Toutes les oeuvres de Valérie Voinchet
The Garden of Delights • 15 oeuvres
Voir toutThe towers players - Les joueurs de tours 2011 • 8 oeuvres
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Un polyptyque constitué de 4 tableaux, chacun mesurant 1 mètre x 1 mètre, peints en 2010-2011 sur toile[...]
Un polyptyque constitué de 4 tableaux, chacun mesurant 1 mètre x 1 mètre, peints en 2010-2011 sur toile à l’acrylique et huile.
Quatre tableaux, dans lesquels je propose une suite « chronologique » dans l’histoire de la création architecturale de l’homme depuis son origine jusqu’à nos jours.
L’homme est un joueur d’échecs
Chaque tableau met en scène deux personnages assis à une table.
Ils contemplent la pièce unique d’un jeu imaginaire s’apparentant à une partie d’échecs.
Chaque personnage symbolise un des accueils réservé à la création que j’ai dépeint dans ses extrêmes : l’enthousiasme versus le doute !
Un enfant est présent de manière atemporelle à leur table. Il représente l’innocence constante qui le caractérise.
Cet enfant n’est pas uniquement un lien visuel entre les tableaux ; il permet également d’appréhender ou de rappeler ce que nous savons de la postérité de ces créations.
Pourquoi des Tours ? parce que toutes celles que j’ai retenues évoquent l’éternelle démesure de l’homme dans son rapport à la création.
Aucun de mes personnages n’est le fruit du hasard :
Mon travail n’est pas seulement basé sur des références historiques mais aussi sur d’importantes étapes de l’histoire de l’art.
À cet effet, j’ai effectué des emprunts ciblés dans différents tableaux de Maîtres ou évoqué des physionomies phares qui ponctuent cette histoire : Peter Bruegel l’Ancien, Caravage, Rodin, Brunelleschi, Honoré Daumier, Marcel Duchamp et Damien Hirst.
L’enfant, ou l’arbitrage des joueurs
Babel : le Déluge révélé dans une confrontation biblique
Le Duomo : une réflexion entre modernisme et l’humanisme
Les Twin Towers: au cœur du 11 septembre…
Burj Khalifa : une rencontre artistique au sommet d’une économie globale
Comment Nous recevons la création ?
Dans ce polyptyque un seul tableau inverse la place des joueurs « positifs » et « négatifs ». Cette inversion de la composition est intentionnelle et me permet de faire ressortir mon point vue quant à ma confiance en l’avenir de la création. Dans ce tableau en question, Picasso nous regarde : peut-être aurait-il foi en nous, en tant que potentiels futurs créateurs ?
La nappe blanche
Tout au long des tableaux, ce blanc immaculé de la nappe symbolise la page blanche devant laquelle se trouve toute la création humaine….
Quatre tableaux, dans lesquels je propose une suite « chronologique » dans l’histoire de la création architecturale de l’homme depuis son origine jusqu’à nos jours.
L’homme est un joueur d’échecs
Chaque tableau met en scène deux personnages assis à une table.
Ils contemplent la pièce unique d’un jeu imaginaire s’apparentant à une partie d’échecs.
Chaque personnage symbolise un des accueils réservé à la création que j’ai dépeint dans ses extrêmes : l’enthousiasme versus le doute !
Un enfant est présent de manière atemporelle à leur table. Il représente l’innocence constante qui le caractérise.
Cet enfant n’est pas uniquement un lien visuel entre les tableaux ; il permet également d’appréhender ou de rappeler ce que nous savons de la postérité de ces créations.
Pourquoi des Tours ? parce que toutes celles que j’ai retenues évoquent l’éternelle démesure de l’homme dans son rapport à la création.
Aucun de mes personnages n’est le fruit du hasard :
Mon travail n’est pas seulement basé sur des références historiques mais aussi sur d’importantes étapes de l’histoire de l’art.
À cet effet, j’ai effectué des emprunts ciblés dans différents tableaux de Maîtres ou évoqué des physionomies phares qui ponctuent cette histoire : Peter Bruegel l’Ancien, Caravage, Rodin, Brunelleschi, Honoré Daumier, Marcel Duchamp et Damien Hirst.
L’enfant, ou l’arbitrage des joueurs
Babel : le Déluge révélé dans une confrontation biblique
Le Duomo : une réflexion entre modernisme et l’humanisme
Les Twin Towers: au cœur du 11 septembre…
Burj Khalifa : une rencontre artistique au sommet d’une économie globale
Comment Nous recevons la création ?
Dans ce polyptyque un seul tableau inverse la place des joueurs « positifs » et « négatifs ». Cette inversion de la composition est intentionnelle et me permet de faire ressortir mon point vue quant à ma confiance en l’avenir de la création. Dans ce tableau en question, Picasso nous regarde : peut-être aurait-il foi en nous, en tant que potentiels futurs créateurs ?
La nappe blanche
Tout au long des tableaux, ce blanc immaculé de la nappe symbolise la page blanche devant laquelle se trouve toute la création humaine….
The birth of Rome - La Naissance de Rome • 1 oeuvre
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La naissance de Rome
Année de création 2009 – 2010
Acrylique, huile et sable sur toile
Dimensions :[...]
