Ajouté le 6 févr. 2006
. J'évite les retouches, les repentis, je garde une certaine spontanéité du geste, l'impact avec ses propres défauts. Le temps du présent de la peinture, de l'acte de peindre, est donc figé à l'image de ces coulures. Cet instant figé de l'acte de peindre induit par extension le moment d'avant et celui d'après. L'évocation du temps qui passe... La présence et l'absence... Notre réalité humaine transitoire... La mémoire qui efface... transforme...
Influence sans cesse nos consciences…
Parfois mes tableaux ont une manière assez trouble. Cela me permet de rendre compte de l'énergie, ou plutôt des énergies qui accompagnent les êtres, les objets. Aussi, cela traduit t-il l'équivoque de notre monde? Notre monde où la lumière elle même peut suffire à déformer, à détruire...