Lou Calice

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Ah s’il se pouvait que demain
De par Ton amour je sorte
Etroite est cette porte
De l’affreux carnaval humain

Vieux crochet de rumeurs ivre
Du sang vert et pourpre des saints
Terre des hommes où fantassins
Dérivent aux sons des cuivres

Trop de morts sur le flot bercent
Hissez au Chant des mémoires
Grandes palmes et reposoirs
Saignés de nos fronts inverses

Ils ont tordu Mes Paroles
Aimé ce qu’il fallait haïr
A jamais leur feu trahir
Sur les gradins pleins d’idoles

Navires chargés d’yeux tristes
Putrides baisers sans flamme
Il nous faut porter ce blâme
Bourgeon Perle noire du Christ

De cette future vigueur
Suggère aux temps visages
Oubliés des grandes plages
Que roulent d’infinies langueurs


****************** Calice ********


(C)opyright Calice 2005

Artiste né à Paris en 1966. Lou Calice est formé à la peinture aux Beaux-Arts de cette même ville, rejoint le monde très contemporain de la peinture calligraphique. Cet artiste nous livre une épure extrême. De nouvelles formes qui ne cesserons de nous interpeller. Le reflet que nous recherchons tant, notre intérieur et le moyen d'y accéder.

Le temps va si vite que la conscience ne peut pas suivre... Il faut donc aller aussi vite que le temps (vivre avec son temps), l'apprivoiser, le maîtriser puis en disposer à son aise, l'étirer, le pétrir et en sortir ses émotions qui ne pourrons être que hors du temps, intemporelles voire éternelles. L'universalité, ce cosmos apprivoisé est à l'état naturel chez l'enfant puis disparait pour la plupart d'entre-nous dans un almagame conventionnel. Paradoxalement l'Universel n'émmerge de nous que par une profonde introspection et de notre individualité retrouvée. cette première flamme, ces premiers mots, ces visions premières de l'être n'ont pas été animales, loin de là, mais reste universelles comme en témoigne toute l'histoire de l'Art... à suivre