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J’ai commencé cette série en photographiant un blaireau mort sur une route, la nuit. Je me suis arrêtée[...]
J’ai commencé cette série en photographiant un blaireau mort sur une route, la nuit. Je me suis arrêtée sur le côté en laissant mes phares allumés, puis je me suis allongée sur la route près du corps inerte. Ses yeux encore étaient encore ouverts mais ils ne brillaient plus. Sa fourrure s’agitait doucement avec le vent.
Depuis cette nuit, je ne pouvais plus m’empêcher de prêter attention aux bords de route, je ne pouvais plus mettre de côté ce sentiment de vulnérabilité, cette peur que l’on refoule en ne regardant pas, en ne voulant pas voir.
La route est un symbole fort de vie, d’évolution vers l’ailleurs, d’ouverture vers d’infinies possibilités. L’une d’elles est la disparition, la perte.
En photographiant de près ces cadavres d’animaux, je me suis questionnée à propos de notre propre mortalité. Et j’ai naturellement commencé à ajouter les autels mortuaires à mon Safari, ceux qu’on érige en mémoire des personnes tuées sur la route.
J'ai donc ici, voulu faire dialoguer deux sensibilités pour questionner notre rapport à la mort.
Depuis cette nuit, je ne pouvais plus m’empêcher de prêter attention aux bords de route, je ne pouvais plus mettre de côté ce sentiment de vulnérabilité, cette peur que l’on refoule en ne regardant pas, en ne voulant pas voir.
La route est un symbole fort de vie, d’évolution vers l’ailleurs, d’ouverture vers d’infinies possibilités. L’une d’elles est la disparition, la perte.
En photographiant de près ces cadavres d’animaux, je me suis questionnée à propos de notre propre mortalité. Et j’ai naturellement commencé à ajouter les autels mortuaires à mon Safari, ceux qu’on érige en mémoire des personnes tuées sur la route.
J'ai donc ici, voulu faire dialoguer deux sensibilités pour questionner notre rapport à la mort.
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