Ajouté le 27 janv. 2017
Il est vrai que toujours j'ai griffonné, sauf quand je ne vivais plus mais c'est une autre histoire qui a trop d'histoires, car au lieu des dessiner des héros, je les incarnais, qu'il est bon d'être agent secret, protégée du Vatican.Protegee par des snipers, initiees aux forces occultes qui se disputent et partagent le monde, quelqu un d autre ailleurs mais pas ici. D'années de croquis n'est rescapé jusqu'en 2016 qu un seul agenda/bloc- notes en cuir rouge que j'avais acheté étudiante. Déjà beaucoup de regards tristes, presque noyés, tous les témoins de ma peine, milliers de feuilles volantes dont aucune n’a subis l'outrage d'un regard étranger. Elles sont le témoin de ma vie, le fameux cogito ergo sum, quand je ne suis plus, Pénélope s’envole, 20 ans à la plume c’est long, surtout pour un mauvais écrivain
Un jour je me suis enfuie de l’hôpital, j’ai marché jusqu’à chez lui, sans but précis, il fallait que je me presse, il pleuvait mais surtout je savais qu’il fuyait. Dans l’ascenseur j’ai enlevé ma culotte à la catastrophe, lui laisser en preuve le parfum de la vie. Comme un choc nous sommes tombés nez à nez sur le palier, yeux dans les yeux pour le seul œil qui n’a jamais pleuré : _
« MON ŒIL « mon premier cadre, comme mon premier mot, Je dessine comme j'aime à l'exclusive et seule combinaison du bonheur- le monde est déjà trop laid comme ça, à défaut je le jette * mes mauvais croquis pas le monde /. La route est longue encore, et la roue tourne le voyage n’est pas fini, il reste tant de rencontres et tant de couleurs. Et surtout encore trop de victoires à remporter et trop d-echecs a pleurer pour que jamais au grand jamais je ne cesse de m’inventer de redoutables problèmes au sein desquels me noyer, pour me perdre ou a résoudre d’un grand trait de stzlo bille tant que je m’interdirais toujours la gomme comme le voeu impossible d-une existence plus jamais censuree.