Philip Alsican
ALSICAN 2000-2007
241 boulevard du 8 mai 1945
"Avec un besoin de peindre quotidiennement, ALSICAN effectue un travail de nécessité et de renouvellement continu qui permet d'éviter la notion obsessionnelle de production (donc pas de recherche, forcée, d'un style) pour favoriser un acharnement à transformer ou aménager son propre inconscient découvert grâce à la passivité opérante d'une peinture gestuelle spontanée. Il peint et se construit.
Le médium, la couleur, la forme sont objets d'alchimie, de mutation, leurs utilisations passives, sans projet, ne suppriment cependant pas leurs contrôles, opérant par un dialogue progressif avec la peinture évoluant passivement. Le hasard devenant source.
Cette conception de la création lui fait vivre une aventure de vraie liberté, intéressé par ce qu'il peut faire plus que par le vouloir faire. Elle lui permet de ne pas devenir ce que l'autre veut qu'il soit.
Cette liberté, il souhaite la transmettre au regardeur, et laisser à ces toiles leur propre vie.
Il souhaite que l'autre ne recherche pas sa propre image, rassurante, dans sa création mais plutôt découvre un nouveau "