Cissia Patricia Schippers
Cissia Patricia Schippersは写真家であり、その多くの場合カラフルな作品が感情に場所を与えます。彼女の肖像画は、美学を超えて、彼女のキャラクターの隠された真実を伝えます。それは聖体拝領であり、イメージが孵化するまで始まる魂の対話です。
Cissia Patricia Schippersは、1978年にフランスのリビエラのグラースで生まれました。彼女は現在、ニューカレドニアのヌメアに住み、働いています。彼女は非常に早い段階で写真への情熱を育てました。パリとヨーロッパで90年代にモデルを作り、彼女は壮大でありながら人工的で表面的で硫黄の多い宇宙をナビゲートし、そこからコードと危険性を学びます。彼女は彼女のイメージと彼女の本当のアイデンティティとの間のギャップを親密に感じます、そしてそれは彼女の探求が構築されるであろうこの基本的な観察からです。妥協しないでください。彼女の中で振動する彼女の価値観に同調し、彼女に光への道、彼女の光への道を示してください。したがって、彼女がモデルから引き出すために努力しているのは、この目に見えない内なる光であり、時には忘れられていることさえあります。この光の純粋なエネルギーは、私たち一人一人のすべての傷とすべての喜びを知っており、それが私たちの本当の姿を形作っています。この光は啓示です。この啓示はすべてCissiaSchippersの芸術です
Cissia Patricia Schippersによる現代アート作品を見つけ、最近のアートワークを閲覧し、オンラインで購入します。 カテゴリ: 現代のニューカレドニアの芸術家. 芸術的ドメイン: 写真撮影, デジタルアーツ. 口座の種類: アーティスト , 2020以来のメンバー (原産国 フランス). ArtMajeurでCissia Patricia Schippersの最新作品を購入する: 現代アーティストCissia Patricia Schippersによる素晴らしい芸術を発見してください。アートワークを閲覧したり、オリジナルアートやハイエンドプリントを購入したりできます。
アーティストの価値, バイオグラフィー, アーティストのスタジオ:
AUTOPORTAITS Cissia Schippers • 3作品
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Portraits
Editoriaux
認識
アーティストはその作品で認められています
アーティストがメディア、ラジオ、テレビのプレスに掲載されている
作家さんの作品が編集部に注目されました
アーティストはアートショーやフェアに参加します
主な活動としてアーティストの職業を行使する
バイオグラフィー
Cissia Patricia Schippersは写真家であり、その多くの場合カラフルな作品が感情に場所を与えます。彼女の肖像画は、美学を超えて、彼女のキャラクターの隠された真実を伝えます。それは聖体拝領であり、イメージが孵化するまで始まる魂の対話です。
Cissia Patricia Schippersは、1978年にフランスのリビエラのグラースで生まれました。彼女は現在、ニューカレドニアのヌメアに住み、働いています。彼女は非常に早い段階で写真への情熱を育てました。パリとヨーロッパで90年代にモデルを作り、彼女は壮大でありながら人工的で表面的で硫黄の多い宇宙をナビゲートし、そこからコードと危険性を学びます。彼女は彼女のイメージと彼女の本当のアイデンティティとの間のギャップを親密に感じます、そしてそれは彼女の探求が構築されるであろうこの基本的な観察からです。妥協しないでください。彼女の中で振動する彼女の価値観に同調し、彼女に光への道、彼女の光への道を示してください。したがって、彼女がモデルから引き出すために努力しているのは、この目に見えない内なる光であり、時には忘れられていることさえあります。この光の純粋なエネルギーは、私たち一人一人のすべての傷とすべての喜びを知っており、それが私たちの本当の姿を形作っています。この光は啓示です。この啓示はすべてCissiaSchippersの芸術です
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国籍:
フランス
- 生年月日 : 1978
- 芸術的ドメイン: プロのアーティストによる作品,
- グループ: プロのアーティスト 現代フランスの芸術家

継続と今後のアートイベント
影響
教育
認定されたアーティスト値
実績
個展
ArtMajeurでの活動
最新ニュース
現代アーティストからのすべての最新ニュースCissia Patricia Schippers
Première expo photo de Cissia Schippers à l'occasion du lancement du Magazine MUST #53 Spécial PHOTO!
La Presse en parle! MUST Magazine: Cissia Schippers, Engagée!
Lien vers l'article sur MUST Magazine 30/03/2020
Must Magazine n°52.
CISSIA SCHIPPERS, Engagée !
Must Nouvelle-Calédonie·Lundi 30 mars 2020·Temps de lecture estimé : 5 minutes
Yeux d’azur, très belle allure, sourire lumineux plein d’énergie. Ancien mannequin devenue photographe professionnelle, Cissia Schippers est une femme dynamique aux multiples facettes.
