À Rome, une fresque dédiée à Paola Egonu, célèbre volleyeuse et championne olympique, a été vandalisée dans un acte de vandalisme raciste. Créée par l'artiste de rue Laika devant le siège du CONI, la fresque, intitulée Italianità , mettait en scène Egonu, née en Italie de parents nigérians, avec le message « Stop, Hate, Racism ». Dans les 24 heures qui ont suivi sa création, dans la nuit du 11 août, la fresque a été vandalisée avec de la peinture rose en spray, blanchissant à la fois la peau d'Egonu et le message puissant. Cet incident a relancé un débat plus large sur le racisme et l'intégration en Italie, alimenté par des remarques controversées de personnalités politiques comme le député européen de la Ligue du Nord Roberto Vannacci, qui a remis en question la représentation de l'identité italienne par Egonu. Laika a réagi en qualifiant la victoire olympique d'Egonu de « gifle » à ceux qui s'opposent à une Italie multiethnique, tandis que des politiciens italiens, dont le vice-Premier ministre Antonio Tajani et le maire de Rome Roberto Gualtieri, ont exprimé leur indignation et leur solidarité avec Egonu. Dans un acte de défi spontané, un passant a repeint la peau d'Egonu sur la fresque, en ajoutant le message « Merci Laika », et l'artiste a depuis proposé de repeindre tout le mur pour résister davantage à la tentative des racistes de censurer son travail.