Eva Bergera
À la troisième tentative, tu trouveras le soleil.
Toutes les oeuvres de Eva Bergera
Période rose • 6 oeuvres
Voir tout
L’objet de mes recherches est la connaissance des règles du jeu (de la vie).
À la fin de son roman[...]
L’objet de mes recherches est la connaissance des règles du jeu (de la vie).
À la fin de son roman Rastenberg, Christiane Singer offre une réflexion des plus sensible et une clé, une règle du jeu ( ?) : « Ne laisse aucune trace de ta souffrance sur cette terre, si tu veux vraiment faire quelque chose pour ce monde … »
Il y a quelque temps à Vienne, un vieux rabbin new-yorkais est venu parler de la Tradition.
À la question qui lui fut posée : « Pourquoi avoir attendu plus de cinquante ans pour revenir dans sa ville natale ? »
Voilà ce qu'il répondit :
Je suis vieux et je vais mourir. Alors je me suis demandé : Que puis-je encore faire pour cette terre avant de la quitter ? Et la réponse a fusé, claire : Ôte de cette terre toute trace de ta souffrance ! Je me suis souvenu qu'il restait à Vienne une trace oubliée. Enfant, j'ai été agressé sur le chemin de l'école par de jeunes nazis, blessé de jets de pierres et laissé dans mon sang sur le pont de S. Ce matin, très tôt, avant que la ville ne s'éveille, je suis retourné sur ce lieu. J'ai retrouvé le pont. J'ai retrouvé l'enfant. Il paraissait se protéger encore les yeux de ses mains et pleurait. Je l'ai aidé à se relever, je l'ai serré contre moi, je lui ai dit : « Viens, petit, viens. Je t'emmène. Désormais, tout est accompli. Nous sommes libres toi et moi ». Et nous sommes partis ensemble la main dans la main. Aussi, voyez-vous, il ne reste plus de moi aucune souffrance qui pourrait hanter la ville.
Aucune vitre n'est plus ternie par mon souffle anxieux ! Voilà pourquoi je suis revenu et voilà pourquoi je pars (Christiane Singer, Rastenberg, p. 125-126).
Avant de faire le passage, toute souffrance veut encore une fois être apaisée et vue. Suivre l'Esprit, c'est aussi reprendre le parcours du pardon qui conduit à la vie, à la liberté intérieure.
À la fin de son roman Rastenberg, Christiane Singer offre une réflexion des plus sensible et une clé, une règle du jeu ( ?) : « Ne laisse aucune trace de ta souffrance sur cette terre, si tu veux vraiment faire quelque chose pour ce monde … »
Il y a quelque temps à Vienne, un vieux rabbin new-yorkais est venu parler de la Tradition.
À la question qui lui fut posée : « Pourquoi avoir attendu plus de cinquante ans pour revenir dans sa ville natale ? »
Voilà ce qu'il répondit :
Je suis vieux et je vais mourir. Alors je me suis demandé : Que puis-je encore faire pour cette terre avant de la quitter ? Et la réponse a fusé, claire : Ôte de cette terre toute trace de ta souffrance ! Je me suis souvenu qu'il restait à Vienne une trace oubliée. Enfant, j'ai été agressé sur le chemin de l'école par de jeunes nazis, blessé de jets de pierres et laissé dans mon sang sur le pont de S. Ce matin, très tôt, avant que la ville ne s'éveille, je suis retourné sur ce lieu. J'ai retrouvé le pont. J'ai retrouvé l'enfant. Il paraissait se protéger encore les yeux de ses mains et pleurait. Je l'ai aidé à se relever, je l'ai serré contre moi, je lui ai dit : « Viens, petit, viens. Je t'emmène. Désormais, tout est accompli. Nous sommes libres toi et moi ». Et nous sommes partis ensemble la main dans la main. Aussi, voyez-vous, il ne reste plus de moi aucune souffrance qui pourrait hanter la ville.
Aucune vitre n'est plus ternie par mon souffle anxieux ! Voilà pourquoi je suis revenu et voilà pourquoi je pars (Christiane Singer, Rastenberg, p. 125-126).
Avant de faire le passage, toute souffrance veut encore une fois être apaisée et vue. Suivre l'Esprit, c'est aussi reprendre le parcours du pardon qui conduit à la vie, à la liberté intérieure.
Peintures • 29 oeuvres
Voir tout
Dans ce monde désaxé nous tentons d’acquérir un nouveau corps, un nouveau visage via la chirurgie, le[...]
Dans ce monde désaxé nous tentons d’acquérir un nouveau corps, un nouveau visage via la chirurgie, le sport, la musculation. Nous avons vendu notre âme à M. Taxe en échange de protection et guidance. On s’abîme, on se triture, notre corps est devenu une viande comme les autres, notre esprit critique a foutu le camp…. Le Saint Graal c’est l’oseille, le flouze, l’argent, la moula (Habibi come to Dubaï). Et la nature ? La nature on l’a oubliée, niée, piétinée…
Farce, foie, foies gras. On pense que Dieu va nous enlever la maladie. Mais il va la mettre où ? Hein ? On nous fait crédit. C’est la carte prison du Monopoly. C’est un délai, à la fin il y aura un paiement. Tu comprends ?
Et moi je collecte, je collectionne, je colle des images, des mots. Je crée des agrégations, malmène mes supports (bois, toile, papier, soie…), je les délave, les gratte, à l’aide de lingettes désinfectantes, de white spirit et autres solvants.
