Sonia Gargouri
Formation universitaire
1997 : DEA d’esthétique et science de l’art : « Les traces de la calligraphie dans la peinture arabe moderne ». Paris I- La Sorbonne.
1995 : Maîtrise d’enseignement des arts plastiques. Spécialité peinture.
Itaaut(Institut d’art d’architecture et d’urbanisme de Tunis). Tunisie.
Expérience professionnelle
2008-2009 : intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires de Casablanca (aefe-osui)
2006-2007 : Intervenante en art plastiques à l’Hôtel Campredon. L’Isle sur la Sorgue.
2001-2003 : Intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires du Perreux sur Marne.
2001-2002 : Animation céramique et peinture à l’hôtel Malestroit de Bry sur Marne.
Expositions personnelles
2005 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie), dans le cadre du Printemps des poètes.
2004 : Galerie Ocre Jaune (Cucuron).
2003 : Galerie Vivre Art ( l’Isle sur la Sorgue).
2002 : Café l’Ecritoire (Paris).
Centre du bord de Marne (Nogent sur Marne).
Portes ouvertes du Nadir (le Perreux sur Marne)
2001 : Galerie Bernanos (Paris).
2000 : Cité Internationale des Arts (Paris).
Expositions collectives
2004 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie)
Centre du bord de Marne « Artiste en Ville »
2002 : Hôtel Malestroit (Bry sur Marne)
2001 : Galerie Thuilier (Paris)
2000 : Cité international des Arts, 130 artistes en direct (Paris)
1999 : Galerie Bernanos (Paris)
Galerie Arcima (Paris)
Centre culturel tunisien (Paris)
1998 : Galerie Milles feuilles (La Marsa Tunisie)
1995 : Galerie Hayet (Hammamet Tunisie)
Salons
2002 : Grand Marché d’art contemporain de Bastille (Paris)
2000 : Salon des antiquaires et créateurs contemporains (Versailles Paris)
1999 : Art contemporain 99 (Espace Auteuil Paris)
Distinctions et prix
2004 : Galerie municipale de Sfax : Médaille de la ville (Tunisie)
2000 : Galerie Bernanos, Artistes du Monde : Premier prix (Paris)
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Sonia Gargouri, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Artisanat. Type de compte: Artiste , membre depuis 2009 (Pays d'origine Belgique). Achetez les dernières œuvres de Sonia Gargouri sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Sonia Gargouri. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Reconnaissance
Biographie
Formation universitaire
1997 : DEA d’esthétique et science de l’art : « Les traces de la calligraphie dans la peinture arabe moderne ». Paris I- La Sorbonne.
1995 : Maîtrise d’enseignement des arts plastiques. Spécialité peinture.
Itaaut(Institut d’art d’architecture et d’urbanisme de Tunis). Tunisie.
Expérience professionnelle
2008-2009 : intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires de Casablanca (aefe-osui)
2006-2007 : Intervenante en art plastiques à l’Hôtel Campredon. L’Isle sur la Sorgue.
2001-2003 : Intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires du Perreux sur Marne.
2001-2002 : Animation céramique et peinture à l’hôtel Malestroit de Bry sur Marne.
Expositions personnelles
2005 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie), dans le cadre du Printemps des poètes.
2004 : Galerie Ocre Jaune (Cucuron).
2003 : Galerie Vivre Art ( l’Isle sur la Sorgue).
2002 : Café l’Ecritoire (Paris).
Centre du bord de Marne (Nogent sur Marne).
Portes ouvertes du Nadir (le Perreux sur Marne)
2001 : Galerie Bernanos (Paris).
2000 : Cité Internationale des Arts (Paris).
Expositions collectives
2004 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie)
Centre du bord de Marne « Artiste en Ville »
2002 : Hôtel Malestroit (Bry sur Marne)
2001 : Galerie Thuilier (Paris)
2000 : Cité international des Arts, 130 artistes en direct (Paris)
1999 : Galerie Bernanos (Paris)
Galerie Arcima (Paris)
Centre culturel tunisien (Paris)
1998 : Galerie Milles feuilles (La Marsa Tunisie)
1995 : Galerie Hayet (Hammamet Tunisie)
Salons
2002 : Grand Marché d’art contemporain de Bastille (Paris)
2000 : Salon des antiquaires et créateurs contemporains (Versailles Paris)
1999 : Art contemporain 99 (Espace Auteuil Paris)
Distinctions et prix
2004 : Galerie municipale de Sfax : Médaille de la ville (Tunisie)
2000 : Galerie Bernanos, Artistes du Monde : Premier prix (Paris)
- Nationalité: BELGIQUE
- Date de naissance : 1971
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Belges
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Sonia Gargouri
Des chrysanthèmes à venir...
