L’essentiel était de couper le pain droit (2015) Peinture par Eva Bergera

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« D’abord parce qu’il est père par rapport à sa fille » lit-on aussi en bas de la toile. La toile, par son titre, se réfère bien à l’univers de la famille, celle qui nous est donnée et porte son poids de tradition patriarcale, chaque chose à sa place comme « couper le pain droit », un univers proche des silences d’Annie Ernaux, ce que[...]
« D’abord parce qu’il est père par rapport à sa fille » lit-on aussi en bas de la toile.

La toile, par son titre, se réfère bien à l’univers de la famille, celle qui nous est donnée et porte son poids de tradition patriarcale, chaque chose à sa place comme « couper le pain droit », un univers proche des silences d’Annie Ernaux, ce que la tradition catholique appelle l’univers des humbles, ceux auxquels est promis le Royaume.

Dans ce monde normé où chaque être né de la rencontre de deux cellules, le Père et la Mère figures en médaillon, la naissance d’un être nouveau tient peut-être du miracle. Est-il besoin de rappeler l’imagerie pieuse d’un Christ laissant venir les petits enfants à lui.

L’image du bon pasteur dans sa fraîcheur d’imagerie saint-sulpicienne est mise à mal par ces figures parentales, le père tout droit sorti de la collection de violeurs en série de l’artiste et la mère d’un catalogue de prostituées du net ou de poupées de la chirurgie esthétique.

L’artiste avec une fluidité de touche dit l’essentiel. L’enfant (l’agneau) est-il protégé dans un monde de faux semblants ?

J’ai découvert le travail d’Éva Bergera en 2018 aux rencontres artistiques de Carré sur Seine. Je soutiens cette peinture qui ose des thèmes forts, bouscule le religieux et le patriarcat. Ses textes comme ses vidéos sont aussi à découvrir comme la face cachée d’un diamant brut. »
Catherine Duparc, critique, commissaire et collectionneur, membre du jury du Carré sur Seine.

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Je crée des peintures, des « sphères », des chaos ordonnés, magiques pour que l’homme qui les regarde soit ainsi renvoyé à « sa part de divinité », à sa vérité, à sa façon d’être Dieu. Nous sommes la représentation[...]

Je crée des peintures, des « sphères », des chaos ordonnés, magiques pour que l’homme qui les regarde soit ainsi renvoyé à « sa part de divinité », à sa vérité, à sa façon d’être Dieu. Nous sommes la représentation Christique sur cette terre, nous sommes des créateurs. Nous pouvons tout faire.

Nous nous sommes perdus dans un monde fictif, fait de panneaux lumineux, dénué de vertu, déconnecté de la Nature. Nous avons vendu notre âme à M. Taxe en échange de protection et guidance. « On s’abîme, on se triture ». « On nous a fabriqué qu’on devait bosser pour lui », c’est la course à toujours plus ; Plus de consommation, plus d’Iphone, plus de followers, plus d’argent, plus de « perfection » physique, plus de fesse, plus de sexe. Plus, plus, plus. La vie c’est un temps. Une note de musique, une boucle. Un. 1. Et toi, à quoi est-ce que tu vas consacrer ton temps ? Est-ce que tu te souviens derrière quoi tu cours ? Pourquoi tu cours ?

Je peins des bulles d’énergie pour que la lumière passe et que tout homme ressente, retrouve, ne serait-ce que, l’espace d’un instant, sa souveraineté.Par la peinture, je transmets des clés, des outils. Ces derniers m’ont apporté ce qu’ils avaient à m’apporter, maintenant je peux m’en séparer et les transmettre à ceux qui en ont besoin. Le dessein de chaque homme est de comprendre le monde dans lequel il vit pour devenir un homme libre, penser librement et pouvoir alors utiliser son libre arbitre.

Notre humanité va-t-elle retrouver son souffle de vie, se reconnecter au cœur ?

 

***

Née en 1988 à Roanne, Éva Bergera commence la peinture dans l’atelier d’un peintre à l’âge de 8 ans et multiplie alors les concours dans les supermarchés, les villages environnants. Elle développe un attachement pour la culture populaire ; Claude François, la télévision, les fêtes foraines et, plus tard, pour les écrits de Franck Lopvet, Christian Bobin, la Tradition mystique chrétienne, la Kabbale ou encore l’astrologie. Suite au 59ème Salon de Montrouge en 2014, les œuvres d’Éva Bergera ont été remarquées, achetées par des collectionneurs de l’ADIAF, et son travail a notamment été montré lors de grandes foires parisiennes (la YIA, Slick Art Fair) ou au sein d’institutions prestigieuses comme l’IAC de Villeurbanne et la Collection Lambert Musée d’Art Contemporain d'Avignon.

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