Ingrid (2021) Peinture par Leadaart

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Cette toile fait partie de ma dernière collection : « Visages d’ailleurs croisés à Brest ». Mon souhait premier est de partager de belles rencontres humaines qui ont eu lieu au sein de la population brestoise (issue de la ville de Brest ) Mon désir est également de montrer le beau chez l’humain. Chaque être humain renferme en lui[...]
Cette toile fait partie de ma dernière collection : « Visages d’ailleurs croisés à Brest ».

Mon souhait premier est de partager de belles rencontres humaines qui ont eu lieu au sein de la population brestoise (issue de la ville de Brest )
Mon désir est également de montrer le beau chez l’humain. Chaque être humain renferme en lui de belles qualités, des rêves et des idéaux. Il mène souvent d’âpres combats ainsi que des luttes personnelles. C’est à travers tous les portraits de cette collection, que je souhaite rendre un vibrant hommage à l’humain.

Je vous livre ici, le récit de Ingrid :

« J’ai rencontré Ingrid à Brest. En dépit d’un nom germanique, elle n’est pas née en Allemagne, mais au Venezuela. Ingrid est ce qu’on appelle une “ VENECO ”, en langage populaire espagnol, c’est-à-dire le produit du mariage entre le Venezuela et la Colombie. Issue d’une famille colombienne, la famille d’Ingrid est arrivée au Venezuela dans les années quatre-vingt et vit à Caracas depuis, dans le quartier de “ Baruta ” puis dans celui de “ Rinconada ”.

C’est principalement la criminalité qui incitera Ingrid à s’expatrier. En effet, en 2017, elle est victime d’une agression, en sortant de son domicile, et elle échappe in extremis à la mort. Hélas, de tels événements sont monnaie courante là-bas. Traumatisée par cette expérience, elle décide de quitter son pays afin de s’éloigner de ce contexte dangereux. Cependant, en partant elle croyait que sa mère pourrait la rejoindre, mais les difficultés administratives empêchèrent ce projet. Elle se retrouve donc seule sur la route de l’exil sur une terre inconnue.

Le périple d’Ingrid la conduit dans un premier temps en Espagne, où elle formule une demande d’asile auprès des autorités. Malheureusement, elle a découvert que ce pays était déjà surchargé de Vénézuéliens dans la même situation qu’elle. On lui conseille donc de se rendre dans un autre pays européen afin d’avoir plus de chance de pouvoir faire aboutir sa demande. C’est dans cette optique qu’elle arrive en France en janvier 2018. »

Elle connait alors les déménagements à répétition de foyer en foyer, sous le regard parfois mécontent des Français en difficulté qui regardaient d’un mauvais œil le débarquement de ces migrants. Il faut avouer qu’il n’y a pas toujours de place dans les établissements d’accueil, c’est pourquoi il lui arrive également de résider la nuit dans des squats, parfois même en compagnie de clochards dans des « accueils de nuit ». Comme on le voit, la vie en France pour Ingrid ne s’est pas révélée un long fleuve tranquille. Elle a dû composer aussi avec des personnes de culture radicalement différente à la sienne. Cette situation a engendré parfois nombreuses tensions et incompréhensions. Les déménagements continuent, et les colocataires changent encore plus. Malgré cela, Ingrid ne perd pas le sourire en soulignant qu’elle a « fait le tour de l’Afrique » à travers toutes les personnes qu’elle a croisées dans ces logements successifs.

Profondément intègre, Ingrid a résisté à la tentation de l’illégalité, et n’a jamais fraudé d’aucune manière. Malgré ces situations difficiles, elle reste optimiste, notamment grâce à sa foi et ses convictions qui la protègent du découragement. Elle s’efforce aussi de cultiver la reconnaissance et le contentement.

Quand on lui demande quel message elle voudrait faire passer à travers son expérience, elle vous dira « n’oubliez pas d’où vous venez ni ce qui a motivé votre départ ». En effet à ses yeux c’est la seule manière de ne pas sombrer dans le désespoir qui s’empare invariablement des migrants. C’est aussi le seul moyen de lutter contre l’enlisement administratif qui les empêche de poursuivre leur vie dans les pays qui les a accueillis. Elle insistera aussi sur la nécessité de s’intégrer au plus vite pour ne pas souffrir du mal du pays et éviter l’enfermement de sa communauté culturelle.

Ingrid est une femme réaliste. Elle sait que le bonheur c’est aujourd’hui qu’il faut le cueillir même si sa situation n’est pas encore parfaite. Comme elle se plait à le répéter : « la vida me sabe as frutas ». Ce qui signifie que la vie a toujours un goût de fruit, si l’on regarde le bon côté des choses.

En tant qu’artiste, j’ai beaucoup apprécié travailler avec Ingrid. C’est une belle personne, dont la beauté physique fait échos à sa beauté intérieure, qui contrairement à la première ne s’étiolera jamais. J’ai trouvé fascinant le regard qu’elle jette sur la vie ainsi que son grand courage, face aux drames qui ont émaillé son existence.

La séance de photo fut quant à elle un moment d’intense convivialité durant lequel nous sommes passées du rire aux larmes.

Pour conclure, je dirai que j’ai été vraiment très heureuse de participer à la réalisation de l’un de ses rêves : être mannequin et poser devant un objectif. Sa joie et son sourire sont définitivement gravés dans ma mémoire ainsi que sur la toile que je lui ai dédiée.

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Artiste émergente portraitiste, j’aime particulièrement me perdre dans le regard des autres et découvrir de nouveaux univers. Comme le disait le philosophe Ludwig Wittgenstein: « Je suis mon monde«[...]

Artiste émergente portraitiste, j’aime particulièrement me perdre dans le regard des autres et découvrir de nouveaux univers. Comme le disait le philosophe Ludwig Wittgenstein: « Je suis mon monde« . Cela signifie que chaque personne porte un parcours et une espérance qui n’appartient qu’à elle. Ce sont toutes ces facettes, ces morceaux qui font la richesse d’un être. J’avoue que je consacre beaucoup de mon énergie et de mon temps afin  d’interviewer mes modèles. En effet cette histoire est la pierre angulaire sur laquelle repose mon art. Sans elle, je ne pourrai espérer capturer la personne intérieure et physique qui est devant moi. 

« Faites toujours que votre tableau soit une ouverture au monde« , disait Léonard de Vinci. Cette démarche artistique correspond à merveille à ce que je cherche à faire. En effet je veux avant tout peindre la différence des autres sans chercher à imposer le moindre parti prix.

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