Ce qui se passe entre le vase et la fleur: leur souffrance, leurs
larmes, tes larmes d'éphémère vie, d'éphémère instant, tiges bientôt à
bout de souffle, anonymat des fleurs qui ne sont personne, une personne.
Tu peins la disparition qui n'est pas malheur mais amour de la
disparition acceptée qui ouvre le temps, le fend pour dire sa force de
sang.
Tu peins Personne et c'est bien pourquoi l'humanité s'y trouve.
Les Japonais ont des cimetières pour les fleurs d'ikebana.
Un nuage n'a pas de nom.
FP
Pour partie, mes oeuvres brûlées par moi-même. Il y va d'une histoire personnelle... et cette mise à feu dépasse l'art, le temps, et moi-même. En relation avec un livre d'artiste.
Communiqué de presse
Sucré-Salé
L'Arthotèque
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Communiqué de presse
Article
Ma peinture est une immense cuisine au long bouillon de passions. Je fais avec tout ce qui m'habite, entièrement, ce qui n'est pas dire que mon art est de simple pulsion. Je tiens la technique et le travail pour essentiels. Le temps aussi, dans le sens d'une durée vécue, ce pourquoi mon média principal est la peinture à l'huile sur toile. Mon désir de recherche, en art comme dans la vie, tente d'éviter tout esprit de série, tout "tic"... A ce titre, j'aime entrer en mixité (papier artisanal, encre, aquarelles, collages, couleurs végétales, livres d'artistes, gravures...).
Je peins comme j'aime, avec mes doutes, mes rouges, et par moments mes grâces.
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Formation universitaire
1997 : DEA d’esthétique et science de l’art : « Les traces de la calligraphie dans la peinture arabe moderne ». Paris I- La Sorbonne.
1995 : Maîtrise d’enseignement des arts plastiques. Spécialité peinture.
Itaaut(Institut d’art d’architecture et d’urbanisme de Tunis). Tunisie.
Expérience professionnelle
2008-2009 : intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires de Casablanca (aefe-osui)
2006-2007 : Intervenante en art plastiques à l’Hôtel Campredon. L’Isle sur la Sorgue.
2001-2003 : Intervenante en arts plastiques dans les écoles primaires du Perreux sur Marne.
2001-2002 : Animation céramique et peinture à l’hôtel Malestroit de Bry sur Marne.
Expositions personnelles
2005 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie), dans le cadre du Printemps des poètes.
2004 : Galerie Ocre Jaune (Cucuron).
2003 : Galerie Vivre Art ( l’Isle sur la Sorgue).
2002 : Café l’Ecritoire (Paris).
Centre du bord de Marne (Nogent sur Marne).
Portes ouvertes du Nadir (le Perreux sur Marne)
2001 : Galerie Bernanos (Paris).
2000 : Cité Internationale des Arts (Paris).
Expositions collectives
2004 : Galerie municipale de Sfax (Tunisie)
Centre du bord de Marne « Artiste en Ville »
2002 : Hôtel Malestroit (Bry sur Marne)
2001 : Galerie Thuilier (Paris)
2000 : Cité international des Arts, 130 artistes en direct (Paris)
1999 : Galerie Bernanos (Paris)
Galerie Arcima (Paris)
Centre culturel tunisien (Paris)
1998 : Galerie Milles feuilles (La Marsa Tunisie)
1995 : Galerie Hayet (Hammamet Tunisie)
Salons
2002 : Grand Marché d’art contemporain de Bastille (Paris)
2000 : Salon des antiquaires et créateurs contemporains (Versailles Paris)
1999 : Art contemporain 99 (Espace Auteuil Paris)
Distinctions et prix
2004 : Galerie municipale de Sfax : Médaille de la ville (Tunisie)
2000 : Galerie Bernanos, Artistes du Monde : Premier prix (Paris)
Article
J’entends que tout au long de ce chemin de peintre qui me mène, à savoir une vingtaine d’années, il en a fallu des efforts et du travail pour éviter la séduction du décor, du paraître, de ce qui plaît d’emblée, et qui se vend pour telle. Je ne fais pas une peinture de joliesse, comme on dirait « une poésie de compagnie » ; le Beau ne vient qu’après. Je cherche dans la matière ce qui peut mériter d’un accomplissement intérieur plus profond - même si ce dernier doit rester humble, en tant qu’essentiellement imparfait. Et cela passe par un retour régulier aux sources, hors dogme.
