Emma Henriot

Dotée d'une conscience écologique, Emma Henriot transforme le bois mort et les bouteilles plastique en œuvres poétiques. Ses créations, particulièrement originales, emmènent celui qui les contemple dans un univers coloré, plein de rêves et de mystère. Ses arbres sont comme des symboles de vie et dans son atelier de Malleval, cette artiste de talent crée des arbres papillons et des arbres fleurs. Sa façon de travailler est en lien avec la nature. Emma peut tomber en extase devant un arbre mort et n’aura de cesse de le métamorphoser pour lui donner une deuxième vie. Quant aux feuilles de ses arbres, elles sont constituées à base de bouteilles plastique, celles qui encombrent nos poubelles vertes. C’est surprenant mais après les avoir découpées, elle les chauffe pour leur donner diverses formes. Indéniablement, son esprit règne dans la matière, dans le fondement même de son œuvre. Ses créations nous transporte vers un autre imaginaire, celui de l’enfance, magique et féérique.

Une revue bien sympa

Bonheur

Quelle heure est-il ? Je ne sais pas
C’est l’heure de se lever ?
Mais, je ne me suis pas couchée
Il fait jour !!! Déjà…

Cette nuit, j’ai voyagé
Escortée par la musique,
Guidée par les pinceaux magiques
Une empreinte posée sur les toiles colorées

Il est là, mon Monde
Ou plus rien n’existe
Ces moments fatalistes
Belle Philosophie profonde

Sans peur, je me bats
Persistante et soutenue
Par ce Philanthrope généreux
Son ombre est là ! Merci François…

Emma Henriot

Moment Magique

Au Barreau de Lyon

Mon Poète Prisonnier

Ferme les yeux mon beau poète
Ferme les yeux pour oublier
Cette injustice qui t’a puni
Pour tes poèmes de génie

Tu n’as plus le droit de penser
On t’a privé de rêver
On t’interdit de t’exprimer
Continue de respirer

Qui sera le gagnant ?
Mais c’est toi, mon prisonnier
Même en te torturant
Tu ne changeras pas tes idées
Emma Henriot

Morteau

Castesarrasin

Un super duo

Casino Partouche

exposition Château Pertusier

Cette exposition est dans le même lieu qu'en 2011. Une très belle surprise à nouveau. un article par Manuel Bontempo critique d'art.

Emma Henriot au café Santa Cruz

Une myriade d’impressions subjectives se pressent dans l’esprit de la peintre, et elle les transporte sur les toiles dans la droite ligne des surréalistes, en mélangeant toutefois des facteurs très personnels dans le chromatisme parfois vif parfois sombre qui la projette dans un concert d’idées universelles rappelant les impressionnistes français de la première phase, comme si son art était un calmant ou un somnifère dans un monde en perpétuel équilibre.
Peinture qui intrigue dans un premier temps par l’audace de la forme, des perspectives, des angles, de l’effort de la raison pure pour concevoir des idées lisibles loin de l’absurde et de l’argumentation intellectuelle si commune aux expressionnistes qui se servent du fil poétique des classiques, de la belle peinture ; Emma Henriot présente encore une fois, d’une façon similaire tout en étant différente, un art exceptionnel, sans les ingrédients perturbateurs des copistes, du rétrograde académisme, dans un style de limpidité facile à appréhender.
C’est un monde de figures géométriques pleines d’affection profonde pour l’art, pour la culture dans une plénitude instinctive, presque sensuel, pour la fixation de psychologiques étranges sur les figures qui bougent en fonction du pouvoir d’absorption du spectateur.
La peinture de cette artiste française montre une grandeur immédiate de critique par sa forme originale et personnelle de transposer les raisonnements, les jugements, de présenter avec logique les virtualités de sa force dans le cadre d’atmosphères nouvelles et dans des situations psychologiques différentes.
Les perspectives sont grandes, documentées, comme il se doit, dans une peinture qui a beaucoup de Braque et de Matisse, plus claire-voyante dans les aspects passionnants de la peinture contemporaine et même romantique avec des clins d’œil aux problématiques sociales lorsqu’elle aborde le renouvellement des contenus.
Une peinture toutefois que son séjour à Coïmbra ne dévalorise pas du point de vue culturel et qui définit par les trois expositions déjà faites à Lusa Atenas la forme de renouvellement et les stratifications au design arbitraire, mais qui s’harmonisent cependant avec des expériences partant du surréalisme pour se marier à d’autres styles ou écoles.
Elle s’inspire parfois de la philosophie platonicienne, de l’amour pour les choses, le monde et du désir d’embellir avec de nouveaux vêtements ce monde moche dans lequel nous vivons, et qui a bien besoin d’artistes de cet acabit ou de ces figures féminines largement accréditées en Europe pour que la culture soit un flux vital dans le quotidien de l’être humain !
Une bonne présence, donc, d’Emma Henriot au café Santa Cruz, cénacle de l’art, de la culture, de la convivialité, l’endroit idéal pour observer la phénoménologie des activités spirituelles !
Par Manuel Bontempo Publié le 10 octobre 2014

Une exposition dans ce magnifique château du XVIe siècle, transformé en musée avec la collection de poupées de Madame Denise Sambat.