Sensible au respect des femmes, elle porte le projet social surnommé « Sarabande ». Entretien.
Quel a été votre parcours?
J’ai débuté ma carrière de mannequin à quinze ans. Avec mes 1,77 m, j’étais très complexée. Seul le théâtre me permettait de m’échapper et de me sentir moi-même. Ma maman m’a inscrite à un casting à Nice et j’ai participé au Concours Elite. Avec des parents qui ont eu des difficultés financières suite à la guerre du Golf, il fallait que je contribue aux dépenses de la famille. Ma bonne étoile a brillé. Défilés Valentino et Dior, campagnes de publicité, photos se sont enchainés. Tout en poursuivant mes études, je suis devenue mannequin professionnelle pour les agences Ford et Metropolitan. A cette époque, même si le milieu était déjà difficile, l’ambiance était festive. Facile de perdre pied. J’ai réussi à me préserver grâce à une famille aimante et ma formation de psychothérapeute. Il faut prendre du recul par rapport à cette vie de paillettes où il est si facile d’accepter des contrats aux alinéas peu recommandables.
Quand êtes-vous passée de l’autre coté de l’objectif ?
Avec mon premier cachet, j’ai acheté mon premier appareil Canon. Tout en poursuivant ma carrière de mannequin, je me suis formée pendant plusieurs années auprès du photographe des campagnes Thalgo, Jérôme Menu. Trois jours par semaine, nous avons travaillé ensemble pour recomposer les photos sélectionnées dans les magazines de mode. Trouver la bonne lumière, le meilleur angle, travailler les effets. Nous nous lancions des défis. Très énergisant ! Rapidement, je me suis spécialisée dans les photos de mode. Elles ont une dimension artistique pointue et particulièrement intéressante. Le challenge est de taille. Traduire l’univers d’une marque tout en suscitant l’adhésion d’une personne avant même qu’elle achète. Aujourd’hui, je travaille sur des séries photos pour des magazines. J’accompagne aussi les mannequins dans leur carrière. Books photos mais aussi conseils sur leurs décisions et leurs contrats. Le mannequin est un caméléon qui doit être capable de se transformer pour passer d’une ambiance rock à une atmosphère totalement romantique. C’est un personnage qui ne doit pas tenir à son image et faire preuve de beaucoup d’autodérision pour avancer. Fragile et fort à la fois. Cela s’apprend, je suis là aussi pour cela.
Vous voulez protéger les femmes. Est-ce la source du projet « Sarabande » ?
Totalement. Arrivée fin 2013 en Calédonie, j’ai passé deux ans à Sarraméa en tribu pour tenter de comprendre les codes et la place de la femme dans la tribu. Je me suis vite aperçue de l’importance pour ces femmes d’acquérir plus d’indépendance par une autonomie financière. Or, la vente d’artisanat constitue un moyen intéressant. C’est ainsi que le projet Sarabande est né. L’idée ? Utiliser des photos génériques aériennes projetées sur des tissus de chutes de coton récupéré. Les femmes colorient ensuite sur les images, telles des calques, et confectionnent ainsi des pièces uniques, souvenirs des plus paysages calédoniens. Le tout à moindre coût et sans nécessiter de talent artistique particulier. Tissu recyclé, peinture qui sèche au soleil, zéro électricité. Un impact environnemental proche de zéro. Quant aux photos, je les fournis car je suis pilote d’ULM. Vendre ces articles - paréos, draps - leur permet de gérer elles-mêmes un pécule nécessaire à leur émancipation. Ce projet serait une manière efficace de lutter contre la violence faites aux femmes en Calédonie*.
Où en êtes-vous de ce projet ?
J’ai fait le tour des institutions publiques. En métropole et ici. Le projet séduit mais les subventions ne suivent pas. Je pense désormais me tourner vers des fonds privés. Je reste persuader de sa faisabilité.
Quelle est la différence entre un photographe amateur et un photographe professionnel ?
Nous sommes tous des photographes. Le numérique, les portables permettent de prendre de beaux clichés. Néanmoins, l’amateur est celui ou celle qui se trouve là au bon moment. C’est une question de chance. L’image existe, il n’en prend que le témoignage. Le professionnel, lui, crée une recette pour sublimer une image existante. Et à chaque modèle, la recette se doit d’être différente. C’est un métier.
* Rappelons que selon les derniers chiffres officiels, les coups et blessures volontaires ont augmenté de 20,4% au cours des cinq dernières années.
Cissia Schippers
Tél. : 78 2 7 67
Par Geneviève Du Parc Locmaria