Mumtaz Celtik
Né en 1950, Mumtaz Celtik, originaire de Turquie, est naturalisé français.
En 1968, il est accueilli en France par Francis Coste pour dessiner et peindre dans son atelier à Banyuls sur Mer.
L'année suivante, fortement imprégné des idéaux d'émancipation de Mai 68, il décide de retourner en Turquie pour lutter contre le régime oppressif. Suite au coup d’état de 1971, il prend le maquis puis il est arrêté deux ans après. Condamné à 16 ans de prison, il bénéficie d'une amnistie après 2 ans d'incarcération.
Il décide de retourner en France en 1978 et intègre l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (ENSBA) où il étudie pendant quatre ans dans l'atelier de Pierre Carron et d'où il sort diplômé en 1983.
A Paris, il installe son atelier pour continuer ses recherches plastiques et exécute parallèlement des commandes de particuliers pour des portraits et des natures mortes. Il passera quelques mois en Suède invité par un groupe d'hommes d'affaires pour exécuter des portraits de famille.
Après quelques courts séjours en Italie, subjugué par la peinture du Quattrocento, Mumtaz Celtik continue ses recherches pour perpétuer le classicisme de la peinture de la Renaissance par une expression contemporaine très personnelle et épurée de la figure, des nus, des scènes de spectacle et des natures mortes.
Il passe une année aux Pays-Bas pour y enseigner et peindre dans un collectif artistique contemporain à la Haye, puis à son retour en France en 2010, il s'installe à Mont-de-Marsan où il vit et travaille actuellement.
Citation de Jean Clair
"Notre mémoire, peut-être même en ce qu'elle a de génétique, est emplie de toutes les images des chefs-d'oeuvre du passé, à la façon dont le ciel est empli d'étoiles. Elles reposent en nous et constituent notre milieu spirituel et invisible, tout comme l'air est le milieu physique invisible qui nous permet de respirer. Mais la plupart, nous ne nous les rappelons plus, de même que nous ne distinguons que les plus proches des astres. Pour matérialiser leur présence à nos yeux et nous en faire éprouver le bienfait, il faut qu'une oeuvre nouvelle se crée de notre vivant et s'interpose entre notre regard et elles tout comme un récepteur, tendu entre le ciel et nous, nous rend sensibles les radiations innombrables qui traversent l'espace." Jean Clair
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Artist Value, Biography, Artist's studio:
Scènes de spectacle • 33 artworks
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Biography
Né en 1950, Mumtaz Celtik, originaire de Turquie, est naturalisé français.
En 1968, il est accueilli en France par Francis Coste pour dessiner et peindre dans son atelier à Banyuls sur Mer.
L'année suivante, fortement imprégné des idéaux d'émancipation de Mai 68, il décide de retourner en Turquie pour lutter contre le régime oppressif. Suite au coup d’état de 1971, il prend le maquis puis il est arrêté deux ans après. Condamné à 16 ans de prison, il bénéficie d'une amnistie après 2 ans d'incarcération.
Il décide de retourner en France en 1978 et intègre l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris (ENSBA) où il étudie pendant quatre ans dans l'atelier de Pierre Carron et d'où il sort diplômé en 1983.
A Paris, il installe son atelier pour continuer ses recherches plastiques et exécute parallèlement des commandes de particuliers pour des portraits et des natures mortes. Il passera quelques mois en Suède invité par un groupe d'hommes d'affaires pour exécuter des portraits de famille.
Après quelques courts séjours en Italie, subjugué par la peinture du Quattrocento, Mumtaz Celtik continue ses recherches pour perpétuer le classicisme de la peinture de la Renaissance par une expression contemporaine très personnelle et épurée de la figure, des nus, des scènes de spectacle et des natures mortes.
Il passe une année aux Pays-Bas pour y enseigner et peindre dans un collectif artistique contemporain à la Haye, puis à son retour en France en 2010, il s'installe à Mont-de-Marsan où il vit et travaille actuellement.