La naissance de Rome
Année de création 2009 – 2010
Acrylique, huile et sable sur toile
Dimensions : 2m x 3,50 m
Un sujet pour faire le lien avec notre histoire contemporaine
Un panorama de toute l’histoire de la fondation de Rome : voilà le vaste programme que j’ai entrepris sur cette toile !
Pour ce faire, j’ai réuni les deux légendes fondatrices :
celle des Grecs qui attribuaient la fondation de Rome à un descendant d’Enée et des Troyens rescapés de la guerre de Troie.
et celles d’anciens récits romains qui évoquaient Latinius, roi des Latins et beau-père d’Enée, comme étant le fondateur de la Cité au 8èm siècle avant notre ère. Le plus célèbre de ces récits étant l’œuvre de Tite-Live (-57 à 17).
De toutes ces légendes, j’ai articulé une synthèse qui sert de trame à mon tableau.
La forme « narrative » de mon tableau relève de notre conception judéo-chrétienne du temps qui, par l’histoire du Christ, se déroule avec un début et une fin…
Celle ci s’oppose à la notion extrême orientale du temps qui est basée sur le cycle, celui de la nature, que j’évoque ici en inscrivant les jumeaux dans un cercle.
Dans la légende, Remus est tué pour avoir franchi le sillon sacré ; cet acte revêt une symbolique double : d’une part, il fait référence à l’adage romain « insociabile regnum » du pouvoir qui ne se partage pas. D’autre part, il évoque la défense de son territoire par l’homme et, par voie de conséquence, l’intégration ou non de l’étranger.
Les jumeaux les plus célèbres de l’Histoire….
Romulus et Remus jouent devant une grotte qui fait directement référence à la découverte en 2007 par des archéologues italiens, des grottes sacrées sur le mont Palatin. C’est le point central de mon tableau. Près des jumeaux, la Louve permet de les identifier clairement.
Unanimité sur l’ascendance des jumeaux : Énée, un lointain parent
Pour le représenter dans mon tableau, j’ai emprunté à l’œuvre de Carle van Loo le trio Anchise- Enée -Ascagne lors de leur fuite de la ville de Troie en feu.
Vénus et Mars, aussi dans l’arbre généalogique
L’évocation d’Enée n’allait pas sans celle de Vénus, sa mère, que j’ai empruntée à Sandro Botticelli.
Le dieu Mars, également parent des jumeaux, est présent dans mon tableau ; ce personnage est tiré d’une œuvre de Pierre Paul Rubens.
Les parents adoptifs des jumeaux dans les fonctions que leur attribuent les légendes
J’ai imaginé les parents adoptifs des jumeaux dans les fonctions que leur attribuent les légendes. Pour leur représentation respective, j’ai puisé dans l’œuvre de Luca Signorelli pour le berger Faustulus, et dans celle d’Edouard Manet pour son épouse.
Les mythes fondateurs de la cité
Pour ce qui est des évènements liés au mythe fondateur de la ville, j’ai cité l’œuvre de Nicolas Poussin qui retrace l’enlèvement des Sabines.
C’est enfin dans l’œuvre de Jacques Louis David que j’ai puisé la représentation du serment des Horaces à leur père d’aller se battre jusqu’à la mort contre les Curiaces pour défendre Rome. Dans mon tableau, ils prêtent un serment symbolique et atemporel sur le buste de l’empereur Jules César, qui vécut au 1er siècle avant notre ère, donc environ six siècles après la guerre entre Rome et Albe.
Année de création 2009 – 2010
Acrylique, huile et sable sur toile
Dimensions : 2m x 3,50 m
Un sujet pour faire le lien avec notre histoire contemporaine
Un panorama de toute l’histoire de la fondation de Rome : voilà le vaste programme que j’ai entrepris sur cette toile !
Pour ce faire, j’ai réuni les deux légendes fondatrices :
celle des Grecs qui attribuaient la fondation de Rome à un descendant d’Enée et des Troyens rescapés de la guerre de Troie.
et celles d’anciens récits romains qui évoquaient Latinius, roi des Latins et beau-père d’Enée, comme étant le fondateur de la Cité au 8èm siècle avant notre ère. Le plus célèbre de ces récits étant l’œuvre de Tite-Live (-57 à 17).
De toutes ces légendes, j’ai articulé une synthèse qui sert de trame à mon tableau.
La forme « narrative » de mon tableau relève de notre conception judéo-chrétienne du temps qui, par l’histoire du Christ, se déroule avec un début et une fin…
Celle ci s’oppose à la notion extrême orientale du temps qui est basée sur le cycle, celui de la nature, que j’évoque ici en inscrivant les jumeaux dans un cercle.
Dans la légende, Remus est tué pour avoir franchi le sillon sacré ; cet acte revêt une symbolique double : d’une part, il fait référence à l’adage romain « insociabile regnum » du pouvoir qui ne se partage pas. D’autre part, il évoque la défense de son territoire par l’homme et, par voie de conséquence, l’intégration ou non de l’étranger.
Les jumeaux les plus célèbres de l’Histoire….
Romulus et Remus jouent devant une grotte qui fait directement référence à la découverte en 2007 par des archéologues italiens, des grottes sacrées sur le mont Palatin. C’est le point central de mon tableau. Près des jumeaux, la Louve permet de les identifier clairement.
