Claude Pressé
Claude Pressé est né en 1938 rue Pierre à Saint-Ouen, où il a grandi entouré de l’affection de sa mère et de ses grands-parents. Adulte, il s’est épanoui au sein de la famille qu’il a fondée avec Georgette, se consacrant pleinement à ses enfants. Par la suite, il est devenu un papi comblé et attentionné.
Enfant puis adolescent curieux de tout et grand lecteur, il était cependant turbulent. Titulaire du seul certificat d’études, il a débuté sa vie professionnelle comme ouvrier. Jeune adulte volontaire et désireux d’apprendre, il a suivi des cours du soir, ce qui lui a permis d’intégrer une société de mécanique de précision, spécialisée en conception et fabrication de compresseurs pour les sous-marins. Toujours en quête d’innovation, il a évolué, au cours de trois décennies, de la fonction de dessinateur projeteur à celle de directeur des études et de la fabrication. A l’entendre, il a eu une vie professionnelle parfaite, au cours de laquelle il a fait ce qu’il a voulu.
A la retraite, il a assouvi deux des passions qui l’ont habité tout au long de sa vie : la lecture et la pratique des arts plastiques. Il peignait, dessinait, faisait de l’aquarelle, modelait, gravait. D’une grande érudition, il était aussi amateur d’architecture et de musique. Il aimait les paysages naturels et s’en inspirait comme support de ses créations abstraites : la mer, notamment celle de Bretagne, le Lubéron avec ses oliviers et ses vignes. Il appréciait également de partager son quotidien avec ses chats.
Deux ombres sont à ajouter à ce tableau lumineux : ses deux guerres. 39-45, celle de son enfance, au cours de laquelle la rue Pierre a été bombardée, puis la guerre d’Algérie, qu’il ne voulait pas. Il n’a jamais oublié la mort de certains de ses compagnons.
Pacifiste, défenseur des opprimés, il a longtemps été engagé à la CGT et s’intéressait à la politique. Homme de convictions, esprit complexe : libre et révolté, sensible, pudique, il aimait aller vers les autres, échanger, discuter et polémiquer. Il se battait pour ses idées et sa famille. Malgré sa force de caractère, il n’a pas été de taille face à la maladie. Depuis plusieurs mois, il souffrait de la dépendance, du manque de liberté, de l’ennui et parfois du regard des autres.
Il est parti apaisé, le point droit serré comme ceux qui luttent et la main gauche tendue comme ceux qui aiment.
Ses enfants, août 2010
探索Claude Pressé的当代艺术品,浏览最近的艺术品并在线购买。 分类: 当代法国艺术家. 艺术领域: 绘画, 图画. 帐户类型: 艺术家 , 加入会员自2014 (出生国家 法国). 在Artmajeur上购买Claude Pressé的最新作品: Claude Pressé:发现惊人的作品的当代艺术家。浏览艺术品,购买原创作品或高档的印象。
艺术家的评价, 传记, 艺术家的画室:
Sommaire • 10艺术品
查看全部Portraits • 12艺术品
查看全部Nus • 22艺术品
查看全部Natures mortes • 21艺术品
查看全部Paysages, sous-bois et racines • 40艺术品
查看全部Garchines figuratifs • 15艺术品
查看全部Garchines non figuratifs • 51艺术品
查看全部Abstractions • 42艺术品
查看全部Guerres • 5艺术品
查看全部Chats • 6艺术品
查看全部承认
传记
Claude Pressé est né en 1938 rue Pierre à Saint-Ouen, où il a grandi entouré de l’affection de sa mère et de ses grands-parents. Adulte, il s’est épanoui au sein de la famille qu’il a fondée avec Georgette, se consacrant pleinement à ses enfants. Par la suite, il est devenu un papi comblé et attentionné.
Enfant puis adolescent curieux de tout et grand lecteur, il était cependant turbulent. Titulaire du seul certificat d’études, il a débuté sa vie professionnelle comme ouvrier. Jeune adulte volontaire et désireux d’apprendre, il a suivi des cours du soir, ce qui lui a permis d’intégrer une société de mécanique de précision, spécialisée en conception et fabrication de compresseurs pour les sous-marins. Toujours en quête d’innovation, il a évolué, au cours de trois décennies, de la fonction de dessinateur projeteur à celle de directeur des études et de la fabrication. A l’entendre, il a eu une vie professionnelle parfaite, au cours de laquelle il a fait ce qu’il a voulu.
A la retraite, il a assouvi deux des passions qui l’ont habité tout au long de sa vie : la lecture et la pratique des arts plastiques. Il peignait, dessinait, faisait de l’aquarelle, modelait, gravait. D’une grande érudition, il était aussi amateur d’architecture et de musique. Il aimait les paysages naturels et s’en inspirait comme support de ses créations abstraites : la mer, notamment celle de Bretagne, le Lubéron avec ses oliviers et ses vignes. Il appréciait également de partager son quotidien avec ses chats.