Citation de Jean Clair
"Notre mémoire, peut-être même en ce qu'elle a de génétique, est emplie de toutes les images des chefs-d'oeuvre du passé, à la façon dont le ciel est empli d'étoiles. Elles reposent en nous et constituent notre milieu spirituel et invisible, tout comme l'air est le milieu physique invisible qui nous permet de respirer. Mais la plupart, nous ne nous les rappelons plus, de même que nous ne distinguons que les plus proches des astres. Pour matérialiser leur présence à nos yeux et nous en faire éprouver le bienfait, il faut qu'une oeuvre nouvelle se crée de notre vivant et s'interpose entre notre regard et elles tout comme un récepteur, tendu entre le ciel et nous, nous rend sensibles les radiations innombrables qui traversent l'espace." Jean Clair
- Nationality: FRANCE
- Date of birth : 1950
- Artistic domains:
- Groups: Contemporary French Artists
Influences
Education
Artist value certified
Achievements
Activity on Artmajeur
Latest News
All the latest news from contemporary artist Mumtaz Celtik
Exposition Peintures Mumtaz Celtik à Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan, France
Une exposition simultanée des peintures de Mumtaz Celtik aura lieu du 15 novembre au 28 Février 2018 dans différents points de la ville.
►► l' Office du Tourisme du Marsan : (Minoterie - 1 place Charles de Gaulle)
15 novembre au 8 décembre 2017
►► l'Espace Feeling (4 rue du Maréchal Bosquet )
►► Mairie de Mont de Marsan (2 place du Général Leclerc)
►► Cinéma Le Royal (18 rue du Maréchal Bosquet)
►► Laboratoire Exalab (35 place Joseph Pancaut)
►► Droguerie Chabaud (37 place Joseph Pancaut)
L'inauguration de l'exposition en présence de Charles Dayot, Maire du Mont de Marsan, aura lieu le mercredi 15 novembre à 19h à la Minoterie -1 place Charles de Gaulle.
Nathalie Lagaüzère vous accueillera pour le vernissage le mercredi 21 novembre à 19h à l'Espace Feeling - 4 rue du Maréchal Bosquet où l'exposition de la série des oeuvres intitulée "Scènes de Supplice" exploite un thème traditionnel, prétexte à l'expression plastique de l'émotion corporelle.
PARIS’TE BIR Türk RESSAMI
Paris’te bir Türk ressamı
Mümtaz Çeltik, yedi yıldır Paris’te. Kimselere görünmemiş, bütün gücüyle çalışmış. Reklamsız, desteksiz, eleştirmensiz ilk sergisi az rastlanır bir başarı
Abidin Dino
Sergi çağrısı 29 Nisan tarihini taşıyordu, gösteri 11 Mayıs’a kadar sürecekti, Paris’te, Beaux Arts Sokağı’nda, 11 numarada. Ressamın adı Mümtaz Çeltik. Tanımadığım, adını duymadığım bir kişi.
Davetiye kapağında dik bakışlı, yüksek alınlı, bıyıklı, gözlüklü, açık yakalı, kollarını kavuşturmuş babayiğit bir genç adam vardı. Resimdeki genç adam sert bakıyordu insana. Kime kızmıştı böyle? Biz seyircilere mi, yoksa kendine mi? Belki hem kendine, hem bize, hepimize çıkışıyordu. Davetiyeye sık sık baktım, başucuma kodum.
Açılışa gidemedim, serginin ancak son günlerine yetiştim ve sergi salonuna girer girmez, insana hep böyle dik bakan aynı kişinin – Mümtaz Çeltik’in – öz-portreleri ile çevrili buldum kendimi. Diyecek yok, etkili ve olgun imgelerdi bunlar.
