynamisme, vie, croissance, émotions, habitudes et comportements humains.
Nature et intellect se confrontent, créant une recherche purement intellectuelle. La force de son art est l’évolution, le devenir, la vie et la lumière solaire qui se transmet, réfléchie sur la peau des profils humains.
L’artiste présente ainsi au public les progrès des changements de son « modus operandi » et son engagement constant à conserver les caractéristiques particulières de son œuvre : couleur, vivacité, gaieté et sympathie.
C’est un projet qui ouvre de nouveaux espaces et de nouvelles formes d’expression à sa carrière artistique, en offrant à cette dernière, de nouveaux horizons.
Rosi Raneri, critique d’art
le "rondisme" vu par Antoine Antolini
Autant un style qu'un mouvement pictural à l'instar du peintre Jean-Louis GAILLARD, son fondateur, le "Rondisme" veut s'inscrire, entre-autres, dans une logique de post-cubisme, au-delà des apports des formes circulaires d'un Delaunay, ou tubulaires de Fernand Léger. L'artiste s'efforce, avec succès, de développer une nouvelle esthétique européenne, positionnant les graphismes et les couleurs comme autant d'éléments essentiels. Avec une modernité ayant su intégrer les démarches de l'abstraction lyrique, c'est à partir de courbes et de plans convergents vers l'expression du motif, que GAILLARD accompagne le spectateur, dans une autre dynamique du Beau, d' équilibres de formes en tonalités vives... Comme à pu l' évoquer Cézanne, si tout tend à la rotondité dans la Nature - de la pomme... à tous les cosmo-morphismes - Jean-Louis GAILLARD propose, quant à lui, une formulation qui libère le sujet du plan de la toile, par l'élaboration d'architectures atypiques; Il a su exprimer la tendance naturelle des éléments du sujet à leur propre auto-reconstruction en image. Jean-Louis GAILLARD révèle ainsi comment maîtriser la mémoire de forme des composants objectifs du figuratif après les avoir rendus abstraits. Jeux de tri-dimensionnalités, synoptisme, insight, Jean-Louis GAILLARD, tout en sauvegardant l'existant de notre berceau culturel artistique, innove avec pertinence aujourd'hui un travail totalement différencié internationalement, de la production picturale américaine et asiatique. Antoine Antolini - Pôle d'Exposition Toulon Côte-d'Azur (Août 2010)
Version anglaise:As much a style as a pictural trend, and following the example of the painter Jean-Louis GAILLARD, his founder, "Roundism" wants to meet a post-cubism logic, beyond the contributions of Delaunay's circular shapes, or Fernand Léger's tubular ones. The artist successfully tries to develop a new European aesthetics, using graphism and colours as essential elements. With a modernity that integrates the approaches of lyric abstraction, Gaillard drives the spectators from curves and convergent planes towards an expression of the pattern, through another dynamics of Beauty, of shape equilibrium and of tone brightness. As evoked by Cezanne, as everything in Nature tends to roundness - from apples to all cosmo-morphisms- Gaillard proposes, as for him, a formulation that frees the subject from the painted surface, through an elaboration of atypical architectures. He was able to express the natural tendency of the elements of the subject to a self-reconstruction of their own image. This is why Jean-Louis Gaillard reveals how to master the shape memory of the objective components of reality after making it abstract. Games of three-dimensionalities, synoptism, insight, Jean-Louis Gaillard, while safeguarding the substance of our artistic and cultural cradle, innovates nowadays quite a relevant work, differenciated from american and asiatic pictural production. Antoine Antolini - Pôle d'Exposition Toulon Côte-d'Azur (Août 2010)
un critique d'Art se penche sur mon travail en 2007
Jean-Louis Gaillard
« J’ai voulu être un peintre de la joie », écrit Jean-Louis Gaillard. Médecin de métier, il vire sa cuti et devient peintre.
Depuis ses premières aquarelles dans les années’80 et jusqu’à ses expositions dans les salons parisiens dans les années 2000, son engagement artistique le guide vers un choix surprenant, «le papillonnage».
Au lieu de s’en tenir à seul style et le développer, il virevolte. Emporté par l’élan cubiste, il réalise des volumes. En peignant des toiles abstraites il éprouve la gestualité, la sensualité de la matière comme le plaisir cloisonnant et rigoureux de la géométrisation et le vertige de la couleur. L’atmosphère ingénue et les contours simplifiés lui sont inspirés par la peinture naïve : « Ifs et Oliviers », « Champêtre ».
Quant à l’observation de la réalité Jean-Louis Gaillard la suggère, en joue et enfin il triche.
Ses toiles figuratives évoquent les souvenirs des endroits aimés, des sentiments éprouvés, vécus. Les symboles de la mémoire s’incarnent dans des œuvres proches de l’imagerie populaire parce que directes et parlantes : « Ficelle », « Manuscrit ».
Certaines sont conçues délibérément comme des cartes postales à l’ancienne. Le nom de l’endroit décrit y est inscrit «Plage de Préfailles» par exemple. Le lettrage, un peu désuet, un peu tremblotant dégage une nostalgie intime, proustienne.
D’autres relatent des ambiances. Un vieillard assis sur un banc et un chat longeant les murs crépis d’une maison aux volets rouges évoquent l’atmosphère nonchalante d’une petite ville de province.