Et pourtant les couleurs restent douces, pop, pastel. Est-ce que malgré cette vie matrixée nous pourront créer de la magie ? Un nouvel égrégore qui nous mènerait vers plus de liberté, de joie, de légèreté ? Est-ce que vivre c’est préparer sa mort ? Est-ce qu’on va les trouver les Corps Glorieux ?
Le temps passe, mais où vas-tu ? As-tu figé ton corps sous des couches de botox ou un lipofilling des fesses ? As-tu vendu ton esprit à M. Taxe pour des sacs Chanel ? Erres-tu au milieu des routes et des cimetières ou le long des ruisseaux peut-être ? Es-tu sûr que ta place est près de ta famille et de tes enfants ? Es-tu sûr que tenir ton fils dans tes bras soit « la vraie vie » ? Es-tu vraiment sûr de ça ?
Tu sais ce qu’on dit « il y aura toujours la mort au bout, alors va trouver une occupation ».
Ainsi, j’ai continué d’explorer les plaisirs rétiniens et je suis entrée dans des territoires plus complexes. Aujourd’hui mes collages parlent de la Mère, de transgénérationnel, de mémoire, de trace, d’amour, de fractales, du choix des mots, de l’importance des mots, de roses et de boutons d’or. Et cela pour nous inviter à regarder le monde sous d’autres angles de vue, tendre une oreille à ceux qui ne pensent pas droit, participer au changement de la perception des individualités.
Et le nombre d’or, j’ai oublié le nombre d’or dans tout ça. Et puis mes autres médiums, parce que ça déborde ; La photographie, la vidéo, la performance, la poésie. C’est infini.
Artiste membre de l'ADAGP
Farce, foie, foies gras. On pense que Dieu va nous enlever la maladie. Mais il va la mettre où ? Hein ? On nous fait crédit. C’est la carte prison du Monopoly. C’est un délai, à la fin il y aura un paiement. Tu comprends ?
Et moi je collecte, je collectionne, je colle des images, des mots. Je crée des agrégations, malmène mes supports (bois, toile, papier, soie…), je les délave, les gratte, à l’aide de lingettes désinfectantes, de white spirit et autres solvants.
Et pourtant les couleurs restent douces, pop, pastel. Est-ce que malgré cette vie matrixée nous pourront créer de la magie ? Un nouvel égrégore qui nous mènerait vers plus de liberté, de joie, de légèreté ? Est-ce que vivre c’est préparer sa mort ? Est-ce qu’on va les trouver les Corps Glorieux ?
Le temps passe, mais où vas-tu ? As-tu figé ton corps sous des couches de botox ou un lipofilling des fesses ? As-tu vendu ton esprit à M. Taxe pour des sacs Chanel ? Erres-tu au milieu des routes et des cimetières ou le long des ruisseaux peut-être ? Es-tu sûr que ta place est près de ta famille et de tes enfants ? Es-tu sûr que tenir ton fils dans tes bras soit « la vraie vie » ? Es-tu vraiment sûr de ça ?
Tu sais ce qu’on dit « il y aura toujours la mort au bout, alors va trouver une occupation ».
Ainsi, j’ai continué d’explorer les plaisirs rétiniens et je suis entrée dans des territoires plus complexes. Aujourd’hui mes collages parlent de la Mère, de transgénérationnel, de mémoire, de trace, d’amour, de fractales, du choix des mots, de l’importance des mots, de roses et de boutons d’or. Et cela pour nous inviter à regarder le monde sous d’autres angles de vue, tendre une oreille à ceux qui ne pensent pas droit, participer au changement de la perception des individualités.
Et le nombre d’or, j’ai oublié le nombre d’or dans tout ça. Et puis mes autres médiums, parce que ça déborde ; La photographie, la vidéo, la performance, la poésie. C’est infini.
Artiste membre de l'ADAGP
Photographie plasticienne • 4 oeuvres
Voir tout
Le travail de collage sous toutes ses formes d'Éva Bergera est ambitieux, exigeant et spectaculaire.[...]
Le travail de collage sous toutes ses formes d'Éva Bergera est ambitieux, exigeant et spectaculaire. L'artiste est une polymorphe, une agrégatrice contemplative qui déborde sur différents flux : Photographie plasticienne, écriture, peinture, dessin, vidéo, performance, astrologie et errance. Le tout avec un sens aigu de l’humour mais aussi une manière singulière de se situer par rapport aux débats contemporains sociétaux (féminisme, sexualité…).
Dessins • 6 oeuvres
Voir tout
Un été, en passant quelques jours de vacances à Roanne chez sa mère, Eva Bergera a retrouvé son ancien[...]
Un été, en passant quelques jours de vacances à Roanne chez sa mère, Eva Bergera a retrouvé son ancien carnet de catéchisme. Il est composé de textes tapés à la machine, en capitales sur des feuilles colorées rose, jaune ou bleu. Ils ont été rédigés par son aumônier Georges Durand et certains mots ou groupes de mots sont soulignés voir doublement soulignés. Cela me frappe. Les textes de Georges Durand sont importants puisqu’en capitales. Mais en plus, certains mots sont librement sursoulignés. Ils doivent être excessivement importants. De manière arbitraire, l'artiste décide jour après jour de choisir certains mots soulignés et/ou sursoulignés afin de composer des poèmes à partir de ces mots. Elle a appelé cet ensemble Les Corps Glorieux. Ces poèmes sont devenus une base pour une série de peintures format Jésus sur papier.
Oeuvres Vendues • 19 oeuvres
Contacter Eva Bergera
Envoyer un message privé à Eva Bergera