Ressam resim yapmayı, boya kullanmayı hafife almıyordu, bir sorumluluk taşıyordu, seyircinin de aynı sorumluluğu taşımasını ya da paylaşmasını bekliyordu. İkinci, üçüncü sergi salonuna girince, Mümtaz Çeltik’in sere serpe resimleri ile karşılaştım. Neler, nasıl şeyler mi bunlar?
İlk göze çarpan şey, büyük boy kadın resimleri. Salt kadınlar değil, loş odalarda kadınlar ve bu loş odalarda birtakım eşyalar, bitkiler, nakışlı gölgeler. Bir görüntü bütünlüğü, kendine özgü bir dünya.
ÇAĞDAŞ BİR BAKIŞ:
Resimleri nasıl anlatsam? Kadınlardan biri çıplak, yüzükoyun yatmış, kafası yastığa gömülü. Yatak, çarşaflar, oda.
Yanında bir büyük boy resim daha: Kadın uzanmış, sanki birşeyler düşünüyor. Önünde açık kalmış bir kitap, bir de masa, masada heykelcik, yan tarafta bitki, yerde kilim duruyor.
Üçüncü büyük boy resimde çıplak kadın doğrulmuş, böylecene yüzünüze bakıyor. Daha ötede iki güzel genç kız portresi. Yaşadığımız günlerin bakışı ile bakıyorlar dünyaya. Sevinçli değiller, kederli de denemez. Çağdaş bir bakış.
Ne zor şey, yapmacıksız bir insan yüzü çizmek, yavanlığa, basmakalıba, yapaylığa düşmeden! Bunu becerebilen ne kadar az ressam var elli yıldan beri. Neden insan suratı çizmek bunca zorlaştı? Kendi kendimizden, yüzümüzden utanıyor muyuz ne? Bizans ikonoklastlarından beter olmuşuz farkına varmadan.
Mümtaz Çeltik, hiç çekinmeden insanın yüzüne bakıyor ve çiziyor. Bir gözüpeklik örneği, bir ustalık.
Sergide, küçük boy resimler de var. Hepsi ilginç. Örneğin kırmızı bir çıplak, yere bırakılmış bir valiz, bardakta bir tutam kuru çiçek, kuytu bir odada kimi insanlar, uyuyan bir kadın başı, ayakta bir delikanlı vb... Sergideki resimleri sözcüklere anlatmak boş bir çaba, resimlerin tadı ve anlamı nasıl olsa konuların ötesinde. Hele Mümtaz Çeltik'in resimlerinde önemli olanın ne olduğunu söylemek hiç de kolay değil.
Bence bu resimlerin çekiciliği - tek kelime ile - bir "doku" sorunu. Kendine özgü bir boya dokusu bulmuş ressam. Sözünü ettiğim doku, öyle bir renkli madde örtüsü ki, resmin düzeyini unutturup, resmin içine girmenizi sağlıyor, bir yaşantıyı paylaşmanıza yol açıyor giderek. Mümtaz Çetlik, bu dokuya dayanarak birbirinden ayrı olan insan, eşya, bitki ve çevreyi yoğun bir bütünlüğe eriştiriyor. Gerçekçi, hatta "klasik" görünümün ötesinde bir çağrışım ve anlam yoğunluğa varıyor böylece.
Ressamın kendisi üstüne çok şey söylememe olanak yok. Yeni tanıştık. Potrelerinden farklı olarak somurtkan değil, içtene gelen bir gülümsemesi var sırası gelince. Paris'te yaşıyor yedi yıldan beri ama, pek kimselere görünmemiş, bütün gücü ile çalışmış, iki yıl önce Güzel Sanatlar Akademesi'ni bitirmiş. Arkasından ekmek parası uğruna didinmiş durmuş, gece bekçiliği etmiş, ayaküstü potreler çizmiş sokaklarda, böylece İtalya'yı dolaşmış çize çize. Onu en çok sevindiren şey, 15'inci yüzyıl Rönesans ustalarının resimleriyle karşılaşmış olmak. O karşılaşmadan söz edince yüzü ışıklanıyor birden bire, resim sanatı ile bir balayı seyaheti yaşamış anlaşılan... Ressamı ilgilendiren şey, boya teknikleri, nakkaşlığın ustalıkları. Mümtaz'ı ilgilendiren şey boyut ve zaman. Kendine özgü boya tekniğinden, bu alandaki arayışlarından, renkli tozları karmalayıp yağlı boya haline getirişinden söz ediyor uzun uzun. Her şeyden önce seçtiği - ya da onu seçen - sanat kolunun anlatı araçlarıyla hesaplaşma halinde. Söylediğine bakılırsa daha yeni buluyordu kendini. Sergideki resimlerinden memnun değildi, ne olacaksa bundan sonra olacaktı, yeni tasarıları vardı, onları tezelden gerçekleştirmesi gerekiyordu, biraz beklemek lazımdı...
