Aya So Image de profil

Aya So

Retour à la liste Ajouté le 14 mars 2007

biographie-philosophie

"J'entends les monstres sous la profonde terre, poussés par le torrent de l'humus du en-dedans.
Ces ennemis qui me visent la tête de l'intérieur ont leurs racines dans la boue." Aya So

"Tout vient des tripes, ce qui me tort l'estomac et parfois le cœur. Je l'interroge, je le triture, je le passe à la moulinette, je le vomit par la main et je le digère."

"Mes productions, qu'on qualifie souvent d’effrayantes, (à l'image du monde dans lequel nous vivons, à mon avis) font cohabiter la raison et le ressenti, que je pose là, comme des alternatives au présent, au passé pour un utopique avenir, mais surtout pour faire face à la complexité de ma réalité. Côte à côte, elles font ma vie, avec ses nœuds et ses secrets que je cloue au mur pour essayer de les tenir immobiles. C'est ainsi que je me tiens, c'est ainsi que je me repositionne, que je me transforme et que je me recrée."

"Les gens sont souvent surpris que je ne reflète pas ce que je fabrique artistiquement, mais tout comme mes tableaux, qui possèdent plusieurs couches et autant de sens cachés, j'ai plusieurs peaux, épaisses pour certaines, qui font surface tour à tour mais toujours avec, au dedans, une nécessité créative."

"Je pinceauvarde, travers et vices" AYA SO

Depuis sa tendre enfance elle évolue dans le monde de l'art au travers de ses proches et c'est donc naturellement qu'elle se tourne vers le dessin.

Peu à peu la peinture est devenue pour elle un exutoire par lequel elle matérialise son univers.

Autodidacte (et après réflexion) convaincue, elle s'essaie à plusieurs disciplines et plusieurs genres. En se nourrissant du monde visuel de plusieurs artistes de la Figuration Libre, de l'art brut, celui de la rue et autres outsider (parce que "rien ne se crée ex nihilo", ni pour lui et ni pour moi donc) c'est à la découverte de l'ensemble de l'œuvre de Jean-Michel BASQUIAT, qu'elle s'attarde sur la peinture.

AYA SO est en constante recherche artistique s'épanouissant surtout en créant de la matière, mélangeant différents matériaux pour relater, pour «pinceauvarder» l'essence humaine, celle des entités croisées, figées et laissées dans son esprit nourrit par un regard décalé sur le monde. Une perception qu'elle n'est pas toujours prête ni sûre de vouloir dévoiler, ainsi, à défaut d'en dresser le tableaux avec des mots elle le fais avec des couleurs.

«  Je ne cache plus, j'accepte, il ne s'agit plus de trouver sa place, je fais avec plutôt que contre, point. »

Artmajeur

Recevez notre lettre d'information pour les amateurs d'art et les collectionneurs