Unanimité sur l’ascendance des jumeaux : Énée, un lointain parent
Pour le représenter dans mon tableau, j’ai emprunté à l’œuvre de Carle van Loo le trio Anchise- Enée -Ascagne lors de leur fuite de la ville de Troie en feu.
Vénus et Mars, aussi dans l’arbre généalogique
L’évocation d’Enée n’allait pas sans celle de Vénus, sa mère, que j’ai empruntée à Sandro Botticelli.
Le dieu Mars, également parent des jumeaux, est présent dans mon tableau ; ce personnage est tiré d’une œuvre de Pierre Paul Rubens.
Les parents adoptifs des jumeaux dans les fonctions que leur attribuent les légendes
J’ai imaginé les parents adoptifs des jumeaux dans les fonctions que leur attribuent les légendes. Pour leur représentation respective, j’ai puisé dans l’œuvre de Luca Signorelli pour le berger Faustulus, et dans celle d’Edouard Manet pour son épouse.
Les mythes fondateurs de la cité
Pour ce qui est des évènements liés au mythe fondateur de la ville, j’ai cité l’œuvre de Nicolas Poussin qui retrace l’enlèvement des Sabines.
C’est enfin dans l’œuvre de Jacques Louis David que j’ai puisé la représentation du serment des Horaces à leur père d’aller se battre jusqu’à la mort contre les Curiaces pour défendre Rome. Dans mon tableau, ils prêtent un serment symbolique et atemporel sur le buste de l’empereur Jules César, qui vécut au 1er siècle avant notre ère, donc environ six siècles après la guerre entre Rome et Albe.
The genesis or Getting out of the Chaos • 1 oeuvre
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La Genèse ou Sortie du Chaos
Dans cette toile de 2m x 1m75, j’ai rassemblé les trois premières générations[...]
La Genèse ou Sortie du Chaos
Dans cette toile de 2m x 1m75, j’ai rassemblé les trois premières générations du monde mythologique Greco-Romain. Une sorte de portrait de famille avec Gaia et Ouranos, puis Saturne et Cybèle, pour arriver aux six premiers dieux Olympiens. Sont également présents, dans un souci de parité, des Titanides et des Géants, ainsi qu’un Hécatonchire et un Cyclope.
Pour la petite histoire…
Au début du monde il n’y avait ni divinité ni matière, rien qu’un énorme vide que l’on appelle communément le Chaos. Le Chaos s’est divisé en deux puissances : Nyx et Erèbe, respectivement la nuit, qui deviendra le ciel étoilé, et les ténèbres souterraines. Elles même, créent le Jour et la Terre.
Cette dernière, Gaïa, enfantera Ouranos qu’elle prendra ensuite comme époux.
A eux deux, ils auront une progéniture nombreuse et variée constituée notamment de Titans, de Géants et de Monstres.
C’est d‘un Titan, que viendra la première remise en question du pouvoir dans l‘histoire du monde. Saturne, le plus ambitieux d‘entre eux, est armé d’une faucille par Gaïa, qui souhaite s’affranchir de son mari. Ainsi armé, il castre Ouranos, prend la direction du monde et épouse Cybèle.
Afin de ne pas subir le même sort qu’il a infligé à son père, Ouranos avale ses enfants. En mal de maternité, Cybèle cache son sixième rejeton, Jupiter, et fait avaler une pierre à Saturne, que le dieu dévore croyant ingurgiter son enfant. Jupiter, mis en sécurité, est élevé par ses tantes et nourri par une chèvre. Devenu homme, il reproduit l’histoire et renverse son père en prenant la tête d‘une coalition de Géants, eux-même insatisfaits par la domination de Saturne. C’est la première guerre de l’histoire, la Titanomachie qui sonne le glas de l’empire des dieux chthoniens. Après avoir vaincu Saturne, Jupiter lui fera vomir ses 5 frères et sœurs et l’exilera dans un pays lointain. Atlas, l’un des Titans les plus difficiles à terrasser fera l’objet d’une punition spéciale et sera condamné à porter en permanence sur ses épaules la voûte du ciel.
Enfin réunis, les six dieux s’installent sur le Mont Olympe et vivent dans l’oisiveté sous la gouverne de Jupiter. Les Géants, frustrés à nouveau de n’avoir pas obtenu davantage de pouvoir attaquent l’Olympe par surprise. C’est la deuxième guerre de l’histoire : la Gigantomachie. les dieux olympiens sont en passe de perdre la guerre à cause de leur infériorité numérique. C’est alors que Jupiter emploie pour la première fois une arme infaillible : la foudre. Jupiter vainqueur décide cette fois de partager le pouvoir du monde avec ses frères : il conserve la régence mais affecte Neptune au royaume des mers et Pluton au royaume souterrain qui deviendra, après la création de l’homme, l’empire des morts.