Belki bana kızacak ama sergiden, bu resimlerden söz etmemek olmaz, susmam mümkün değil, gerçek bir ressam var karşımızda; kaldı ki, bu serginin haberi kendi kendine yayılmış oldu, reklamsız, desteksiz, eleştirmensiz bu sergi, az rastlanır bir başarı ile sonuçlandı, uyanık birkaç resim meraklısı ilk kez gördükleri bu tabloları koleksiyonlarına aldılar bile. Artık Mümtaz Çetlik istese de istemese de ok yaydan çıktı. Onu geri döndürmek kimsenin elinde değil.
Ne garip bir nedensellik yumağıdır bir sanatçının günün birinde ortaya çıkması!..
DES OEUVRES AUX INFLUENCES MULTIPLES par Sabine Darré SUD OUEST
MONT-DE-MARSAN Mümtaz Celtik expose aux Halles. L'artiste présente, jusqu'au 8 décembre 2013, une exposition de ses compositions, dont des oeuvres faisant référence à la mythologie antique.
Né en Turquie, naturalisé français, Mümtaz Celtik vit en France depuis 1978. Diplômé de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Artsen 1983, il a effectué des nombreux voyages d'études en Italie (Toscane, Vénise, Pompéi) et en Suède (Malmö). Au cours de sa carrière, il a exposé en France, en Turquie et aux Pays-Bas. Depuis un an, le peintre est en résidence artistique à l'ancienne bibliothèque municipale et jusqu'au 8 décembre 2013, il propose, aux Halles, une exposition de ses compositions à figures multiples avec différentes séries à l'appui : les baigneuses, le cabaret, les scènes de supplices, les natures mortes et différentes oeuvres en référence à la mythologie antique.
Visages estompés, postures animales, boudoirs rougeoyants et talons aiguilles ; l'expression de formes et émotions corporelles ; continuité historique entre mythologie antique et monde moderne au travers d'oeuvres à consonances helléniques. L'artiste est dans l'audace instinctive et dans l'influence de sa connaissance approfondie du Quattrocento et de l'art antique. A la poursuite de la lumière, il force les portes de l'apparence pour pousser l'interrogation un peu plus loin. Le mot "recherche" est ici capital,la recherche du langage de la peinture avec ses propres syntaxes et ses propres outils. "Tous les éléments constitutifs de l'âme humaine sont traités d'emblée, par intuition, dans la peinture grecque comme dans sa dramaturgie théâtrale. Si ces oeuvres sont arrivées jusqu'à nous, ce n'est pas par hasard, mais sans doute grâce à la vérité qu'elles portent", rappelle l'artiste.
De la texture et des couleurs :
Dans l'esprit du critique anglais John Russel qui affirme que " les couleurs et les formes doivent faire os et chair", Mümtaz Celtik cherche avant tout à caresser l'oeil et à donner du plaisir par la couleur. Il ne souhaite pas faire de la texture pour faire de la texture, mais il la choisi comme enveloppe d'un tout : " J'ai de l'admiration pour les fresques italiennes, où l'on retrouve la matité et une transparence sourde, liée à l'utilisation de la chaux. Moi, je l'ai remplacée par du blanc de titane. Il y a trop de l'huile dans la peinture commerciale, j'utilise donc du carton pour qu'il absorbe cet huile de façon à accentuer l'aspect matifié...Je peins la plupart du temps sur du bois car je travaille avec des couteaux et le bois supporte la pression et le grattage que j'exerce, j'évite ainsi de déchirer la toile."