Deux ombres sont à ajouter à ce tableau lumineux : ses deux guerres. 39-45, celle de son enfance, au cours de laquelle la rue Pierre a été bombardée, puis la guerre d’Algérie, qu’il ne voulait pas. Il n’a jamais oublié la mort de certains de ses compagnons.
Pacifiste, défenseur des opprimés, il a longtemps été engagé à la CGT et s’intéressait à la politique. Homme de convictions, esprit complexe : libre et révolté, sensible, pudique, il aimait aller vers les autres, échanger, discuter et polémiquer. Il se battait pour ses idées et sa famille. Malgré sa force de caractère, il n’a pas été de taille face à la maladie. Depuis plusieurs mois, il souffrait de la dépendance, du manque de liberté, de l’ennui et parfois du regard des autres.
Il est parti apaisé, le point droit serré comme ceux qui luttent et la main gauche tendue comme ceux qui aiment.
Ses enfants, août 2010
影响
教育
认证的艺术家的价值
成就
关于Artmajeur的活动
最新消息
当代艺术家Claude Pressé的所有最新消息
Texte de Ramond et Duval
Nous disons un dernier au revoir à Claude Pressé, mais non adieu. Il restera toujours présent dans nos mémoires, laissant l’image de l’homme exemplaire qu’il fut sur le plan familial, artistique, professionnel, social et amical.
Attentif, entreprenant, consciencieux, travailleur, il s’affirme tout jeune dans des toiles cézanniennes particulièrement réussies. Il s’exprime avec constance dans des croquis rapides de nus, d’une pureté exceptionnelle et nous offre ces dernières années, des œuvres puissantes, suaves, présentant une technique parfaite de la couleur. Président de l’Union des Arts Plastiques de Saint-Denis, il assume le succès du cinquantième Salon par un travail remarquable, affrontant un conflit de générations non encore dissipé.
L’ami des arts, des poètes, des musiciens, des gastronomes, des promoteurs d’idées nouvelles, des rugbymans, sans oublier les Pyrénées orientales, nous marquera à tout jamais.
Au revoir Claude, tes recherches sur la vérité artistique resteront les nôtres.
Tu as fait plus qu’on ne t’a donné.
Merci,
Ramond et Duval, août 2010
Biographie de Claude Pressé (1938 - 2010)
Claude Pressé est né en 1938 rue Pierre à Saint-Ouen, où il a grandi entouré de l’affection de sa mère et de ses grands-parents. Adulte, il s’est épanoui au sein de la famille qu’il a fondée avec Georgette, se consacrant pleinement à ses enfants. Par la suite, il est devenu un papi comblé et attentionné.
Enfant puis adolescent curieux de tout et grand lecteur, il était cependant turbulent. Titulaire du seul certificat d’études, il a débuté sa vie professionnelle comme ouvrier. Jeune adulte volontaire et désireux d’apprendre, il a suivi des cours du soir, ce qui lui a permis d’intégrer une société de mécanique de précision, spécialisée en conception et fabrication de compresseurs pour les sous-marins. Toujours en quête d’innovation, il a évolué, au cours de trois décennies, de la fonction de dessinateur projeteur à celle de directeur des études et de la fabrication. A l’entendre, il a eu une vie professionnelle parfaite, au cours de laquelle il a fait ce qu’il a voulu.
A la retraite, il a assouvi deux des passions qui l’ont habité tout au long de sa vie : la lecture et la pratique des arts plastiques. Il peignait, dessinait, faisait de l’aquarelle, modelait, gravait. D’une grande érudition, il était aussi amateur d’architecture et de musique. Il aimait les paysages naturels et s’en inspirait comme support de ses créations abstraites : la mer, notamment celle de Bretagne, le Lubéron avec ses oliviers et ses vignes. Il appréciait également de partager son quotidien avec ses chats.
Deux ombres sont à ajouter à ce tableau lumineux : ses deux guerres. 39-45, celle de son enfance, au cours de laquelle la rue Pierre a été bombardée, puis la guerre d’Algérie, qu’il ne voulait pas. Il n’a jamais oublié la mort de certains de ses compagnons.
Pacifiste, défenseur des opprimés, il a longtemps été engagé à la CGT et s’intéressait à la politique. Homme de convictions, esprit complexe : libre et révolté, sensible, pudique, il aimait aller vers les autres, échanger, discuter et polémiquer. Il se battait pour ses idées et sa famille. Malgré sa force de caractère, il n’a pas été de taille face à la maladie. Depuis plusieurs mois, il souffrait de la dépendance, du manque de liberté, de l’ennui et parfois du regard des autres.
Il est parti apaisé, le point droit serré comme ceux qui luttent et la main gauche tendue comme ceux qui aiment.
Ses enfants, août 2010