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Quand les néons de l’avenir ont grillé mes rêves d’athlète, j’ai rebooté mon système. Erreur critique à 20 ans : blessure fatale. Le sport m’a crashée, mais mon cœur, lui, a uploadé une passion ancestrale : l’art.
Enfant des artères parisiennes, j’ai téléchargé mes inspirations entre les colonnes du Louvre, où je flânais comme une hackeuse dans un musée de souvenirs analogiques. J’ai commencé par capturer la réalité en pixels – la photographie – tout en griffonnant l’utopie sur mes cahiers d’ado. Mon chemin a bifurqué vers le graphisme et le multimédia : interfaces, vecteurs, et nuits blanches sous caféine.
Mon passage dans le monde de la pub et de l’événementiel a été une longue mission dans le système : brief, création, présentation, recommencement. Mais un jour, saturation CPU. Les arts appliqués me semblaient trop calibrés, trop bridés. J’ai donc éjecté le module conformité, et j’ai relancé ma carrière en mode artiste indépendante, prête à plonger dans les abysses de l’imaginaire sans antivirus ni censure.
N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
Aurel