Mon Tableau
Constitué de portraits, la toile rappelle l’histoire et, par le jeux des regards, évoque les relations entre les dieux. Ouranos embrassant Gaïa symbolise la naissance des deux humains. En contrebas, leurs enfants Saturne et Cybèle. Lui, affiche le sourire forcé du maître déchu tandis qu‘à ses côtés, Cybèle embrasse sa progéniture d‘un regard attendri. Les Titanides, restées neutres pendant la Titanomachie, sont invitées pour la photo de famille. Thétis envahit le fond du tableau avec sa chevelure figurant les fleuves de son royaume ; sont présentes également Thémis, la déesse de la justice, Mnémosyne, déesse de la mémoire et Phoebe, déesse des arts divinatoires.
Pour avoir prêté main forte à Jupiter à cette occasion, un Cyclope et un des trois Hécatonchires sont aussi conviés. L’évocation de la Gigantomachie et de la violence de cette attaque se fait au travers d‘une représentation monochromatique de quelques uns des géants. Ceux ci sont présentés en action. Il y a Alcyonée qui mène le conflit, tandis qu’Encelade tente de fuir Minerve, une des filles de Jupiter ; Pallas vaincu également par Minerve pousse un cri de douleur alors qu’elle l’écorchait vif pour transformer sa peau en armure et Porphyrion hurle lorsqu’il est foudroyé par Jupiter pour avoir tenté de violer Junon.
J’ai placé les six dieux Olympiens dans un rectangle : Jupiter fixe le spectateur de son regard puissant, Junon, sa femme, l’enveloppe d’un regard amoureux et s’accroche jalousement à lui. Un peu en retrait, Pluton a daigné sortir de son royaume pour participer au cliché familial. Il ne peut s’empêcher de jeter un regard haineux à sa sœur, Cérès à qui il a enlevé sa fille, Proserpine. En guise de représailles, Cérès, déesse de l’agriculture, fait cesser toute activité sur la terre. Elle accepte de mettre fin à ce monumental désordre en échange de la libération de sa fille. Jupiter intervient et ordonne un compromis : Proserpine vivrait six mois dans le royaume des enfers aux côtés de Pluton et les six mois restants sur terre. C’est à la suite de cet accord que Cérès créa les saisons, l’automne et l’hiver suivis du printemps et de l’été, mois pendant lesquels mère et fille se retrouveront. Sur le tableau Cérès scrute le ciel dans l’attente des premiers signes annonciateurs du printemps. Neptune, sorti des mers, lance un regard de convoitise à sa sœur Vesta, dont il aurait bien fait sa compagne avant finalement d‘épouser Amphitrite. Vesta justement n’a d’yeux que pour le foyer dont elle a la responsabilité et qui est symbolisé par la flamme de la bougie. La chèvre Amalthée se tient près de Jupiter en souvenir du temps passé ensemble. Pour la remercier, Jupiter avait transformé une de ses cornes en corne d’abondance.
Particularités de mes portraits
Le Cyclope et l’Hécatonchire sont le fruit de mon imagination et j’ai remplacé les visages « traditionnels » des dieux par ceux de personnes de mon entourage proche : j’ai pris le parti, ou la liberté, de les « actualiser » ou « contemporaniser ».
Le renvoi à la légende se fait au travers des jeux de regards entre les « dieux », regards qui retracent les amours, amitiés, rancunes ou haines qui les unissent les uns aux autres.
Ce travail est aussi un exercice de style et de composition quasi titanesque, axé sur le portrait.
Cette représentation n’est pas exhaustive mais présente les protagonistes de la création du monde.
Une fois cette généalogie installée, l’histoire de la mythologie Gréco-romaine peut commencer et donner naissance à d’autres tableaux….
Dans cette toile de 2m x 1m75, j’ai rassemblé les trois premières générations du monde mythologique Greco-Romain. Une sorte de portrait de famille avec Gaia et Ouranos, puis Saturne et Cybèle, pour arriver aux six premiers dieux Olympiens. Sont également présents, dans un souci de parité, des Titanides et des Géants, ainsi qu’un Hécatonchire et un Cyclope.
Pour la petite histoire…
Au début du monde il n’y avait ni divinité ni matière, rien qu’un énorme vide que l’on appelle communément le Chaos. Le Chaos s’est divisé en deux puissances : Nyx et Erèbe, respectivement la nuit, qui deviendra le ciel étoilé, et les ténèbres souterraines. Elles même, créent le Jour et la Terre.
Cette dernière, Gaïa, enfantera Ouranos qu’elle prendra ensuite comme époux.
A eux deux, ils auront une progéniture nombreuse et variée constituée notamment de Titans, de Géants et de Monstres.
C’est d‘un Titan, que viendra la première remise en question du pouvoir dans l‘histoire du monde. Saturne, le plus ambitieux d‘entre eux, est armé d’une faucille par Gaïa, qui souhaite s’affranchir de son mari. Ainsi armé, il castre Ouranos, prend la direction du monde et épouse Cybèle.
Afin de ne pas subir le même sort qu’il a infligé à son père, Ouranos avale ses enfants. En mal de maternité, Cybèle cache son sixième rejeton, Jupiter, et fait avaler une pierre à Saturne, que le dieu dévore croyant ingurgiter son enfant. Jupiter, mis en sécurité, est élevé par ses tantes et nourri par une chèvre. Devenu homme, il reproduit l’histoire et renverse son père en prenant la tête d‘une coalition de Géants, eux-même insatisfaits par la domination de Saturne. C’est la première guerre de l’histoire, la Titanomachie qui sonne le glas de l’empire des dieux chthoniens. Après avoir vaincu Saturne, Jupiter lui fera vomir ses 5 frères et sœurs et l’exilera dans un pays lointain. Atlas, l’un des Titans les plus difficiles à terrasser fera l’objet d’une punition spéciale et sera condamné à porter en permanence sur ses épaules la voûte du ciel.
