Nathalie Rouzières

Biographie Nathalie Rouzières

Licenciée d’arts plastiques
Université Saint-Charles
Paris I Sorbonne

2005

Février
Exposition collective à la Galerie
Art et Industrie sur le thème
« Paris 17e et 18e arrondissements »
Lauréate du prix de la pertinence du sujet.

Mars
Exposition collective à la Galerie
Art et Industrie sur le thème de la
musique.

Juin
Portes ouvertes du 17e.Atelier d’encadrement Jacques Frossard.

Novembre
La Banque Montepaschi édite la reproduction
de la peinture « Stores Oranges à Paris »
pour son calendrier 2006
Exposition permanente à la Galerie de Paris,
rue Blanche, 9e.

2006

Janvier
Exposition collective à l’espace Lucrèce,
rue Salneuve, 17e.

Mai
Portes ouvertes du 17e.
Atelier d’encadrement Jacques Frossard.

Novembre
Salon des Artistes Français au Grand Palais

2007

Mai
Portes ouvertes du 17e.

Juin
Exposition individuelle au « Trois Pièces Cuisine »
25, rue de Chéroy 75017 Paris.

2008

Novembre/Décembre
Exposition individuelle à « La Légende »
100, rue Legendre 75017 Paris.

2009

Janvier/Février
Exposition individuelle au « Progrès »
62, rue Legendre 75017 Paris.

2012

Novembre/Décembre
Exposition collective aux Galeries Lafayette
pour les « 100 ans de la Coupole ».

2013

Mai/Juin
Exposition individuelle à la boutique Kanshop
104 rue des Dames 75017 Paris.

Nathalie Rouzières, a développé une oeuvre très originale, dénuée
d’ostentation. Elle peint les façades qui dominent la voie ferrée, rue
de Rome, les acacias et les talus herbus, le manège du square et
les volets clos qui racontent des histoires d’intimité, des secrets
chuchotés. Sous cette peinture en apparence lisse et sage, retenue
par une pudeur extrême, Nathalie Rouzières évoque des méditations
graves. Ses couleurs, nettes comme la lumière du nord, fixent
le temps qui fuit comme l’ombre sur les fenêtres, les enfants qui
grandissent avec des désirs de conquête et les chevaux de
manège qui changent de cavaliers et de cavalières, chaque année,
sans s’essouffler. Nathalie Rouzières fut révélée, lors de la dernière
opération “Portes ouvertes”( 2006), aux Batignolles, dans l’atelier de
Jacques Frossard. Formée à l’université Paris I/Saint-Charles
pour “parler création plastique plutôt que peindre”, elle a récusé
la tentation conceptuelle : “J’étais sûre de ne pas vouloir rester
dans le concept. Depuis trois ans, je peignais. Je voulais faire des
choses jolies, agréables, de peintre.”

Comme l’a écrit Stéphane Mallarmé, autre contemplatif de
la rue de Rome, “il faut prendre dans l’âme humaine des états,
des lueurs d’une pureté absolue”. Nathalie Rouzières sait saisir ces
lueurs de pure clarté.

Extrait du Paris 17, mars 2006

Huile sur toile
Acrylique sur toile
Pastel gras

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