En attendant l'éclatement de la bulle, les NFT continuent de circuler sur Internet. Alors qu'Instagram n'a annoncé que récemment l'arrivée de cette technologie sur sa plateforme, les œuvres se vendent désormais chaque semaine pour des millions, voire des dizaines de millions d'euros. De plus, les followers n'hésitent pas à capitaliser sur l'actualité afin de maximiser leurs profits. Ainsi, au début du mois, un drapeau ukrainien a été acheté pour 6 millions d'euros. Nous vous laissons le soin de déterminer la signification d'une telle transaction.
Bien sûr, un tel engouement ne peut que donner lieu à des histoires bizarres. Les plus illettrés en matière de technologie compatiront avec Dino Dealer, qui a malheureusement perdu 1 million d'euros. Dino Dealer, qui est spécialisé dans les dessins rupestres, avait l'intention de revendre l'œuvre susmentionnée. Selon ses estimations, il aurait pu gagner au moins 444 ETH avec cette pierre, soit un peu plus d'un million d'euros au cours actuel de la crypto-monnaie. Le seul problème, c'est que l'expert ne savait pas où cliquer.
Dino Dealer a en effet commis une erreur dans le choix de la devise lors de la mise en vente du NFT. Au lieu d'utiliser l'Ethereum, il met son bien en vente pour 444 wei, soit quelques centimes. Lorsqu'il se rend compte de son erreur, il est trop tard. Les bots qui parcourent le site à la recherche de bonnes affaires ont déjà identifié le NFT en question. Pire, l'œuvre sera revendue pour 234 ETH (560 000 euros), ce qui représente un joli bénéfice pour le propriétaire du robot. Dino Dealer a tenté, en vain, de faire entendre raison au propriétaire du bot. Il lui a demandé de rendre le NFT dans la section des commentaires de la nouvelle publication, en expliquant qu'il avait fait une "énorme erreur". Sa demande est restée sans réponse, à l'exception d'une armée d'escrocs qui lui ont promis un remboursement via WhatsApp et par courriel.
Jean Dubreil