KingKongBalls Asphalte (2018) Sculptuur door Denis Defrancesco

KingKongBalls Asphalte : Une sculpture dénonçant les méfaits du réchauffement climatique.

Découvrez KingKongBalls Asphalte, une sculpture monumentale mêlant argile, résine et asphalte. Une œuvre poignante dénonçant l’impact dramatique du réchauffement climatique sur l’Homme et la Terre, à travers une métaphore saisissante.

L’œuvre KingKongBalls Asphalte incarne une réflexion artistique percutante sur les conséquences du réchauffement climatique. Cette sculpture monumentale (H146 x L210 x P110 cm, 530 kg) utilise des matériaux symboliques tels que l’argile, la résine, l’asphalte, et le fil de fer, associés à une table en bois brute, le tout sublimé par le sceau doré de l’artiste (or 750/1000).

Cette sculpture puissante met en scène un bonobo appelé KingKongBalls effondré, abîmé, avec un regard mélancolique. Contrairement à l’image traditionnellement virile et conquérante de King Kong, ici, il devient un symbole du désespoir face aux dérives humaines. Je vous invite à regarder au-delà de l’apparence :
« Ils n’ont rien compris ces imbéciles… Il fallait regarder mes yeux… Discerner l’inquiétude… La crainte des lendemains qui brûlent. »

Le déclin écologique est représenté par l’asphalte, matérialisation du progrès aveugle qui consume la nature. L’asphalte noir, brut, symbolise le goudron étouffant la Terre, tandis que la table devient un socle funèbre où repose cette figure mythique.

Les Thématiques Abordées
1. La déforestation et l’exploitation industrielle : « Un derrick planté dans le cœur de la Forêt. » L’artiste dénonce la destruction des écosystèmes, symbolisée par le contraste saisissant entre la nature et l’asphalte.
2. La pollution et la surconsommation : « La Mer vomissant du plastique. » Un monde asphyxié par le plastique, les déchets, et le carbone.
3. La modernité destructrice : « La clim à fond… Celsius au bûcher. » Une critique du confort moderne qui exacerbe la crise climatique.
4. L’irresponsabilité humaine : « L’Homme est un singe pour l’Homme… L’imbécile qui a coupé la branche sur laquelle il était assis. » Cette phrase poignante illustre l’autodestruction humaine.

Une Vision Apocalyptique mais Lucide
L’œuvre KingKongBalls Asphalte annonce « la fin d’un monde », mais non celle de la Terre. La nature, résiliente, s’en remettra, tandis que l’Homme s’efface, victime de ses propres actions.
« Ce n’est pas la Terre qui va mourir… C’est l’Homme qui s’est tué. »

Le regard du bonobo appelé KingKongBalls chargé d’émotion, semble anticiper un avenir où la Terre pourrait renaître sans l’humanité.
« Un sourire que l’on devine… Comme l’espoir d’un autre Paradis. »

KingKongBalls Asphalte transcende la simple sculpture pour devenir un manifeste environnemental. À travers cette œuvre, l’artiste dénonce l’absurdité d’un monde où le progrès piétine la conscience écologique. Une pièce monumentale, symbole d’un cri d’alarme face aux méfaits irréversibles du réchauffement climatique.

Texte gravé sur le pourtour de l’œuvre.
KingKongBalls Asphalte / La Fin d’un Monde​

... Ils n’ont rien compris ces imbéciles... Ils ne voyaient que mes boules... Il fallait regarder mes yeux... Derrière l’effronterie, discerner l’inquiétude... La crainte des lendemains qui brûlent... Mon Arbre réduit en cendre... La Terre fondue dans l’Asphalte... Le goudron sans les plumes...

... L’évolution qu’ils disaient... Un derrick planté dans le cœur de la Forêt... Le progrès piétinant la Nature... La Mer vomissant du plastique... La Civilisation insultant la Conscience... La clim à fond... Celsius au bûcher... Mon cul sur les charbons de la Planète...

... Partout le feu et le déluge... L’Homme Augmenté ratatiné au fond de sa caverne virtuelle, au milieu de ses déchets... Le paroxysme de la modernité... L’Age du Con... La fin d’un Monde.

... Trop tard... Les cheetas ne ricanent plus... Les bonobos sont impuissants... L’Homme est un singe pour l’Homme... Le dernier de la chaine... L’imbécile qui a coupé la branche sur laquelle il était assis... Ce n’est pas la Terre qui va mourir... C’est l’Homme qui s’est tué.

... Les boules du Kong ont perdu leur éclat... Le vernis est tombé avec les illusions... La pause du King pour l’Apocalypse... Il fait chaud dehors... Son regard est ailleurs... Loin de cette Humanité perdue... La Terre s’en remettra... Un sourire que l’on devine... Comme l’espoir d’un autre Paradis...

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