Exposition Mümtaz Celtik à Mont-de-Marsan
LES HALLES (au rez-de chaussée du Théâtre) 40000 Mont de Marsan
Grande exposition des peintures récentes de Mümtaz Celtik autour du thème "Figures et Nus"
Peinture à l'huile sur bois et toiles.
Le Figuratif (Sculptures et Peintures)
Centre Culturel , Place de Tilleuil
Mümtaz CELTIK
Né en 1950 à Turgutbey, Turquie.
Naturalisé Français, Mümtaz Celtik réside en France depuis 1978.
Il vit et travaille à Mont-de-Marsan.
1968 Premier séjour en France. Dessine et peint à Banyuls-sur-Mer, dans l’atelier de Francis Coste, au mas Coral Neu.
1983 Diplômé de L’École Nationale Supérieure des Beaux Arts, atelier de Pierre Caron.
1987 Premier séjour en Italie, en Toscane, où il étudie l’œuvre de Piero della Francesca.
1989 Deuxième séjour en Italie, de Venise à Pompei, pour étudier la peinture italienne et particulièrement l’Art Antique et le Quattrocento.
C’est Pierre Caron qui l’initie à l’œuvre de Balthus avec lequel il avait travaillé à la Villa Medicis à Rome. Dès lors, Mümtaz Celtik approfondit ses connaissances du Quattrocento et de l’Art Antique. Persuadé que la peinture se conçoit dans une continuité historique, il cherche depuis à traduire cette continuité dans la modernité.
Ses recherches sont en particulier centrées sur la figure humaine, les rapports de celle-ci avec
l’espace temps, et les problèmes plastiques qu’elle pose. L’exposition dans la galerie de l’association ELELE (association turque qui signifie main dans la main) réunit ses peintures les plus récentes, avec en particulier des compositions à figures multiples qui font référence à la mythologie antique dans des intrigues pseudo-théâtrales.
Cité nationale de l'histoire de l'immigration
"Mümtaz Celtik est né le 8 août 1950 à Turgutbey en Turquie. Il vit et travaille en France depuis 1978.
Naturalisé français, il est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris dans l'atelier de Pierre Carron qui l'initie à l'oeuvre de Balthus avec lequel il avait travaillé à la Villa Medicis à Rome.
Mümtaz Celtik dès lors approfondit ses connaissances du Quattrocento et de l'art Antique au cours de plusieurs séjours en Italie.
Persuadé que la peinture se conçoit dans une continuité historique, il cherche depuis à traduire cette continuité dans la modernité.
Ses recherches sont en particulier centrées sur la figure humaine, les rapports de celle-ci avec l'espace temps, et les problèmes plastiques qu'elle pose.
L'exposition dans la galerie de l'association ELELE réunit ses peintures les plus récentes, avec en particulier des compositions à figures multiples qui font référence à la mythologie antique dans des intriques pseudo-théâtrales.
Sa série "Scènes de Supplice" exploite un thème traditionnel prétexte à l'expression plastique de l'émotion corporelle."
Mümtaz Çetlik'in resim galerisi Ankara Galeri Nev'de
22 Aralık 1990 KÜLTÜR-SANAT CUMHURİYRET/3
Mümtaz Çetlik'in resim galerisi Ankara Galeri Nev'de
Ateş Hattında bir savaşçı
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ABİDİN DİNO
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PARİS - Resim yapmak belki de bir çeşit savaş. Mümtaz Çetlik'e ne zaman rastlasam sanki karşımda ateş hattından yeni çıkmış bir savaşçı görür gibi olurum... Bir çeşit kendinden geçmişlik, fedailik havası içindedir hep. Ne var ki, elinde gördüğüm tek silah bir ressam fırçasından başka birşey değil. 70 yıllarından beri Paris'te, salt bu araçla resim canavarına saldırır durur; kıyasıyla bir hesaplaşma, kapışma, dövüş!..