Entre mes débuts, où l’encre, l’aquarelle, la peinture à l’huile, tendaient à ce que l’on a appelé « l’abstraction lyrique » (dans la lignée d’un Zao Wou Ki), et cette exposition-ci (ma première au Maroc), j’ai traversé nombre de remises en questions, retournant parfois à une figuration plus manifeste, mais toujours poussée par le désir de suggérer ce qui vient au visible, plutôt que les formes extérieures de ce que l’on dit « voir ». C’est pourquoi en de nombreuses toiles notre regard est laissé libre de déceler ce qu’il veut bien voir, des corps, des végétaux, du minéral, des nuages… Le plus important est la danse des traits et des taches, là où mystérieusement s’agrègent, se désagrègent tout ensemble les éléments. Ce que je veux montrer est avant tout la dynamique, l’énergie, le pousser de l’Etre, par ce qui est un peu de moi et beaucoup du monde.
La toile doit se ressentir de cette douleur d’enfanter, tout en gardant trace de la Joie qu’il y a à faire depuis plus haut que soi. Un tableau qui ne s’arrêterait qu’à l’image présentée en son cadre ne serait que l’ombre de la passion du peintre, de ce qui justifie son œuvre.
Article
2004 : Galerie municipale de Sfax : Médaille de la ville (Tunisie)
2000 : Galerie Bernanos, Artistes du Monde : Premier prix (Paris)
dédicace
Je sens ma vie depuis le début comme un lieu pour l'art ; telle est ma terre.
Toutes mes roses vers vous !
SoniaG.
Interview solidaire
07 mars 2012
Interview, Journée de la femme
- La Tunisie est-elle votre patrie ?
- Oui, de cœur, et de père.
- Votre peinture ?
- … de père, aussi… en plus d’être une patrie à part entière.
- Vous sentez-vous arabe, ou musulmane… ?
- Foncièrement arabe, je crois pouvoir le dire, même si ma naissance est en Belgique. J’ai mes racines en Tunisie, intenses, vives, arrachées parfois.
- Pourtant, dans votre peinture, il n’y a rien d’explicite en ce sens…
- Aucune tunisianité, vous pouvez dire ; en effet, j’ai toujours travaillé avec authenticité, pour l’authenticité, et celle-ci ne se compte pas au nombre de dromadaires, de Sidi Bou Saïd représentés.
- … et musulmane, vous n’avez pas dit ?
- La question est plus rude, elle me fait question. La femme que je suis, la liberté qui l’anime, et son projet de vie, ne peuvent correspondre au schéma que voudrait en définir un dogme, quel qu’il soit : familial, social, ou religieux.
- Par les temps actuels, quelle est votre position par rapport à la Tunisie ?
- Un peu tragique, parce que fortement vécue, mais à distance, par cette espèce d’absence qui me suit un peu partout. Inquiète aussi, parce qu’en tant qu’artiste je la souhaite ouverte et lumineuse, « printanière », et que je puis craindre de voir s’imposer sournoisement certaines positions qui ne peuvent être en accord avec la tolérance artistique et culturelle…
- Vous pensez au film Persépolis ?
- Entre autres, évidemment, mais il y a l’ensemble d’un contexte pouvant mener à dictature, quand politique est entendu comme asséner le « ce qu’il faut », à la façon de ces censeurs pétrus de moralité, d’adultisme, et qui se recommandent du Plus-Haut pour mieux tenir empire. A ce propos, je dois dire mon hommage et toute ma solidarité envers la jeune égyptienne Aliaa Elmahdi qui a osé – et l’on connaît les risques...