Dans « Jazz dans le vent », l’atmosphère est moite. On se croirait dans un café mexicain. Les musiciens bien campés sur leurs jambes semblent battre la mesure avec le poids de leurs corps, les énormes bras des ventilateurs suspendus au plafond tournent continuellement.
Le plaisir, le bonheur, ou l’instant fugitif de la découverte marque l’esprit de ces œuvres, comme des sentiments envahissants, s’évanouissant aussitôt et que l’on voudrait éprouver encore et encore.
L’aquarelle lui va bien : « Cheval fou » mais surtout « La cage ». À la fois drôle et brutale elle est croquée, légère, aérée, énigmatique, poétique. L’expressionnisme aussi lui va bien. On aimerait voir plus de toiles dans l’esprit de celle intitulée « Le Regard ».
Les envolées de l’imagination ou les pulsions de l’inconscient ne l’intéressent pas.
Il part de la réalité. Elle est pour lui avant tout spectacle. Non pas n’importe quel spectacle. Les paysages lui permettent l’évasion et les descriptions colorées à perte de vue. La mer avec ses vagues et ses bateaux tantôt en temps de tempête tantôt d’accalmie, un peu à la manière des Romantiques, quand les mouvements de l’âme correspondent avec les images que lui offre la nature.
Il peint aussi cette autre réalité qui réjouit et qui console, apanage de la musique, de la danse et de la beauté des corps féminins.
Si Jean-Louis Gaillard ne cherche pas à inventer des images, ou bien très peu «Death’s Death » il semble vouloir transformer ce qu’il voit, donner au morceau choisi de réalité une lumière subjective, onirique, la sienne. Enfin il triche... « J’aime peloter un tableau ...Passer ma main dessus ...Peindre des êtres tels des beaux fruits » écrivait Auguste Renoir. Plus visuel que son célèbre prédécesseur, Jean-Louis Gaillard interprète les formes féminines à travers des ombres et des lumières. Ses femmes sont pleines et spectrales. La stylisation du corps dans « La boule de Cristal » et « Femme pétale » ajoute à l’œuvre une valeur graphique telle l’impacte d’une d’affiche.
Si par moments quelques démons rentrent subrepticement dans les pinceaux de l’artiste et les détournent vers un certain expressionnisme, Jean Louis Gaillard demeure ce qu’il veut être, le chantre de la tendresse et de la joie.
Ileana Cornea Paris novembre 2009
un critique d'Art se penche sur mon travail abstrait
Jean-louis Gaillard, l’art antalgique
Comme un cataclysme émotionnel initié par la puissance de la couleur, la peinture de Jean-louis Gaillard réjouit.
Le trait est propulsé par le couteau et la spatule. Des aplats libres, plus ou moins géométriques et rectangulaires se confondent sous l’huile et l’acrylique pour donner naissance à une œuvre d’abstraction lyrique sur grand format.
C’est l’eau et ses flux qui se trouvent au cœur de cette dernière série.
« Je cherche d’abord à reproduire les reflets de l’eau. L’eau des zones urbaines comme celle de la pleine nature. Avec le reflet d’un building ou d’un arbre, Je dérive jusqu’à trouver l’équilibre harmonieux. L’abstrait est une évolution logique et instinctive. Je voulais m’éloigner des techniques figuratives du dessin. J’y suis arrivé petit à petit en épurant » confie l’artiste.
Noyé entre le contrôle et l’aléatoire, le mouvement est généralement linéaire, parfois horizontal, absorbant un horizon indéfini, parfois vertical sous les ondées d’une pluie hors du temps.
Jean-louis Gaillard nous transporte aux confins d’une synesthésie aux correspondances sensibles. Un réseau de lignes qui détermine un ensemble aux accents cadrés, organisés. On pense aux images quadrillées de Paul Klee qui permettaient « d’extraire des moments troubles de la perception, qui seule détermine la relativité des choses extérieures, une idée abstraite de l’objet qui puisse s’exprimer par une représentation globale. » *
Les fragments au caractère sériel construisent la dimension spatiale de la toile. A la lisière de l’explicite et de l’opacité, entre apparition et disparition, la forme, jamais figée est au service de la couleur, vive et enchantée.
Le choix de la palette, l’utilisation des contrastes confère une force expressive. Spontanée et immédiate, l’émotion naît sans questionnement.
L’artiste était médecin généraliste avant de se consacrer à la peinture. Sa prescription reste lisible sur toile.
« L’art est thérapeutique pour le spectateur comme pur le peintre. C’est un moyen d’exprimer ma joie de vivre et ma sérénité. J’ai toujours peint dans mes plus grands moments d’enthousiasme et jamais quand j’allais mal » poursuit-il. Curateur du champ coloré, Jean-louis Gaillard nous soulage. Son art est un merveilleux antalgique qui fait du bien. Caroline Canault.
* Christian Geelhaar, Paul Klee et le Bauhaus, éditions Ides et Calendes, Neuchâtel 1972.
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Art'Aimargues
Salle Georges Brassens
Communiqué de presse
les couleurs du printemps
34 Rue Auguste Moutin, 13300
27 artistes se retrouvent pour faire découvrir cette nouvelle galerie qui s'ouvre à Salon de Provence. Des artistes de renom et cotés comme des artistes moins connus.