Kimi insan yaptığı işin yabancısı gibidir, kimi insansa yaptığı işle tıpatıp uyum halinde; avcı ise anadan doğma avcı, marangozsa anadan doğma marangoz, yargıçsa anadan doğma yargıç... İşte Mümtaz (filinta gibi bu genç adam), ressamdan başka birşey olamazdı. Bir ömürboyu bunca ressam tanıdım, Mümtaz kadar biçim ve renk dünyasına banmış, resim deryasında yitmiş bir kişiye pek az rastladım.
Aklı fikri resimde. Resmi yapmak, resmi düşünmek, resmi konuşmak, resmi tartışmak onda sürekli bir saplantı. Aylarca gözükmez, derken çıkagelir ve selam saabah etmeden resim üstünde laf açar gözünü yumup, gölgeden ışığa, resnksizlikten renge, boştan doluya geçişin kahredici tuzaklarını anlatır bana... Her seferinde yeni sorunlarla kapıştığı besbellidir ve bunların çözümü, ona göre hayat memat meselesi, sanki dünyanın kaderi buna bağlı...
İlk ağızda, (ilk bakışta demek istiyorum), Mümtaz'ın resimleri görüntü dünyasına saygılı gibidir: Çizdiği surat, bildiğimiz bir surat (ya da bildiğimizi sandığımız bir surat), vücutsa vücut, ayaksa ayak, else el, masaysa masa, yataksa yatak... Sakın güvenmeyin bu uysal görünüşe! Mümtaz'ın resimlerini dikkatle seyredin, uzun uzun bakın onlara, girin resimlerin içine, orada hiç beklemediğiniz şeyler bulacaksınız. Resimlerde dalarken geçin konunun ötesine. Konu ne ki zaten, bir vasile, bir şaşırtmaca kimi kez, ya da aşılması gereken bir kapı. Resmin kendisi o eşikten sonra başlar. Mümtaz Çetlik'i ilgilendiren şey işte bu 'ondan sonrası..." Gerçek ve gerçekciliği, ilkel bir yaklaşımla aleladeliğin, yüzeyselliğin koruyucu meleği kılmıyor Mümtaz. Görüntüyü sorguluyor, sigaya çekiyor, imbikten geçiriyor; iki yönlü bir davranıştır bu, değilmi ki ressam aynı zamanda kendi kendini de sorguya çekiyor, sigaya çekiyori imbikten geçiriyor ışığa erişmek uğruna...
Mümtaz'ın ışığa aşık olduğu şuradan belli ki, karanlıktan kormuyor, pencere camından Paris'in o boz bulanık ışığı odaya sızıncaya kadar çalışa çalışa sabahlıyor. Evet, Mümtaz bir çeşit ışık peşinde. 20. yüzyılın alacakaranlığında bir ışık arıyor, üryan bir vücut kıvrımlarından sorularına bir cevap bekliyor sanki. Boş bir odada, yatakta uzanmış bir sevgilinin ötesinde ne olabilir dersiniz, ressama göre modelin ötesinde bu 'doku' olayı var.
Onu son sefer gördüğümde, Vermeer'in resim dokusu üstüne varsayım üstüne varsayımlar sıraladı. 1675'te ölmüş Hollandalının resimlerinde, ufacık renkli inciler gibi ışıldayan fırça ve boya tekniğini tartışıp durdu; Vermeer'in pencereden odaya yayılan ışığı, mektup okuyan genç kızı, odada yer etmiş eşyaları birbirine bağlayan, bütünleştiren o eşsiz benekli rengarenk dokusunu sayıklayıp durdu. 'Doku' dedim, belki buna 'hamur' demek daha doğru.
