Bernard-Michel Leclerc

du 15 au 30 Septembre 2007

Galerie "LA COULISSE" place bigarré 56360 BELLE ISLE EN MER

Septembre-Octobre 2005 : Galerie Art et lumière – Vannes – (56)

Avril-Septembre 2005 : Galerie C. - Carnac (56)

Août 2005 : Galerie du Faouëdic –Euro Celtic 2005 Lorient

Novembre 2004 : Exposition collective à la galerie « Les Funambules »,Vannes (56) sur le thème du conte

Sept. 2000 : Exposition avec « les peintres du Marais – Paris

1995 : - Artiste pour la Paix : diverses expositions avec Mariano Otero

1994 : - Festival des Arts et des Lettres – Pléneuf-Val André (22)
- Artistes pour la Paix – Rennes (35)
- Festival de cinéma de Douarnenez « Peuples Berbères », Août
- Galerie l’Héritier – Pont Aven (29)- Juillet- Août

1993 : RANCE 93
Exposition Paul Ricard – Dinan
Salon des peintres – Maison des Associations – Plouer/Rance (22)

1987-1988 : Consortium International des Arts – Menton (06)

Bernard-Michel découvre les Arts graphiques à l’Académie Julian, rue du Dragon à Paris, de 1972 à 1976.

Pour avoir choisi comme option de spécialité l’architecture d’intérieur, pendant de nombreuses années il travaillera, toujours parallèlement à la peinture, comme maquettiste et décorateur, tant dans des lieux privés que publics, ou pour le cinéma.

Il déclinera sa peinture, « ses traces », avec les matières les plus variées, huile, acrylique, pastel, fusain, et sur de nombreux thèmes qui donnent la part belle à la matière et à l’abstraction : joueurs de jazz dont il est passionné, horizons bretons et plus lointains, paysages maritimes, fentes, déchirures, paysages intimes à l’extrême dépouillement, rehaussés par les pigments naturels ramenés de ses nombreux voyages.

De sa rencontre avec le peintre R.E.Gillet en 1995, naîtront une authentique amitié et une complicité qui les feront travailler et partager de longues heures dans l’atelier et la maison de Gillet sur les bords de la Rance à Saint-Suliac, jusqu’à son décès en octobre 2004.
Sa matière s’en trouvera enrichi et il n’aura de cesse de travailler ses effets et ses transparences, poussant toujours plus loin le souci du travail « bien fait » dans l’accomplissement de sa peinture.

De Paris, où il est né en 1955, il a gagné la Touraine à la fin des années 70, puis Nice en 1987, pour finalement poser ses amarres en Bretagne en 1991 avec sa tribu, des bords de Rance au Morbihan.

D’emblée, des formats qui, par leur taille généreuse, appellent puis concentrent le regard – puissance du support qui vous distrait (au sens pascalien) de l’à- côté – s’efface le quotidien.

Vous contemplez alors.

Dans un premier temps, s’offrent des surfaces horizontales ou verticales que, du fait de leur largeur et de leurs couleurs différentes, traverse une tension, une dynamique. Le regard s’attache souvent , aux extérieurs de la toile, sur une ou plusieurs bandes plus amples pour mieux se recentrer par succession de plans sur des coulées plus étroites, souvent sinueuses, bordées, soulignées elles – mêmes par des lignes plus sombres. Parfois, ces bandes s’élargissent pour se faire ouvertures creusées par des bords que leur traitement par la matière utilisée gonfle. Comment ne pas penser alors à « l’origine du monde » de Courbet ?

La vie sourd donc des horizontales qui flirtent avec la ligne parallèle – expression de l’infini comme chacun sait -, de la tension entre la limite du cadre et le traitement horizontal du sujet qui incitent le regard et l’imagination à « déborder ».