Enfin réunis, les six dieux s’installent sur le Mont Olympe et vivent dans l’oisiveté sous la gouverne de Jupiter. Les Géants, frustrés à nouveau de n’avoir pas obtenu davantage de pouvoir attaquent l’Olympe par surprise. C’est la deuxième guerre de l’histoire : la Gigantomachie. les dieux olympiens sont en passe de perdre la guerre à cause de leur infériorité numérique. C’est alors que Jupiter emploie pour la première fois une arme infaillible : la foudre. Jupiter vainqueur décide cette fois de partager le pouvoir du monde avec ses frères : il conserve la régence mais affecte Neptune au royaume des mers et Pluton au royaume souterrain qui deviendra, après la création de l’homme, l’empire des morts.
Mon Tableau
Constitué de portraits, la toile rappelle l’histoire et, par le jeux des regards, évoque les relations entre les dieux. Ouranos embrassant Gaïa symbolise la naissance des deux humains. En contrebas, leurs enfants Saturne et Cybèle. Lui, affiche le sourire forcé du maître déchu tandis qu‘à ses côtés, Cybèle embrasse sa progéniture d‘un regard attendri. Les Titanides, restées neutres pendant la Titanomachie, sont invitées pour la photo de famille. Thétis envahit le fond du tableau avec sa chevelure figurant les fleuves de son royaume ; sont présentes également Thémis, la déesse de la justice, Mnémosyne, déesse de la mémoire et Phoebe, déesse des arts divinatoires.
Pour avoir prêté main forte à Jupiter à cette occasion, un Cyclope et un des trois Hécatonchires sont aussi conviés. L’évocation de la Gigantomachie et de la violence de cette attaque se fait au travers d‘une représentation monochromatique de quelques uns des géants. Ceux ci sont présentés en action. Il y a Alcyonée qui mène le conflit, tandis qu’Encelade tente de fuir Minerve, une des filles de Jupiter ; Pallas vaincu également par Minerve pousse un cri de douleur alors qu’elle l’écorchait vif pour transformer sa peau en armure et Porphyrion hurle lorsqu’il est foudroyé par Jupiter pour avoir tenté de violer Junon.
J’ai placé les six dieux Olympiens dans un rectangle : Jupiter fixe le spectateur de son regard puissant, Junon, sa femme, l’enveloppe d’un regard amoureux et s’accroche jalousement à lui. Un peu en retrait, Pluton a daigné sortir de son royaume pour participer au cliché familial. Il ne peut s’empêcher de jeter un regard haineux à sa sœur, Cérès à qui il a enlevé sa fille, Proserpine. En guise de représailles, Cérès, déesse de l’agriculture, fait cesser toute activité sur la terre. Elle accepte de mettre fin à ce monumental désordre en échange de la libération de sa fille. Jupiter intervient et ordonne un compromis : Proserpine vivrait six mois dans le royaume des enfers aux côtés de Pluton et les six mois restants sur terre. C’est à la suite de cet accord que Cérès créa les saisons, l’automne et l’hiver suivis du printemps et de l’été, mois pendant lesquels mère et fille se retrouveront. Sur le tableau Cérès scrute le ciel dans l’attente des premiers signes annonciateurs du printemps. Neptune, sorti des mers, lance un regard de convoitise à sa sœur Vesta, dont il aurait bien fait sa compagne avant finalement d‘épouser Amphitrite. Vesta justement n’a d’yeux que pour le foyer dont elle a la responsabilité et qui est symbolisé par la flamme de la bougie. La chèvre Amalthée se tient près de Jupiter en souvenir du temps passé ensemble. Pour la remercier, Jupiter avait transformé une de ses cornes en corne d’abondance.
Particularités de mes portraits
Le Cyclope et l’Hécatonchire sont le fruit de mon imagination et j’ai remplacé les visages « traditionnels » des dieux par ceux de personnes de mon entourage proche : j’ai pris le parti, ou la liberté, de les « actualiser » ou « contemporaniser ».
Le renvoi à la légende se fait au travers des jeux de regards entre les « dieux », regards qui retracent les amours, amitiés, rancunes ou haines qui les unissent les uns aux autres.
Ce travail est aussi un exercice de style et de composition quasi titanesque, axé sur le portrait.
Cette représentation n’est pas exhaustive mais présente les protagonistes de la création du monde.
Une fois cette généalogie installée, l’histoire de la mythologie Gréco-romaine peut commencer et donner naissance à d’autres tableaux….
30 years of a man's life - 30 ans de la vie d'un homme • 10 oeuvres
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30 ans de la vie d’un homme
à partir de 2 photographies d'un homme âgé de 30 et 60 ans, j'ai réalisé[...]
