Muzemu
Mon premier métier a été décorateur, une bonne partie de ce travail consistait à réaliser des vitrines. Un jour nous dûmes réaliser des pantins pour animer un rayon. La tâche me fut confiée, et j’y pris un tel plaisir que l’envie d’en réaliser chez moi me prit le soir-même. Les premiers pantins étaient des représentations de clowns-musiciens, d’une taille d’environ 50cm. Je m’amusai à concevoir quasiment tous les instruments possibles, pas toujours évidents à concevoir au niveau du mouvement induit par la ficelle que l’on tire vers le bas. Puis, je réalisai des sortes de cadres pour y insérer des groupes de 3 pantins à un format plus réduit, et actionnés cette fois par une manivelle ; je les nommai « kiosques à pantins ». Dans la perspective de participer à un concours d’artisanat à Moutier en 1975, je construisis un grand tableau incluant un mécanisme à musique très rudimentaire en bois, avec des cordes de guitare ; c’était le premier « pantinophone ». Récompensé du premier prix je me sentis des ailes pour poursuivre ces créations. Peu après je décidai d’arrêter le métier de décorateur et j’entrepris la réalisation d’une série de kiosques à pantins et m’aventurai dans la mise au point d’un mécanisme musical à tapis roulant et pointes. Les kiosques à pantins qui en furent muni prirent de l’embonpoint et reposaient sur 4 pieds, leur donnant l’apparence de petits secrétaires. En 1977 première exposition au café du Moulin à Porrentruy. En 1978, je m’attelai à la conception d’un mécanisme musical à disque en plexiglas compatible avec les kiosques à pantins muraux sans les rendre trop volumineux, ce sont les « girophones » ; Expo collective à Genève à la galerie Now. En 1979, je construisis une vingtaine de boites à pantins plus compactes. J’ai exposé deux fois en Suisse allemande cette année-là : galerie Im Tenn à Muttenz et Galerie Togge à Zurich : l’intérêt du public et de la presse semblaient prometteur, hélas je n’ai pas su ou pu profiter de cette dynamique et tout retomba bien vite, avec les doutes qui commençaient à se manifester. Ensuite les mécanismes furent conçus autour d’un cylindre de bois, ce qui permettait de les doter de 3 mélodies. Les personnages furent réduits et perdirent peu à peu leur apparence de clown. En 1980, les pantins firent place à des petits tableaux peints à la gouache. Le mécanisme était à disque, interchangeable, d’un diamètre de 30 cm. Une quarantaine de ces «girophones » virent le jour.1981, expos des artisans du Palais des Congrès à Paris puis mon expo la plus prometteuse à la galerie Terre d’Aube à Porrentruy. 1982 expo à la galerie Zahno à Moutier. En 1985 je construisis le premier « billoton ». Sorte de flipper vertical et mural dans lequel circulent des billes que l’on tente de contrôler. Le jeu fonctionne en insérant une pièce et en tournant une manivelle. Puis vint le « spirobillophone », pour 4 joueurs.
Expo collective à Undervelier. En 1986, début de peinture à l’huile, acryl et aquarelle. Les compositi...
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Muzemu, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2011 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Muzemu sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Muzemu. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Art cinétique • 8 œuvres
Voir toutCarrémouvants • 5 œuvres
Voir toutPantinophones et girophones • 31 œuvres
Voir toutTableaux et sculptures animés, jeux à billes • 13 œuvres
Voir toutAbstraction 2011, technique mixte sur toiles ou bois • 25 œuvres
Voir toutPeinture sur bois 13x13cm, • 38 œuvres
Voir toutHuiles sur toile, surréalistes • 5 œuvres
Voir toutAquarelles, encres et crayons • 20 œuvres
Voir toutElefantasmes de Scalbatros • 14 œuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
