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Les miroirs de Paris : verre et eau. • 10 obras de arte
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Philosophie du projet : « Les miroirs de Paris : entre verre et eau »
Après le succès de l’exposition[...]
Philosophie du projet : « Les miroirs de Paris : entre verre et eau »
Après le succès de l’exposition « Paris 13 : entre histoire et modernité », le duo Marie Bouquet - Boré Ivanoff présente à nouveau un projet qui joue au mieux de la complémentarité entre la photographie et la peinture.
Cette fois, il ne s’agit pas d’évoquer la cohabitation contrastée de l’ancien et du moderne dans la Capitale, mais de s’arrêter sur les miroirs qu’elle nous offre.
La vie en société évolue, le monde bouge et nos espaces de vie s’inscrivent jour après jour dans cette mutation.
Aussi, l’architecture parisienne, marquée profondément de l’empreinte laissée par le baron Haussmann, ses larges boulevards et ses immeubles en pierre, cède-t-elle progressivement la place à un urbanisme caractérisé par le développement des espaces verts et la prépondérance de constructions légères aux nombreux matériaux réfléchissants.
Synonyme de retour aux sources, d’élégance, de légèreté, cette nouvelle architecture s’appuie en première analyse sur des techniques plus modernes, plus économiques, qui obéissent en outre à de nouveaux impératifs, d’ordres environnementaux notamment.
Pour autant, on ne peut s’empêcher de se demander si cette évolution dans la conception urbanistique, qui aboutit à la multiplication de miroirs au fil des rues, n’est pas également le symbole d’une société citadine tournée essentiellement vers l’image, la sienne et celle qu’elle renvoie. Une société des apparences en quelque sorte, une société narcissique alors que la ville esthète et esthétisante, semble devenir la créatrice de miroirs aux alouettes, sources potentielles de rêves brisés.
La force du miroir, fil conducteur de l’exposition, est accompagnée parfaitement dans sa symbolique, par une œuvre entièrement dédoublée, composée à la fois d’une photo et de sa traduction en peinture ; La toile réinterprétant de manière subtile l’image figée par la photo, lui ajoutant une force supplémentaire, tout en invitant à une première réflexion sur la différence entre l’image et son reflet.
Parcourir cette exposition qui couvre les 20 arrondissements de la cité parisienne et découvrir la diversité des reflets qu’elle nous offre, c’est aussi entamer une seconde réflexion, toute aussi profonde, sur l’âme des grandes villes d’aujourd’hui.
« Les miroirs de Paris : entre verre et eau » : une exposition, 20 dyptiques à découvrir, 20 dyptiques à méditer.
Après le succès de l’exposition « Paris 13 : entre histoire et modernité », le duo Marie Bouquet - Boré Ivanoff présente à nouveau un projet qui joue au mieux de la complémentarité entre la photographie et la peinture.
Cette fois, il ne s’agit pas d’évoquer la cohabitation contrastée de l’ancien et du moderne dans la Capitale, mais de s’arrêter sur les miroirs qu’elle nous offre.
La vie en société évolue, le monde bouge et nos espaces de vie s’inscrivent jour après jour dans cette mutation.
Aussi, l’architecture parisienne, marquée profondément de l’empreinte laissée par le baron Haussmann, ses larges boulevards et ses immeubles en pierre, cède-t-elle progressivement la place à un urbanisme caractérisé par le développement des espaces verts et la prépondérance de constructions légères aux nombreux matériaux réfléchissants.
Synonyme de retour aux sources, d’élégance, de légèreté, cette nouvelle architecture s’appuie en première analyse sur des techniques plus modernes, plus économiques, qui obéissent en outre à de nouveaux impératifs, d’ordres environnementaux notamment.
Pour autant, on ne peut s’empêcher de se demander si cette évolution dans la conception urbanistique, qui aboutit à la multiplication de miroirs au fil des rues, n’est pas également le symbole d’une société citadine tournée essentiellement vers l’image, la sienne et celle qu’elle renvoie. Une société des apparences en quelque sorte, une société narcissique alors que la ville esthète et esthétisante, semble devenir la créatrice de miroirs aux alouettes, sources potentielles de rêves brisés.
La force du miroir, fil conducteur de l’exposition, est accompagnée parfaitement dans sa symbolique, par une œuvre entièrement dédoublée, composée à la fois d’une photo et de sa traduction en peinture ; La toile réinterprétant de manière subtile l’image figée par la photo, lui ajoutant une force supplémentaire, tout en invitant à une première réflexion sur la différence entre l’image et son reflet.
Parcourir cette exposition qui couvre les 20 arrondissements de la cité parisienne et découvrir la diversité des reflets qu’elle nous offre, c’est aussi entamer une seconde réflexion, toute aussi profonde, sur l’âme des grandes villes d’aujourd’hui.
« Les miroirs de Paris : entre verre et eau » : une exposition, 20 dyptiques à découvrir, 20 dyptiques à méditer.
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