Mais le mouvement naît aussi de la matière picturale elle – même, de son traitement et de la palette utilisée : huiles, acryliques, vernis, pigments, pastels, enduits, papiers marouflés, jaillissent sous l’ampleur du geste qui manie couteaux, pinceaux, peignes, chiffons…mélange expert couvrant toiles, bois ou papiers,
On pourrait penser, par ce qui est décrit jusque là, à des à-plats. Des veines, des griffures, des traces apparaissent dans l’épaisseur de la matière. Sur des toiles, les coulées créent des stries qui apportent légèreté ou densité selon l’épaisseur. Sur une autre, le rouge de surface s’organise comme un tissu capillaire d’un rouge éclatant franc qui laisse apparaître le rouge sombre et lourd du fond. Des traces blanchâtres ou jaunâtres modulent les bandes noires, ocre ou bleues et leur donnent relief et profondeur. Parfois, la même teinte est déclinée dans ses nuances, par exemple du bleu soutenu au bleu pâle que rend lumineux leur mélange avec des touches blanches traitées par des mouvements obliques et arrondis qui animent le sujet.

Au total, rien de statique tant par l’organisation de l’espace que par la palette retenue et les échos entre les couleurs choisies dont se dégagent tout à la fois une intense luminosité, une dualité entre le clair et l’obscur, entre le froid et le chaud, la limite et l’infini.

Dans un second temps, arrive alors le moment d’organiser son regard dans un double mouvement : réunifier les différentes notations dans une vision d’ensemble par un va et vient permanent entre le détail et le tout. Qu’y voir ? Un univers minéral, végétal, aquatique ou céleste, un enracinement tellurique ou un élan vers l’infini et de ces fêlures, ces fentes, sur le rouge un affleurement de la passion, de l’amour, de la souffrance, de la mort, de la vie ou tout à la fois ? Chacun dialogue alors avec son propre univers mental, affectif, culturel, mais le sujet le plus souvent non figuratif se donne à nous comme objet esthétique en soi, laissant ainsi l’imagination libre sans en épuiser les lectures possibles, variées, changeantes. C’est bien là le propre de l’Art.


Une oeuvre exigeante, de haute tenue. Un artiste qui avance dans l'exploration et le travail de matières et de couleurs variées et originales, dans une oscillation entre figuration stylisée et abstraction. En émerge un univers harmonieux mais dense et profond, car travaillé, nourri par ses contemplations du monde, ses rêveries, son monde intérieur, par la vie qu'il nous donne à lire.

Août 2005 : Galerie « La Coulisse » - Le Palais – Belle Île (56)

Juillet 2005 : « L’Ame vagabonde » – L’île aux Moines (56)


Mars-Avril 2005 : « Le Carré blanc » Vannes (56)

Mars 2005 : Galerie C. Biot (Alpes Maritimes)

Février-Mars 2005 : « La Table des gourmets » Vannes

Décembre 2004 : « Le Pélican », Dinan (22)


Septembre 2004 : Galerie-Librairie « Le Poche Café » à Dinan (22)

Août 2004 : Galerie « La Coulisse », Le Palais, Belle-Isle en mer (56)

2003-2004 : Préparation et travail d’expositions de peintures- Essaouira-
Maroc


Juillet 2003 : Galerie « L’Ame vagabonde » - Ile aux Moines – Morbihan

Juillet 2002 : Galerie « L’Ame vagabonde » - Ile aux Moines - Morbihan


1998 : - « Chez Dédé » « La Bonne Auberge ». Place Saint Sauveur, Dinan (22)
- Galerie « Vue sur Mer », Dinard (35)

1997 : - Exposition à « La Bonne Auberge », Dinan
- Galerie Athéna, Binic (22)

1995 : Artiste pour la Paix – Rennes (35)

1994 : - Galerie de L’Aquilon – Saint-Cast le Guildo (22)
« La Bonne Auberge » - Dinan – Juin, juillet

1991 : Galerie de l’Hotel « Elysée Palace- Nice (06)

1990 : Expositions en atelier – Nice

1989 : Festival de Jazz – Hotel « Beach Regency » - Nice
Galerie « Art Fix » - Nice

1988 : Hotel « Beach Regency »- Nice – Expo « Jazz et hot »
International Art Galery – Nice

1986 : Galerie Davidson – Tours (37)

Depuis 1986 : Exposition permanente, « Le Grand Marché » - Tours.