PHOTOGRAPHIES JEAN TURCO NUMÉRO 1626 (2022) Φωτογραφία από Jean Turco

Nature morte numéro 16 vingt-six : " Au buste de dame en plâtre, à la pompe à pied, aux trois billes et à la fourchette dont une dent est pliée"

Ce buste, à en croire l'élégante dame qui me l'a cédé pour un euro lors du mercatino de Pordenone dimanche dernier, aurait beaucoup voyagé.

En effet, bien qu'il ne soit pas une sculpture réalisée pour une cliente fortunée, il s'avère que la dame qu'espérait immortaliser son auteur, il est de plâtre et une chute lui serait probablement fatale, (je parle du buste, pas de son auteur), la dame donc, dont l'artiste a idéalisé les traits d'un visage charmeur, ressemble étrangement à María de los Dolores López née avec le siècle à Tacuarembo en Uruguay.



Tacuarembo où elle habitait et allait, alors qu'elle venait de fêter sa vingtième année, le 13 avril 1920, croiser celui dont elle deviendra la maitresse, dans des circonstances que l'on peut valablement estimer remarquables. 



Alors qu'elle tentait vainement, sur le bord de la nationale 5 qui relie Montevideo au Brésil, de regonfler avec un gonfleur à pied un pneu de sa "Tin Lizzie" un vieux modèle T de chez Ford, María de los Dolores López, eu la surprise de voir s'arrêter à sa hauteur un grand torpédo blanc à la calandre siglée de deux RR noirs, - Rouges à l'origine les R sont définitivement passés au noir, le premier à la mort de Charles Rolls en 1910, le second à celle de Frederick Henry Royce - Torpedo blanc duquel allait s'extraire un élégant trentenaire plus passionné de conductrice que d'automobiles Ford, surtout T. qui, parti de Montevideo, rejoignait le Rio Grande do Sul pour un concert.


Elégant qui, fulminé par la fortuite rencontre, allait faire une halte imprévue à Tacuarembo afin de tenter et d'ailleurs de réussir à séduire la conductrice qui ignorait que son "sauveteur" était au Tango ce que le vin est au coq, la Tour Eiffel à Paris ou le Capitole et L’alicuit de canard à Toulouse.

Dans le plus grand secret María de los Dolores López suivra dès lors, là où ses concerts le conduiront, Carlos Gardel jusqu'à ce qu'il disparaisse, 15 ans plus tard, dans un accident d'avion en compagnie de ses musiciens.
Or, Carlos Gardel qui, officiellement, est né au pays de l'Alicuit en 1890 serait en fait né là où il a rencontré Maria de las Dolores, à Tacuarembo où un musée à son nom l'assure et aurait falsifié son lieu de naissance pour, tout simplement, échapper au service militaire en Uruguay.

Chose qui n'explique absolument pas et semble sans rapport avec la statuette ressemblant à Maria de la Dolores.


Mais détrompez-vous ! le rapport existe, car le Carlos se serait vu offrir ladite statuette par celle dont les traits auraient pu inspirer le sculpteur; et, la conservant comme porte-bonheur et surtout portrait discret de celle dont il était follement amoureux, la conservait toujours dans ses bagages lors des voyages qu'il faisait.
Bagages qui allaient être égarés, volés, perdus, lors d'un New-York-le Havre à bord du "Normandie" et statuette qui allait être retrouvée chez l'arrière-petite-fille d'un amateur normand de tango qui, préférant la Macarena à la musique sud-américaine, l'offrait à Roberto P. informaticien de Pordenone en vacances sur la côte normande.

Admettez que la chose est curieuse !

Mais faut-il croire l'élégante et peut-être malicieuse dame qui me l'a cédé ?
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Nature morte numéro 16 vingt-six : " Au buste de dame en plâtre, à la pompe à pied, aux trois billes et à la fourchette dont la dent est pliée"





Questo busto, secondo l'elegante signora che me l'ha ceduto per un euro al Mercatino di Pordenone domenica scorsa, ha viaggiato molto. Infatti, anche se non è una scultura realizzata per una cliente facoltosa, si scopre che la signora che sperava di immortalare il suo autore, è in gesso e una caduta gli sarebbe probabilmente fatale (parlo del busto, non del suo autore)la donna, la cui artista idealizza i tratti di un volto affascinante, assomiglia stranamente a María de los Dolores López nata con il secolo a Tacuarembo in Uruguay 

Tacuarembo dove abitava e andava, quando aveva appena festeggiato il suo ventesimo anno, il 13 aprile 1920, incrociare quello di cui diventerà l’amante, in circostanze che si possono validamente ritenere notevoli. 

Infatti, mentre tentava invano, sul bordo della statale 5 che collega Montevideo al Brasile, di gonfiare un pneumatico della sua "Tin Lizzie" un vecchio modello T della Ford, María de los Dolores López, sorpresa di vedere fermarsi alla sua altezza un Torpedo bianco alla griglia siglata di due RR neri, - Rossi all'origine le R sono passate definitivamente al nero, il primo alla morte di Charles Rolls nel 1910, il secondo a quella di Frederick Henry Royce - Torpedo bianco dal quale sarebbe uscito un elegante trentenne più appassionato di guidatrice che di automobili Ford, soprattutto T. che, partito da Montevideo, si univa al Rio Grande do Sul per un concerto.

Elegante che, fulminato dalla fortuna incontrata, andava a fare una sosta a Tacuarembo per tentare e d'altronde riuscire a sedurre la guidatrice che ignorava che il suo "soccorritore" era al Tango quello che il vino è al gallo, la Torre Eiffel a Parigi o il Campidoglio e L'anatra a Tolosa.
Nel più grande segreto María de los Dolores López seguirà da allora, dove i suoi concerti lo porteranno, Carlos Gardel fino a quando scompare, 15 anni dopo, in un incidente aereo in compagnia dei suoi musicisti.

Ma, Carlos Gardel che, ufficialmente, è nato nel paese dell'Alicuit nel 1890 sarebbe infatti nato dove ha incontrato Maria de las Dolores, a Tacuarembo e avrebbe falsificato il suo luogo di nascita per, semplicemente, sfuggire al servizio militare in Uruguay. Cosa che non spiega assolutamente e sembra estranea alla statuetta che assomiglia a Maria de la Dolores. Ma, ripensandoci, il rapporto esiste, perché il Carlos si sarebbe visto offrire detta statuetta da quella i cui tratti avrebbero potuto ispirare lo scultore; e, conservandola come portafortuna e soprattutto ritratto discreto di quella di cui era follemente innamorato, la teneva sempre nel suo bagaglio durante i viaggi che faceva.
Bagagli che sarebbero stati smarriti, rubati, durante un New York-le-Havre a bordo del "Normandie" e statuetta che sarebbe stata ritrovata presso la pronipote di un appassionato normand di tango che, preferendo la Macarena alla musica sud-americana L'ha regalato a Roberto P. di Pordenone in vacanza sulla costa normanna.
Ammettete che la cosa è curiosa!