30 ans de la vie d’un homme
à partir de 2 photographies d'un homme âgé de 30 et 60 ans, j'ai réalisé une dizaine de portraits qui montrent son évolution psychologique bien au delà de sa simple transformation physique... Tous les tableaux ont été réalisés en 2007.
Décédé.
On trie les papiers, les affaires, les clichés : 30 ans de la vie d’un homme défilent. Que s’est-il passé entre ces deux photographies ? Quels évènements, sentiments, pensées ont pétri ce faciès ? Les deux tableaux « à chaud » posent ces questions.
Un homme comme beaucoup d’autres dans cette génération après guerre, enchaîné par un schéma éducatif vieux de deux millénaires, basé sur l’autorité répressive, la « non-explication » et la « non-communication » ainsi que la séparation des sentiments et tâches assignés à chaque sexe.
« Miroir, oh mon miroir, ne me renvoie pas cette image de moi fissurée par mes névroses ! » A force de glacis à la manière des maîtres flamands, on panse pour obtenir sur toile un reflet noble et beau.
Cette génération éclot lors des évènements de 1968. Pour certains, une prise de conscience collective qui les conduit sur les barricades ; pour d’autres une démarche individuelle pour révolutionner leur petit monde.
Ces espoirs, rêves et révoltes contre les structures traditionnelles, jaillissent sur fond impressionniste.
Mais il est difficile de se défaire des acquis et habitudes qui ont presque fini par prendre ancrage dans les gênes ! A force de vouloir changer, on fait une révolution complète, pour revenir au point de départ ! Le portrait se décline alors comme un négatif de photographie.
« Miroir, oh mon miroir, dis moi que je n’ai pas changé malgré ce mal qui me ronge et me défigure ? ». L'histoire de cette vie, comme celles qui s'empilent depuis la nuit des temps, fait désormais partie de l'Histoire. Les langues se délient, des informations s’ajoutent et renforcent la connaissance et les mystères qui planent sur lui, et s’imbriquent comme des cubes qui auront constitué son dernier visage.
à partir de 2 photographies d'un homme âgé de 30 et 60 ans, j'ai réalisé une dizaine de portraits qui montrent son évolution psychologique bien au delà de sa simple transformation physique... Tous les tableaux ont été réalisés en 2007.
Décédé.
On trie les papiers, les affaires, les clichés : 30 ans de la vie d’un homme défilent. Que s’est-il passé entre ces deux photographies ? Quels évènements, sentiments, pensées ont pétri ce faciès ? Les deux tableaux « à chaud » posent ces questions.
Un homme comme beaucoup d’autres dans cette génération après guerre, enchaîné par un schéma éducatif vieux de deux millénaires, basé sur l’autorité répressive, la « non-explication » et la « non-communication » ainsi que la séparation des sentiments et tâches assignés à chaque sexe.
« Miroir, oh mon miroir, ne me renvoie pas cette image de moi fissurée par mes névroses ! » A force de glacis à la manière des maîtres flamands, on panse pour obtenir sur toile un reflet noble et beau.
Cette génération éclot lors des évènements de 1968. Pour certains, une prise de conscience collective qui les conduit sur les barricades ; pour d’autres une démarche individuelle pour révolutionner leur petit monde.
Ces espoirs, rêves et révoltes contre les structures traditionnelles, jaillissent sur fond impressionniste.
Mais il est difficile de se défaire des acquis et habitudes qui ont presque fini par prendre ancrage dans les gênes ! A force de vouloir changer, on fait une révolution complète, pour revenir au point de départ ! Le portrait se décline alors comme un négatif de photographie.
« Miroir, oh mon miroir, dis moi que je n’ai pas changé malgré ce mal qui me ronge et me défigure ? ». L'histoire de cette vie, comme celles qui s'empilent depuis la nuit des temps, fait désormais partie de l'Histoire. Les langues se délient, des informations s’ajoutent et renforcent la connaissance et les mystères qui planent sur lui, et s’imbriquent comme des cubes qui auront constitué son dernier visage.
Clowns • 10 oeuvres
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Les clowns
Une trentaine de tableaux sur cette thématique réalisés entre 2002 et 2005.
Une étude et[...]
Les clowns
Une trentaine de tableaux sur cette thématique réalisés entre 2002 et 2005.
Une étude et série à considérer comme une approche psychologique du personnage.
L'idée est inspirée par des posters de dessins animés. Des aplats donc, sans dégradés, qui mettent en scène des personnages dans une version très synthétisée. Je me suis basée sur des images de films pour les transcrire en aplats. La difficulté consistant à simplifier l'image au maximum tout en faisant ressortir l'essentiel du message. Le premier de mes choix s'est arrêté sur Adrien Wettach, dit Grock, le plus célèbre de tous les clowns qui fit rire le monde entier pendant près de 50 ans ! D'autres ont suivi, comme Pierre Etaix, Peter Lore, Howard Buten, le Mime Marceau, etc.
De l'étude au tableau... : je suis alors tombée dans cette marmite d'émotions et ai décidé de transformer l'essai ! C'est ainsi qu'est née une série de tableaux qui tente de capter l'homme au delà du clown. Grock, revisité puis Annie Fratellini ou Zazie, Dimitri, le clown musicien, Charlie Chaplin, le vagabond fait aussi son numéro, Fernand Reynaud, c'est l'plombier ou le clown ? Sonny Fosset, l'Auguste américain, Michel Simon aussi ? Raymond Devos : ici c'est sérieux, on rit ! bref, un véritable patchwork.