Une exposition juste magique dans cette galerie.

Cette exposition à Cascais m'a permis de rencontrer des personnes et des Artistes d'une sensibilité que je n'oublierai jamais.

Ma première exposition

Pour cette exposition un critique d'art est passé. Il a écrit un article qui a changé ma Vie.

Par Manuel Bontempo

L’exposition de cette peintre française de haut niveau a été une surprise: un dépouillement de soi, des toiles exposées sans manières et avec simplicité. Une peinture au chromatisme très varié qui s’entrelace, dans un appel formulé avec clarté par l’énonciation directe des tons, et où la figure humaine, évoquée, et les objectifs pratiques d’un impressionnisme singulier se confondent avec le surréalisme compréhensible par le trait, la perspective et la culture gauloise qui définit immédiatement la valeur de l’art.

Emma Henriot n’utilise pas le creux de la substance, et le « sentiment » de création éclaire l’art contemporain par son style, l’idée et une conception de l’art consciente reflétant une esthétique édifiante par son point de vue, presque dans une poésie de verbe purifiant. Le passage de cette artiste a été un souffle d’air frais sur la ville de Coïmbre, ce processus de décomposition de la « toile » pour unir les atomes dans le « tout », comme le faisaient Ortiz et Utrillo, le chanteur de Paris, de ses rues, de la bohême et de l’ascétisme. Le mouvement, la lumière, l’ombre, les angles, la distance, le temps serein ou la rhétorique inquiète – voilà entre autres ce que l’on peut observer dans l’excellente exposition du café Santa Cruz, le tout dans un lyrisme fort, même dans les détails plus byzantins, comme si la peintre reconnue souhaitait ajouter une apologétique moraliste. Si elle ne perd pas son enthousiasme et son talent, Emma Henriot va encore faire beaucoup de chemin en Europe et se hisser au plus niveau. De prime abord, cette peintre montre une personnalité qui transforme le quotidien simple en beauté relative, en cycles artistiques, avec vitalité et dynamisme, malgré des passages d’impressions subjectives comme s’il fallait changer la création, et c’est l’apanage des bons artistes, même des génies, comme Pinho Dinis, la gloire de l’art de Coïmbre et du pays, Lúcia Maia dans l’invention du rêve de ses figures extraordinaires, que tente de représenter Emma Henriot de façon universelle avec cette joyeuse schématisation de la toile. Ce qui se voit le plus est que l’artiste passe des antinomies au figuratif dans une ligne très romantique, ce qui lui confère une atmosphère poétique. Pinho Dinis, maître nostalgique, et Lúcia Maia, artistes insignes avec certainement une étoffe d’infini, applaudissent cette exposition du café Santa Cruz. Pas de fièvre extravagante, ni de délire de l’absurde, mais une bonne lecture des toiles, des sentiments, de l’idéal de la peintre, qui nous montre jusqu’où on peut aller. La critique ne peut être impitoyable ni cloisonnée, et le commentateur, ou le critique, ou le public doivent être directs, qu’ils le veuillent ou non. Il existe certains intellectuels toujours prêts à rejeter nos artistes, même s’il s’agit de José Berardo, Luis Pimentel, Vasco Berardo ou même J. Eliseu (fils), des monstres sacrés de notre art national. Et le dépit ne cesse d’augmenter, comme un signe des temps dans lesquels nous vivons. Il reste ces lignes écrites sur une table du café Santa Cruz, le cénacle actuel de l’art et de l’humanisme.

Publié en Décembre 2011

Chaque peinture est un reflet de mon âme. Ce qui explique que se soit si diversifié. Mes idées ne sont pas figées


Emma Henriot

Les Arbres symbole de Vie

Par leurs racines, leurs troncs et ces branches, attirés par la lumière
Chargé de force, quel bel équilibre entre la terre et le Ciel


M’adressant aux arbres morts? Je leur donne une Nouvelle Vie

J’ai compris votre blessure – Comment vous consoler ?

Envoutée, fascinée par leur grandeur et beauté, j’ai décidé de leur donner une deuxième Vie.
Dans la douceur je les ai métamorphosés. »


Emma Henriot