Touch me (2020) Schilderij door Veronique Paprosky

Verkocht door Veronique Paprosky

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Touch Me Acrylique sur masque bleu en temps de covid-19. Elle vient avec 2 tableu de 72 x 26 pouce pour un total de 144 pouce de haut et 26 pouce de large. C'est deux toiles collé une audessus de l'autre sur la photo. Oeuvre d'art unique au monde. Elle a été exposé à la gallerie R3 à Trois-Rivières pour[...]
Touch Me
Acrylique sur masque bleu en temps de covid-19. Elle vient avec 2 tableu de 72 x 26 pouce pour un total de 144 pouce de haut et 26 pouce de large.
C'est deux toiles collé une audessus de l'autre sur la photo.


Oeuvre d'art unique au monde. Elle a été exposé à la gallerie R3 à Trois-Rivières pour un projet artistique de mes recherches universitaire. J'ai presque perdu mon emploie, car il étais interdit voir illégale d'accumuler les masque jettables. Un univers de déchets alors je suis venez appuyer cette oeuvre pour m'exprimé la tristesse du système contemporain.

L'explication du sujet
Le covid-19 est une source d’inspiration de niveau historique dans l’époque de la modernisation. Je souhaiterais jouer la métaphore avec l’époque égyptienne. Mes concepts sont le paradoxe, le chaos et la transcendance. Je suis en questionnement profond. Quelles seront les images parfaites pour m’exprimer ce que je ressens face à mon quotidien : (l’Université, mon travail, mes relations proches, mes rendez-vous, les déplacements). En gros, survivre. Comment monter l’invisibilité de tous ces mots pour le rendre grandiose, divinatoire ou même scandaleux ? Je souhaite projeter un chaos d’émotion intellectuelle de mon savoir. C’est une sorte de défoulement de peinture sur plus de 200 masques qui se transforme entre la figuration et l’abstraction. La toile de masque est subtile dans le temps de cette période de l’histoire de l’humanité puisqu’on verrait juste sa texture, mais tout le monde ne peut pas l’oublier. Je suis tout aussi heureuse que triste ou même fâchée, mais c’est une beauté d’être vivant dans le fond. Tout en essayant de vivre, malgré mon impuissance de mortel. Toute artiste rêve de faire passer dans l’histoire et paradoxalement mon œuvre sera éternelle, car elle marque une époque actuelle tout comme les autres formes d’art dans les différentes époques.

Les renseignements techniques
Ma technique sera la peinture sur toile faite de masque que j’ai retiré de leur fonction de masque. Le procédé c’est la couture à l’aide de la machine à coudre. Tous les masques ont eu une vie utilitaire pour l’humanité à nous protéger. Puisqu’ils sont à usage unique pourquoi ne pas créer quelque chose avec? Je les sélectionne. Je les lave à la machine, je me lave les mains lorsque je manipule des masques même s’ils sont propres ou sales, je les fais sécher à la machine avant qu’il soit découpé pour devenir un morceau de tissus. Par la suite, ils sont cousus ensemble pour devenir une toile, donc un tableau. L’œuvre mesure : 72 pouces par 26 pouces. J’en produis deux comme ça. Ils seront l’un au-dessus de l’autre pour créer un effet de grandeur dans toute sa verticalité afin de créer une transcendance.

Les stratégies du projet
Les stratégies pour accumuler le plus possible des masques. C’est le quotidien de celui de mon amoureux, de mon entourage et de moi, mais ce n’est pas suffisant. Alors, je demande à mes collègues de travail de me les donner leurs masques déjà utilisés pour un projet d’art. Puisque pour certains c’est un gros scandale et que c’est peut-être interdit, je dois demander en cachette. Il m’arrive de fouiller dans les poubelles ou trouver au sol des masques. Si je vois qu’il n’est pas trop sale, je les prends sinon je n’y touche pas. Je me fie à mon instinct. Par exemple : des masques proches d’un hôpital. Je n’oserai pas les ramasser, car je risquerais de l’attraper le virus. Mon nouveau quotidien me permet d’accumuler des masques. En 1 mois, j’ai ramassé une centaine de masques et réussi à créer une toile sur deux. À ce rythme, je pourrai facilement atteindre mon objectif. Dans le but de créer des toiles faites de masques pour peinturer. La peinture sera la finition finale. Je sais que certains mots me reviennent, mais je crois que vers la fin je saurais quelle image marchera bien dans mes idées. Nouveauté, j’applique un peu de désinfectant sur les masques une fois qu’ils sont prêts pour être cousus ensemble. En plus, je me lave mes mains à chaque fois que je les manipule.

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Les souvenirs de mon enfance sont l’une de mes inspirations pour ma production visuelle. Souvent, je crée des liens entre ces souvenirs et d’autres sujets marquant dans mon cheminement artistique. Notamment[...]

Les souvenirs de mon enfance sont l’une de mes inspirations pour ma production visuelle. Souvent, je crée des liens entre ces souvenirs et d’autres sujets marquant dans mon cheminement artistique. Notamment : l’art islamique, l’art égyptien ancien, l’art optique et mais aussi tout ce qui est en lien avec le contemporain. Ces aspects géométriques des formes sont liés à leurs symbolisations spirituelles. Je suis souvent attiré par les œuvres anciennes que je vais déconstruire pour les reconstruire vers un processus ludique, pour créer un univers combinant réalité et imaginaire. Pour moi, la création est toujours liée à un rituel intime : la préparation, l’exécution des gestes (performatif), la réflexion et le jeu. C’est dans le rythme du mouvement qu’une atmosphère unique vient construire une finalité esthétique satisfaisante, qui est pour moi l’œuvre authentique nouvelle. Depuis 2020, j’ai développé mon cheminement vers de nouvelles questions : « Ce que je souhaite exprimer? Ce que j’aime (en image visuelle pour m’exprimer)? ». Ce sont des questions simples qui font que présentement j’expose mon identité, mon savoir, ma philosophie de vie à travers des images : les pyramides, les fleurs, la calligraphie et des couleurs vives. Ce qui m’amène à un point où je souhaite juste montrer ma perception de voir le monde, la société, les médias et l’environnement. Ainsi comme exemple, j’ai fait une nouvelle série de peinture : Couleur magique. Elles ont été exposées pédagogiquement à la galerie R3 le 15 avril 2019. Depuis que le covid-19 est entré dans nos vies et que l’internet prend de plus en plus de place, je suis portée à exprimer l’invisibilité, comme l’intouchable, comme étant typique d’une icône divine et très céleste. Mes pyramides ont une signification de plus en plus concrète : la consciences et l’inconscience des problèmes du système de notre société. Les couleurs vives et le « mème » sont là pour approfondir le désir de toucher à un chaos d’information et à la fois divine; alors que nous consommons beaucoup de savoir. En conclusion, je recherche dans ma démarche artistique des effets visuels amusants, mais touchant aussi à une transcendance. Ce qui est paradoxal. Le mystère est un univers.

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