ALI’GATOR (2010) Sculpture par Jean-Luc Lacroix (JL LACROIX)

Crocodile, grandeur nature. Sculpture fabriquée avec de l’acier soudé de récupération. Pièce unique. Signée "Les Soud'Arts", Jean-Luc Lacroix et Jean Fernand.
Certificat d'authenticité signé des deux artistes.

La livraison en Ile-de-France est offerte.

L’histoire d’Ali'Gator. – Le crocodile est venu à mon esprit comme une évidence, à partir d’une invitation sur un thème libre : « Le container est une boîte, comment l’occuper ? » pour La Friche de l’Art 2010 à Anet dans le 28. Ce festival de sculptures qui a eu lieu à Anet du 18 au 26 septembre, invitait des artistes plasticiens, de France et d’ailleurs, à concevoir une œuvre à cette occasion.

En raison des contingences techniques, l’œuvre devait occuper l’espace d’un container de 3 m sur 2 m 40 de large et autant de haut. Il fallait se lancer ! Beaucoup de cogitation en amont pour appréhender l’ensemble de l’animal, sa forme, son encombrement, son allure, et si nous allions l’animer. Une chose dont nous étions sûrs c'est qu’il aurait l’air d’un vrai crocodile grandeur nature !

Un croquis fut élaboré pour mieux se rendre compte de l’espace, trouver les nombreuses pièces à rassembler. Puis, la gueule vint, puis le thorax... Souder, assembler, souder, puis meuler, poncer... Mon ami Jean Fernand est venu à la rescousse, et c’est avec davantage de courage ! et de conviction et toujours plusl d'enthousiasme que le crocodile s’est peu à peu construit. Boulons, rondelles, fers à béton, chaînes de vélo, soudées les unes avec les autres, s’assemblaient et avançaient l’agencement de l'animal.

Pour avoir plus de crédibilité, il fallait qu’il gagne en puissance et en férocité. Sont arrivées les dents, pointues à souhait, pour le rendre bien effrayant, les pattes écartées, puis la longue queue qui a été recourbée pour des questions d’esthétisme et de graphisme. Puis renforcer le corps de l’animal pour lui donner de la force et du volume.
Il était question pour le festival à Anet que lorsque les visiteurs passeraient la porte du container, la gueule du crocodile s’ouvrirait en grand, grâce à une poulie, pour découvrir ses grandes dents et faire son effet... Nous avons dû abandonner cette idée pour une question de sécurité.

La création s'est étalée sur plus d'1 mois, mais nous étions très satisfaits du résultat et surtout de l'appréciation du public. On ne s'attendait pas à voir les premiers enfants à Anet approcher l'alligator d'abord timidement, puis l'adopter rapidement, poussant de hauts cris – comme les adultes d'ailleurs – « Maman, j'ai jamais vu ça ! Maman, j'ai jamais vu ça ! ».

Thèmes connexes

JungleAfriqueAnimalCrocodileAlligator