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B. Alexis

Retour à la liste Ajouté le 27 janv. 2004

Philosophie.

Je vis et travaille en Aquitaine.

Ma recherche picturale et mes dessins sont influencés par les éléments, la nature et l'être.

L'invariabilité de la lumière par un jeu subtil de contraste dans l’œil de l'univers, perce l'obscurantisme et la grande interrogation entretenue par l'homme.

Les événements crées par la Nature donnent les réponses pour qui sait lire et comprendre les énergies.
Ces formes dans le perpétuel mouvement composent cette alchimie accordent une symbiose renouvelée, projettent et inventent à l'infini.
Les courbes se déplacent dans la constante révolution du temps.

"C'est un matin à l'aube, dans l'effleurement des gouttes d'eau et des signes de la vie animale. Les soirs dans le rythme de saisons où se mélangent les couleurs, par la magie des lumières : les aurores selon les latitudes, le passage de l'homme".
L'opacité du vide est percée et l'ombre indique la forme.

Je révèle en toute humilité la beauté cachée et respectueusement, l'accorde à l’œuvre picturale.
Je ne suis que l'élève du grand artiste de la vie et ne m'inscris dans cette révolution que pour avoir su capter une fraction du développement de l'image.
Mon voyage s'exprime par la traversée de l’œil et de la mémoire ; la forme donne son intention à établir notre relation par une compréhension d'un autre langage dans l'échelle de la sensibilité.

La pensée a été oubliée par la vitesse et l'extravagance humaine ; je m'interpose dans cette invraisemblance et affirme par l’œuvre, l'unité de liaisons naturelles.
La couleur naît de la lumière et applique sa forme à être reconnaissable. Elle s'infiltre dans chaque élément, chaque particule, pour renaître et se faire comprendre. Tel le sable et l'eau dans une dualité ambigüe, qui révèlent encore la beauté, d'incroyables tableaux d'ocres, de bleus, de verts... Il faut d'abord reconnaître le lieu, en jouir, faire exercer la pensée avant de l'exprimer.
Le seul don d'y parvenir est celui de la sensibilité amoureuse, apprivoisée par l'apprentissage de l'outil et sa maîtrise à l'utiliser.
Je compose dans la conscience et dans la permanence d'un jeu où l'équilibre est fragilisé par les interférences. Elles définissent souvent l'originalité de l’œuvre.
L’œil et la mémoire vont composer la réalité dans des infinités de combinaisons, aboutissant toutes à l'origine.
L'espace se remplit de toutes sortes de variantes et occupe sa vue par sa dimension de plus en plus grande. J'assiste, supprimant l'idée du hasard en amplifiant la forme et la couleur.
Je définis par les directions, la distribution du mouvement dans une perpétuelle recherche d'harmonie et de fluidité. Les formes sont souples et malléables, elles doivent s'assembler dans un équilibre parfait pour ouvrir la porte du thème et sa rencontre.
Cette complicité est indissociable et la reconnaissance va au-delà du savoir puisqu'elle développe son propre fait à se faire découvrir.
Ma peinture trace un ensemble de connexions et de détails avec les éléments. Elle se compose et se recompose dans les mouvements de la lumière et de la matière.
J'absorbe son visible, je restitue ce qui a été oublié, occulté, ou bien effacé par le privilège de l’œuvre et de son unité.

Je dois sans cesse me déplacer, appréhender le réel et sa manipulation relative ; m'extraire de la matrice d'où je viens et avec laquelle j'existe.
Je dois considérer cette parallèle avec attention et dois être dans l'apprentissage permanent, réapprendre dans le même temps à utiliser les connaissances des livres des maîtres anciens et de nouveaux outils, d'autres manières.
Voyager afin de m'estimer davantage dans les passages de l'Occident à l'Orient.
Les lieux incorporent les éléments pour offrir les clefs de l'exploration de la vie.

Pour compléter cette histoire, je suis né le 03 février 1952. Mes premières peintures datent des années 1960 et quelques-unes ont été reconnues dans des salons nationaux et internationaux dès 1974 ; depuis, mon temps est consacré à l’œuvre et ne doit pas afficher un système ou bien une tendance,une mode, mais davantage s'offrir comme un présent à prolonger la nature de la vie dans son infini.

Artmajeur

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