Le spectacle est terminé... sur scène en tous cas !
Les clowns finalement ? à travers cette expérience picturale, j'ai pu évoquer des sentiments qui font partie intégrante de notre quotidien : le rire, le grotesque mais aussi la mélancolie, la poésie, la tristesse... et d'autres émotions plus subtiles encore.
Une trentaine de tableaux sur cette thématique réalisés entre 2002 et 2005.
Une étude et série à considérer comme une approche psychologique du personnage.
L'idée est inspirée par des posters de dessins animés. Des aplats donc, sans dégradés, qui mettent en scène des personnages dans une version très synthétisée. Je me suis basée sur des images de films pour les transcrire en aplats. La difficulté consistant à simplifier l'image au maximum tout en faisant ressortir l'essentiel du message. Le premier de mes choix s'est arrêté sur Adrien Wettach, dit Grock, le plus célèbre de tous les clowns qui fit rire le monde entier pendant près de 50 ans ! D'autres ont suivi, comme Pierre Etaix, Peter Lore, Howard Buten, le Mime Marceau, etc.
De l'étude au tableau... : je suis alors tombée dans cette marmite d'émotions et ai décidé de transformer l'essai ! C'est ainsi qu'est née une série de tableaux qui tente de capter l'homme au delà du clown. Grock, revisité puis Annie Fratellini ou Zazie, Dimitri, le clown musicien, Charlie Chaplin, le vagabond fait aussi son numéro, Fernand Reynaud, c'est l'plombier ou le clown ? Sonny Fosset, l'Auguste américain, Michel Simon aussi ? Raymond Devos : ici c'est sérieux, on rit ! bref, un véritable patchwork.
Le spectacle est terminé... sur scène en tous cas !
Les clowns finalement ? à travers cette expérience picturale, j'ai pu évoquer des sentiments qui font partie intégrante de notre quotidien : le rire, le grotesque mais aussi la mélancolie, la poésie, la tristesse... et d'autres émotions plus subtiles encore.
Hands - Les mains • 10 oeuvres
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Les mains
Une série d'une vingtaine de pastels et tableautins en cours depuis 2009. Des mains qui évoquent[...]
Les mains
Une série d'une vingtaine de pastels et tableautins en cours depuis 2009. Des mains qui évoquent le rapport à l'autre, des gestes saisis dans une symbolique sociale, l'observation de gestes qui nous décrivent.
Des mains comme un deuxième visage de l'homme, au caractère plus spontané et sincère...
Une série d'une vingtaine de pastels et tableautins en cours depuis 2009. Des mains qui évoquent le rapport à l'autre, des gestes saisis dans une symbolique sociale, l'observation de gestes qui nous décrivent.
Des mains comme un deuxième visage de l'homme, au caractère plus spontané et sincère...
People of the world - Les personnages • 10 oeuvres
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Les personnages
C’est mon thème de prédilection. Il m’a permis de situer l’homme dans la diversité[...]
Les personnages
C’est mon thème de prédilection. Il m’a permis de situer l’homme dans la diversité de ses environnements.
Avec mes tableaux, je me suis offert un tour du monde de paysages, de gestes, d’attitudes, de religions, d’éducation, de travail, de cultures, de folklores, de costumes, de faciès, pour arriver à la conclusion que, finalement, sur notre planète, nous faisons tous la même chose parce que nous sommes tous de simples êtres humains !
C’est mon thème de prédilection. Il m’a permis de situer l’homme dans la diversité de ses environnements.
Avec mes tableaux, je me suis offert un tour du monde de paysages, de gestes, d’attitudes, de religions, d’éducation, de travail, de cultures, de folklores, de costumes, de faciès, pour arriver à la conclusion que, finalement, sur notre planète, nous faisons tous la même chose parce que nous sommes tous de simples êtres humains !
Once upon a time... the wine - Il était une fois le vin • 10 oeuvres
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Il était une fois le vin
Que sont sept années de travail sur le thème du vin à côté de quatre millénaires[...]
Il était une fois le vin
Que sont sept années de travail sur le thème du vin à côté de quatre millénaires de labeur pour élaborer cet art qui se consomme ? Picturalement parlant, cela représente désormais pour moi une énumération de tableaux qui, « comme un pied de vigne », prend sa sève dans un registre « mythologico-historique », se ramifie en métiers et objets pour enfin bourgeonner en un aspect social, tout en faisant un détour par les spécificités locales.
Ainsi, on se souvient des égyptiens, des grecs avec Dionysos, des romains avec Bacchus, voire même de Bacchus et ses Bacchanales, des ecclésiastiques avec la Procession de la Saint-Vincent et la contribution des moines ; on aura aussi dévoré les écrits de Rabelais avec les illustres Pantagruel et Gargantua. Une pensée également pour de nombreux œnologues et chercheurs comme Chaptal et Pasteur, tous font vivre l’éternel Dionysos qui sommeille en nous !