Mon premier métier a été décorateur, une bonne partie de ce travail consistait à réaliser des vitrines. Un jour nous dûmes réaliser des pantins pour animer un rayon. La tâche me fut confiée, et j’y pris un tel plaisir que l’envie d’en réaliser chez moi me prit le soir-même. Les premiers pantins étaient des représentations de clowns-musiciens, d’une taille d’environ 50cm. Je m’amusai à concevoir quasiment tous les instruments possibles, pas toujours évidents à concevoir au niveau du mouvement induit par la ficelle que l’on tire vers le bas. Puis, je réalisai des sortes de cadres pour y insérer des groupes de 3 pantins à un format plus réduit, et actionnés cette fois par une manivelle ; je les nommai « kiosques à pantins ». Dans la perspective de participer à un concours d’artisanat à Moutier en 1975, je construisis un grand tableau incluant un mécanisme à musique très rudimentaire en bois, avec des cordes de guitare ; c’était le premier « pantinophone ». Récompensé du premier prix je me sentis des ailes pour poursuivre ces créations. Peu après je décidai d’arrêter le métier de décorateur et j’entrepris la réalisation d’une série de kiosques à pantins et m’aventurai dans la mise au point d’un mécanisme musical à tapis roulant et pointes. Les kiosques à pantins qui en furent muni prirent de l’embonpoint et reposaient sur 4 pieds, leur donnant l’apparence de petits secrétaires. En 1977 première exposition au café du Moulin à Porrentruy. En 1978, je m’attelai à la conception d’un mécanisme musical à disque en plexiglas compatible avec les kiosques à pantins muraux sans les rendre trop volumineux, ce sont les « girophones » ; Expo collective à Genève à la galerie Now. En 1979, je construisis une vingtaine de boites à pantins plus compactes. J’ai exposé deux fois en Suisse allemande cette année-là : galerie Im Tenn à Muttenz et Galerie Togge à Zurich : l’intérêt du public et de la presse semblaient prometteur, hélas je n’ai pas su ou pu profiter de cette dynamique et tout retomba bien vite, avec les doutes qui commençaient à se manifester. Ensuite les mécanismes furent conçus autour d’un cylindre de bois, ce qui permettait de les doter de 3 mélodies. Les personnages furent réduits et perdirent peu à peu leur apparence de clown. En 1980, les pantins firent place à des petits tableaux peints à la gouache. Le mécanisme était à disque, interchangeable, d’un diamètre de 30 cm. Une quarantaine de ces «girophones » virent le jour.1981, expos des artisans du Palais des Congrès à Paris puis mon expo la plus prometteuse à la galerie Terre d’Aube à Porrentruy. 1982 expo à la galerie Zahno à Moutier. En 1985 je construisis le premier « billoton ». Sorte de flipper vertical et mural dans lequel circulent des billes que l’on tente de contrôler. Le jeu fonctionne en insérant une pièce et en tournant une manivelle. Puis vint le « spirobillophone », pour 4 joueurs.
Expo collective à Undervelier. En 1986, début de peinture à l’huile, acryl et aquarelle. Les compositi...
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1953
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
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Article
bonjour, vous êtes dans l'Aude?
girophone JPHS 33x33cm
girophone 33x33cm
tableau animé et sonore, 220v
tableau animé et sonore, 220v à monnayeur
tableau animé et sonore, à moteur à pile et monnayeur
tableau-mobile animé
sculpture cinétique animé par la danse du spectateur
tableau à la gouache animé et musical
Tableaux à pantins musical
sorte de Flipper mural
Sorte de flipper mural, entièrement mécanique.
mineur-majeur.. des gammes!
En musique ça n'a pas de connotation de valeur! les veinards! mineur-majeur.. ce ne sont que des gammes!
nostalgiques ou enjouées.. Par contre ça me fait penser à Gainsbourg (très provoc) qui disait à Guy Béart (très énervé) que la chanson était un art mineur. Il voulait dire, avec raison (et fausse-modestie oblige) je suppose, que lui pratiquait un art différent de celui de Béart.. ne se limitant pas à de la variétoche franchouillarde. Dans les arts plastiques, l'art mineur c'est l'art des commerçants! Une vraie démarche artistique est ailleurs et peut devenir majeure! hélas c'est trop souvent le succès qui crée la confusion: il est au rendez-vous de ceux qui ont su toucher un bon public au bon moment, mais ne prouve rien sur la vraie valeur de ce qu'il récompense. Quoiqu'il en soit, il faut rester humble et croire dans son travail contre vents et marées!..