Nazım'ın dizelerini bilirsiniz:"Ne nurdan/ne camurdan/sevgilim, kedisi ve kendisinin/boynundaki boncuk/yuğrumlarındaki farkla hepsi aynı/hamurdan..." Şair, canlı ve cansızdan söz ederek, "Aramızda sadece bir derece farkı var.." demişti. Mümtaz o derece farkının boyası peşinde. 'Madde' denen nesneyi meşeodunu sanan çeşitli kol'dan andavallılar, şairin ne demek istediğini anlayabilirler mi, bilmiyorum. Anlamamışlarsa, Mümtaz'ın resimlerinden de birşey anlayamayacaklardır çaresiz. Oysa Mümtaz'ın çizdiği 'çıplak' resimlerinin çıplak ötesi yalnızlığını, portre resimlerinin dünyaya ödünsüz bakışını, bir bitkiye bile sevgi dolu yönelişini görmemek olası mı?
Mümtaz'ın resimlerindeki boya ile 'yoğrulmuş' insanlar, eşyalar, canlı ve cansızlar, biçim ve renkler yabancımız değil nasıl olsa. Onları sanki oldum olası tanıyor, içimizde taşıyoruz. Romanda, tiyatroda, sinemada, şiirde gerçek sanat eserinin verdiği bir garip duygudur bu. Yaratıcı ile okuyucu - ya da seyirci - arasında kurulan derin bir yakınlık, bir sevgi denklemi söz konusudur... İşte öenmli olan da bu. Bence Mümtaz'ın resimleri karşında bunu derinden duyacaksınız.
Ne desem boş, ilkin Ankara'da, sonra da İstanbul'da, Galeri Nev'de gidin görün o sessiz sedasız, şatafatsız, palavrasız halis resimleri. Eminim ki, bundan böyle belleğinizde yer edeceklerdir bende yer ettikleri gibi.
MÜMTAZ CELTIK A LA GALERIE NEV D’ANKARA
ABIDIN DINO
Article paru dans Cumhuriyet
22/12/1990
Peindre c’est comme une sorte de guerre. Chaque fois que j’ai rencontré Mümtaz Celtik j’ai eu l’impression de voir un combattant à peine sorti de la ligne de feu… Il y a en lui, tel un fedayin, comme une sorte d’état halluciné. Mais dans sa main, je n’ai jamais vue qu’une seule arme et c’est un pinceau d’artiste peintre. A Paris depuis les années 70, il s’attaque ainsi sans relâche au démon de la peinture ; c’est une lutte sans pitié, une incessante querelle, un combat !.. D’aucuns paraissent étrangers à ce qu’ils font, d’autres, peuvent être en parfaite harmonie avec ; le chasseur est chasseur de naissance, le menuisier est menuisier de père en fils, le magistrat de même… Quant à Mümtaz (ce jeune homme élancé) il ne pouvait qu’être peintre. Tout au long de ma vie, j’ai connu nombre de peintres, mais je n’en ai jamais rencontré qui soit autant habité par le monde de la forme et de la couleur ; j’ai croisé fort peu d’individu qui se soit perdu dans la fulgurance de la peinture.
