Frédéric Bennaï

Le livre de Frédéric BENNAÏ " Les loges du social" va bientôt sortir.

Les loges du social de Frédéric BENNAÏ

Références : 3C0094

Quatrième de couverture :

Un voyage dans le milieu professionnel des services de l’Aide Sociale à l’Enfance. Le personnage central, un travailleur social, se remémore des situations vécues et peu à peu se laisse emporter dans une forme d’irrationalité.

Les histoires familiales deviennent de plus en plus insupportables, violentes et envahissantes. Il essayera, sans succès, d’échapper à ses obsessions.

Plus un cri qu’un écrit, ce travail pose la question des limites à l’investissement professionnel dans les métiers du social et de l’aide à la personne.

Présentation de l’auteur :

Depuis plus de vingt ans, Frédéric BENNAÏ, travailleur social, chargé de prévention puis chef de service dans le cadre de la protection de l’enfance, a suivi de nombreuses familles en difficultés. Il a toujours été sensible à la question de l’éthique et à la notion de juste à distance que chaque professionnel devait adopter face à un public traversé par de multiples souffrances.

Ce livre retrace une véritable immersion dans les services sociaux. Une vision singulière du travail et de la délicate et violente mission des travailleurs sociaux aujourd’hui face à des usagers de plus en plus marginalisés et fragilisés par la société.

Ce premier livre, permet à l’auteur, de mettre en lumière de manière romancée mais réelle, à une époque où l’on évoque fréquemment le burn out, l’épuisement professionnel auquel se trouvent confrontés les travailleurs sociaux.

En ces temps assez particulier faites donc attention " le hibou voit tout" mais comme on me l'a appris enfant, il voit tout, entend tout, mais jamais ne répète, un confident sur pattes, un confident sur toile qui nous réconcilie avec les autres car il comprend simple spectateur de ce que nous lui proposons, il ne juge pas, il voit et écoute simplement....

La photographie ne fait apparaitre les craquelures de la vie dans les toiles et l'utilisation de produit du batiment comme le mortier batard qui permet à la peinture à l'huile de s'inscire dans un décor plus animal, dans la brulalité et l'acidité du ciment

Très marqué par les exactions proférées contre le peuple africain et les guerres fratricides dont j'ai pu être le témoin par procuration, par la rencontre de personnes marquées à vie dans leur corps, détruit dans leur tête. J'ai demandé à Henri de me laisser un peu afin d'exprimer mon ressenti a travers de ces toiles qui se veulent avant tout respectueuse de souffrance de l'autre.

Henri continu son aventure voyeuriste en m'accompagnant dans les traces de mon couteau. De plus en plus critique, il devient dur et impose ses choix. Toujours prêt à partir à la mer, il se plaint du béton dns lequel je l'enferme parfois. Je crois qu'il n'aime pas. je lui ai pourtant poposé de fuir et lui ai montré son enfant en devenir mais il reste muet quant à mes tentatives de le normaliser. Il résiste, alors j'ai décidé de vous le présenter une fois encore confronté à son attente souvent stérile mais emplie de rêveries farfelues qu'il m'impose en peinture...

Henri se promène seul dans les toiles, il observe de façon lointaine et détachée le couteau affolé par la toile. Souvent, il invective face à se déferlement de mouvement,s ses essais multiples dont il reste l'ultime essai, cet essai fatigué qui rapelle que la toile a encore gagné. Henri n'en a que faire, il sait qu'il sera présent, presque rigolard de ces cruelles tentatives de faire vivre l'huile.Henri se promène dans mes toiles, il observe et se marre, henri s'assoit sur mes toiles, il se marre et observe.

F.BENNAÏ

Du béton à la mer, de la mer au béton entre enfermement stérile et infini démeusuré faire face à la petitesse de soi, à la fonction raisonnée de l'homme porté par les flots, contraint par le ciment, vague bouteille auto jeté dans l'attente contrariée... 

Si demain avait un sens, il y aurait surement un panneau. Longtemps en sens interdit de par le graph et les aérosols, j'ai regardé les murs vieillirs avec moi. Cet art extérieur m'a permis de voir la ville se détruire au rythme de mes années.

Aujourd'hui, je suis un villageois du béton. Enfermé dans un espace limitant m'obligeant à rendre grâce à la cité pour pouvoir la comprendre. Quête sans fin que Brel ose à nous rappeler. Quête enfermante, aliénante mais souvent jouissive comme un acte thérapeutique permettant de banaliser les pôles.