mes expositions
1977 Casino du Moulin,
1978 Porrentruy Galerie Now, Genève
1979 Galerie Im Tenn, Muttenz CH
1979 Galerie Tolgge, Zürich
1981 Les artisans d'arts du Palais des congrès à Paris
1982 Galerie Terre D'Aube, Porrentruy
1982 Exposition collective : Galerie Zahno, Moutier
1985 " " Galerie Undervelier
2000 Galerie de l’Empreinte, Court
2000 Salle des Hospitalières et galerie du CCRP, Porrentruy
2001 Galerie DuPeyrou, Neuchâtel
2001 Galerie Riance, Courroux
2001 Galerie de l’Ecole DIAVOX à Lausanne
2013 Galerie LaFarb Delémont
2014 Kunsthalle Bern
2015 Terras de Bouro, Portugal
JF Scalbert
Mon premier métier a été décorateur, une bonne partie de ce travail consistait à réaliser des vitrines. Un jour nous dûmes réaliser des pantins pour animer un rayon. La tâche me fut confiée, et j’y pris un tel plaisir que l’envie d’en réaliser chez moi me prit le soir-même. Les premiers pantins étaient des représentations de clowns-musiciens, d’une taille d’environ 50cm. Je m’amusai à concevoir quasiment tous les instruments possibles, pas toujours évidents à concevoir au niveau du mouvement induit par la ficelle que l’on tire vers le bas. Puis, je réalisai des sortes de cadres pour y insérer des groupes de 3 pantins à un format plus réduit, et actionnés cette fois par une manivelle ; je les nommai « kiosques à pantins ». Dans la perspective de participer à un concours d’artisanat à Moutier en 1975, je construisis un grand tableau incluant un mécanisme à musique très rudimentaire en bois, avec des cordes de guitare ; c’était le premier « pantinophone ». Récompensé du premier prix je me sentis des ailes pour poursuivre ces créations. Peu après je décidai d’arrêter le métier de décorateur et j’entrepris la réalisation d’une série de kiosques à pantins et m’aventurai dans la mise au point d’un mécanisme musical à tapis roulant et pointes. Les kiosques à pantins qui en furent muni prirent de l’embonpoint et reposaient sur 4 pieds, leur donnant l’apparence de petits secrétaires. En 1977 première exposition au café du Moulin à Porrentruy. En 1978, je m’attelai à la conception d’un mécanisme musical à disque en plexiglas compatible avec les kiosques à pantins muraux sans les rendre trop volumineux, ce sont les « girophones » ; Expo collective à Genève à la galerie Now. En 1979, je construisis une vingtaine de boites à pantins plus compactes. J’ai exposé deux fois en Suisse allemande cette année-là : galerie Im Tenn à Muttenz et Galerie Togge à Zurich : l’intérêt du public et de la presse semblaient prometteur, hélas je n’ai pas su ou pu profiter de cette dynamique et tout retomba bien vite, avec les doutes qui commençaient à se manifester. Ensuite les mécanismes furent conçus autour d’un cylindre de bois, ce qui permettait de les doter de 3 mélodies. Les personnages furent réduits et perdirent peu à peu leur apparence de clown. En 1980, les pantins firent place à des petits tableaux peints à la gouache. Le mécanisme était à disque, interchangeable, d’un diamètre de 30 cm. Une quarantaine de ces «girophones » virent le jour.1981, expos des artisans du Palais des Congrès à Paris puis mon expo la plus prometteuse à la galerie Terre d’Aube à Porrentruy. 1982 expo à la galerie Zahno à Moutier. En 1985 je construisis le premier « billoton ». Sorte de flipper vertical et mural dans lequel circulent des billes que l’on tente de contrôler. Le jeu fonctionne en insérant une pièce et en tournant une manivelle. Puis vint le « spirobillophone », pour 4 joueurs.
Expo collective à Undervelier. En 1986, début de peinture à l’huile, acryl et aquarelle. Les compositions deviennent plus abstraites. En 1987, les difficultés à trouver des lieux d’exposition me découragent et j’ai le sentiment d’étouffer dans mon atelier. Les œuvres suivantes sont électriques, pneumatiques, parfois agressives, souvent sombres. Les musiques se font dissonantes. Les galeries restent hermétiques à mes travaux… Alors, je commence à me démotiver et entreprends des travaux de graphisme en 1988. Avec l’avènement de l’informatique, je suis passionné par l’infographie. Parallèlement je conçois des dessins à l’encre de chine pour un journal. En 1995, création d’une troupe de théâtre d’enfants. En 1996, nouvelle formation pour devenir enseignant primaire. En 2000, expositions à Neuchâtel (galerie du Peyrou), Court (galerie de l’empreinte), Porrentruy (Hôtel Dieu). En 2003, formation complémentaire d’enseignant spécialisé. Depuis une quinzaine d’années je me consacre sporadiquement à la réalisation de mes tableaux cinétiques, durant mon temps libre. Depuis 6 mois j’ai repris activement la peinture. J’ai plongé dans l’abstraction car j’ai enfin réussi à me délivrer de cette obsession de vouloir prouver quelque chose. Le geste devient plus spontané, le hasard intervient, je découvre le plaisir incomparable de surfer entre le contrôle et l’aléatoire.

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