- Vous en feriez presque un symbole de « La journée de la Femme » ?
- Bien sûr, avec un rien de regret. C’est malheureux qu’on doive en venir à cela, pour qu’on nous regarde en tant que femmes, et non point selon l’homme, ou le ciel… Je ne dis pas que l’Occident a les plus belles valeurs du monde, ou la plus grande des civilisations – loin de là – mais certaines valeurs, comme celle de laïcité, me semblent représenter un réel progrès culturel pour l’humanité en général.
- A ce propos, pensez-vous être athée ?
- C’est en effet une question essentielle. En pays musulman, dès lors que l’on dit « laïc », les gens entendent « athée ». Voyez ma peinture, et vous vous demanderez si je suis agnostique ou mystique. Des deux, je crois, mais non point athée. Je veux juste que le corps, l’esprit, le peuple, la politique, la vie ensemble et avec soi-même, puissent se faire sans définition imposée, prédéfinie, autoritariste.
- C’est un peu cela que vous cherchez dans vos toiles ?
- Oui. Parce que je ne cherche pas le Beau que l’on donnerait pour « beau ». Mais j’ai besoin du beau dans ma vie… lequel ? Celui où je me sens vivre, où je me sens peintre et femme, où je cherche encore. Et il y a là de cette Tunisie dont je vous parlais, celle de mon enfance…
Article
Article
Article
Peinture, gravure, ou livres d'artiste, nous y trouvons dans l'oeuvre des corps, du souffle, et surtout ce dedans qui brûle à se dire, par les lignes, de la main, de la plaque, et du papier.
Faire aller l'image dans les mots, ou était-ce l'inverse. Quoi que ce soit, je me tiens en Amour. Gravures par mes soins - pour poésie : les yeux de Frédérick Gambin. Puisque tout finit par des vers, donnons sa chance à la vie !
Partage des doigts, des matières ; esprit du vin, et du ventre. Nous tenons que l'artiste est aussi artisan, ce pourquoi chaque année est marquée par un nouveau livre, qui épouse nos voeux dans les feuilles.
Ma peinture ?
Aucun « Eurêka ! » - peut-être un « Sésame ! ».
Je tiens qu’une œuvre qui ne cherche plus, en ce sein même qu’on appelle un cadre, ne serait plus qu’un triste produit.
Aucune historicité non plus, comme on mettrait des dates et des prix. Cela aussi est figer en état. Je veux parler, vivre, aimer, peindre, SELON L’ETRE. Dans les linéaments de souche qui traversent en sourdine et montent quand on s’y attend le moins.
Tout ce qui vient le doit. Je gratte, racle au fond, les marécages, la mémoire, et les morts. Pour donner vie. Rien de morbide, rien de sombre. Et si certains le voient dans l’œuvre, c’est qu’ils ont peur du fond d’eux-mêmes, ou qu’ils conçoivent la peinture comme une vaste entreprise de décoration murale.
Alors il y a le trait, la tache, tous ces gestes à la tâche. Ici, peinture. Demain, gravure… et quoi encore. Je m’attarde aux silences de moi-même, pour devenir un peu plus que la seule usure d’un corps dans les jours accumulés, et les tracas de vivre peintre.
Mon seul métier est d’être. Ce pourquoi il est rude. Non pas au sens du souci quotidien – quand bien même il en est. Au sens ou tout peut prendre un sens ici et là – du plus profond. Linéal, abyssal, ventre de sang lumière, et profondeur.
Sonia Gargouri.
J'en suis
Article
Je laisserai du pain sur la fenêtre, leur souche aux arbres, et mes oeuvres, dans une clairière offertes. Assez de tous ces masques dont se sert notre contemporanéité à goût de sushi radioactif. Je me défends d'être en colère contre tous les artistes qui se vendent et profitent de l'état de barbarie dans lequel notre monde se vautre, mais jusqu'au bout, j'irai nue sous les feuilles. La tâche est de créer, non point de réifier. Il nous faut redonner âme, et face au nihilisme planétaire, j'en tremble autant que je m'y dois, ne pouvant concevoir un art qui préfère se divertir à décupler l'objet, l'image, pour un rien, sans même trace d'aucune humilité.
F.Gambin