David Cadran n’est pas né dans l’univers des formes et des couleurs. Mais après la visite d’une exposition, en 2001 à l’hôpital de Lannion, il se met avec passion à la réalisation de tableaux… de sable. Sous ses doigts naissent des portraits. Portraits de stars, de Brassens à Leo Ferré, en passant par woody Allen. Portraits aussi et surtout d’hommes et de femmes anonymes de cultures enracinées. Des Mongols aux Himbas de Namibie. Le monde, soudain, respire dans l’atelier du Boulevard d’Armor.
L’art pour l’art ? Oui, un peu. Mais pas seulement. David a la passion des matériaux, récoltés sur les plages de Trédrez-Locquémeau qui l’ont vu grandir. Des matériaux qu’il colore ensuite lui même avec des pigments dont il garde le secret.
David explore d’autres univers. Et d’autres matériaux. Comme le pastel. « Un matériau avec lequel je me libère, qui me permet des retouches et rectifications. Le sable, lui, ne laisse pas droit à l’erreur. »
Avec le sable, certains font des châteaux. Lui a choisi de faire des tableaux. Moins éphémères sans doute. Tant mieux pour nous.
Extrait d’un article de Thierry Jigourel publié dans Armor magazine.
Cette femme du Ladakh a été réalisée avec du sable de plage mélangé a des terres naturelles, des oxydes, du calcaire et une colle à bois transparente. J'ai utilisé également de la peinture acrylique pour réaliser par exemple les poils du bonnet.
Le support est un panneau de bois. Le sable donne beaucoup de profondeur au portrait ce qui est difficile a voir sur internet.
Ce tableau a été réalisé avec du sable de plage mélangé à des terres naturelles, du calcaire, de l'argile et du charbon. Il n'y a pas de coloration chimique. Nos ancêtres préhistorique procédaient un peu de cette manière pour peindre dans les grottes, ils prenaient ce qu'ils trouvaient à portée de main.
Je précise que ce n'est pas de la peinture car les grains de sable sont déposés à la main sur un panneau de bois. Pour coller le sable, j'utilise une colle à bois transparente.
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