Les métiers et objets liés au vin sont multiples et variés. Avant tout, il y a le respect du calendrier du vigneron. L’histoire commence avec le vigneron occupé à vendanger pour que les raisins soient ensuite pressés. C’est alors le passage au pressoir, avec détail sur le Goutte à goutte. C’est ce même homme qui est occupé au feu de sarments, à faire la greffe, ou « oméga » organiser les vendanges ou faire pleurer la vigne, battre les œufs pour coller le vin, récolter le Eiswein ou encore, faire sécher les grappes pour le vin de paille. Le maître de chai, outillé d’un taste-vin, observe le vin en couleurs, le reflet, les reflets, le voile du vin jaune, puis sélectionne ce qui pourrait devenir du vin de garde. L’ultime étape sera sacralisée par un débouchage en livrée !
C’est à travers les objets que d’autres corps de métiers viennent faire écho à ce travail : les tire-bouchons, les bouchons, avec le bouchon en fête, le bouchon cristallisé, ou encore, la danse du bouchon ! les tonneaux avec les foudres, les verres dans préparatifs à la fête, les bouteilles, dans méli-mélo de bouteilles, habillées d’une farandole d’étiquettes, parfois même, avec de nouvelles saveurs. Il y a aussi les raisins, d’abord en floraison, ce fruit des passions déploiera tous les arômes ! avant de se transformer peut être en grains nobles, flétrissant sur la grappe :
Sommeliers et cuisiniers s’affichent sur l’enseigne et entrent dans la danse avec sucré été, sucré hiver, salé printemps, salé automne… … et les lieux !
La vigne citadine, les voûtes, les chais de Bercy, les tuiles des célèbrissimes hospices de Baune, et le tablier à la cave.
Le social s’exprime par un verre entre amis, un moment de réflexion, ou encore, l’apéro. Cela peut aussi être la dégustation d’un vin de pays ou la fête avec gros plan sur des bulles colorées ; voire, par le verre de l’amour. Evocateurs du social, également, le tableau menu ou le canon après le marché.
Cette histoire se résume avec le vin en bref, ou la philosophie moderne place le vin entre le bien et le mal, c’est le fameux « consommez avec modération » !
Que sont sept années de travail sur le thème du vin à côté de quatre millénaires de labeur pour élaborer cet art qui se consomme ? Picturalement parlant, cela représente désormais pour moi une énumération de tableaux qui, « comme un pied de vigne », prend sa sève dans un registre « mythologico-historique », se ramifie en métiers et objets pour enfin bourgeonner en un aspect social, tout en faisant un détour par les spécificités locales.
Ainsi, on se souvient des égyptiens, des grecs avec Dionysos, des romains avec Bacchus, voire même de Bacchus et ses Bacchanales, des ecclésiastiques avec la Procession de la Saint-Vincent et la contribution des moines ; on aura aussi dévoré les écrits de Rabelais avec les illustres Pantagruel et Gargantua. Une pensée également pour de nombreux œnologues et chercheurs comme Chaptal et Pasteur, tous font vivre l’éternel Dionysos qui sommeille en nous !
Les métiers et objets liés au vin sont multiples et variés. Avant tout, il y a le respect du calendrier du vigneron. L’histoire commence avec le vigneron occupé à vendanger pour que les raisins soient ensuite pressés. C’est alors le passage au pressoir, avec détail sur le Goutte à goutte. C’est ce même homme qui est occupé au feu de sarments, à faire la greffe, ou « oméga » organiser les vendanges ou faire pleurer la vigne, battre les œufs pour coller le vin, récolter le Eiswein ou encore, faire sécher les grappes pour le vin de paille. Le maître de chai, outillé d’un taste-vin, observe le vin en couleurs, le reflet, les reflets, le voile du vin jaune, puis sélectionne ce qui pourrait devenir du vin de garde. L’ultime étape sera sacralisée par un débouchage en livrée !
C’est à travers les objets que d’autres corps de métiers viennent faire écho à ce travail : les tire-bouchons, les bouchons, avec le bouchon en fête, le bouchon cristallisé, ou encore, la danse du bouchon ! les tonneaux avec les foudres, les verres dans préparatifs à la fête, les bouteilles, dans méli-mélo de bouteilles, habillées d’une farandole d’étiquettes, parfois même, avec de nouvelles saveurs. Il y a aussi les raisins, d’abord en floraison, ce fruit des passions déploiera tous les arômes ! avant de se transformer peut être en grains nobles, flétrissant sur la grappe :
Sommeliers et cuisiniers s’affichent sur l’enseigne et entrent dans la danse avec sucré été, sucré hiver, salé printemps, salé automne… … et les lieux !
La vigne citadine, les voûtes, les chais de Bercy, les tuiles des célèbrissimes hospices de Baune, et le tablier à la cave.
Le social s’exprime par un verre entre amis, un moment de réflexion, ou encore, l’apéro. Cela peut aussi être la dégustation d’un vin de pays ou la fête avec gros plan sur des bulles colorées ; voire, par le verre de l’amour. Evocateurs du social, également, le tableau menu ou le canon après le marché.
Cette histoire se résume avec le vin en bref, ou la philosophie moderne place le vin entre le bien et le mal, c’est le fameux « consommez avec modération » !
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