Il ne pense qu’à son art. Peindre, penser la peinture, parler d’elle, en discuter, c’est une obsession. Il peut disparaître pendant des mois, puis, soudain, revenir et sans même prendre le temps d’échanger une salutation, il me parlera sans relâche des pièges qui hantent le peintre ; de l’ombre et de la lumière, de la couleur et de son absence, du vide et du plein…
Chaque fois, c’est un peu comme s’il se débâtait avec de nouveaux problèmes et on sait que leur résolution est une question de vie ou de mort pour lui, comme si le destin du monde y était lié…
En premier lieu (à première vue devrais je dire), les peintures de Mümtaz semblent respecter les règles de la forme, le visage qu’il dessine c’est un visage (du moins a-t-on l’impression de reconnaître un visage), le corps est un corps, le pied un pied, la main une main, la table une table, le lit ressemble à un lit… Surtout ne vous fiez pas à l’apparence ! Regardez les œuvres de Mümtaz avec attention, regardez les en prenant votre temps, entrez en elles, car vous y trouverez l’insoupçonnable. Plongez en elles, dépassez en le sujet. Qu’est ce que le sujet d’ailleurs ? Un prétexte, parfois une illusion, ou encore une porte que l’on doit tenter de franchir. Le cœur même de l’œuvre est au-delà de son seuil. Et c’est précisément cet « au-delà de.. » qui intéresse Mümtaz Celtik. Mümtaz n’est aucunement l’ange protecteur de la réalité et du réalisme, ou même pour faire simple, de l’ordinaire, du superflu. Il interroge l’image, il la filtre, il la fait passer dans l’alambic ; c’est une posture duelle, c’est comme si le peintre, afin de parvenir à atteindre la lumière, s’interrogeait, en se filtrant lui-même et coulait au travers de l’alambic.
On comprend l’amour de Mümtaz pour la lumière parce qu’il ne craint pas la pénombre, il travaille sans relâche jusqu’à l’aube, jusqu’à ce moment ou la lumière blafarde de Paris commence à pénétrer la pièce à travers la vitre. Oui, Mümtaz va un peu à la poursuite de la lumière. Il cherche la luminosité dans l’obscurité du 20ème siècle, comme s’il cherchait une réponse dans les plis d’un corps dénudé. Que pensez vous qu’il y ait derrière l’amante allongée sur le lit dans le vide d’une chambre sinon que pour le peintre, il y a, au-delà du modèle, cette chose qui s’appelle la « texture ».
La dernière fois que je l’ai vu, il a aligné suppositions sur suppositions au sujet de la matière dans les peintures de Vermeer. Il n’avait de cesse d’interroger l’œuvre de l’artiste Hollandais, mort en 1675, dont la technique faisait étinceler les traits de pinceau tels de minuscules perles de couleur ; il délirait sur la lumière chez Vermeer, qui, se répandant à travers la fenêtre donnait forme à la jeune lectrice de lettre et aux objets de sa chambre, sur cette matière au pointillisme multicolore à nulle autre pareille. C’est de la « matière » et peut être qu’il serait plus juste de l’appeler de la « pâte » lui ai-je dis.
Connaissez vous les vers de Nazim : « Elle n’est faite ni de lumière/ ni de boue/ la petite perle au cou/ de mon amour et de son chat/ malgré les diverses matières/ tout naît/ de la même pâte.. » Le poète évoquait le vivant et l’inanimé et avait dit : « La différence ne tient qu’à un fil à nos yeux ». Mümtaz poursuit la restitution par la peinture, de cette infinitésimale variation. Je ne sais pas si les esprits lourds qui confondent cette chose que l’on nomme « la matière » avec une poutre de chêne, peuvent comprendre ce que le poète a voulu exprimer. S’ils n’ont pas compris, il va sans dire qu’ils ne comprendront rien non plus à la peinture de Mümtaz. Pourtant, est-il possible de ne pas voir la solitude qui est en toile de fond de ses nus, le regard sans concession de ses portraits sur le monde et toute l’affection qu’il porte même à une simple plante ?
Quoiqu’il en soit, les êtres, les choses, les vivants et les morts, les formes et les couleurs qui sont pétris avec de la peinture dans les œuvres de Mümtaz ne nous sont pas étrangers. C’est comme si nous les connaissions depuis toujours, comme si nous les portions en nous. Qu’il s’agisse de roman, de théâtre, de cinéma ou de poésie, c’est un étrange sentiment que seule une vraie œuvre peut éveiller en nous. Il est question de cette profonde intimité, de cet équilibre émotionnel qui naît entre le créateur et son lecteur –ou son spectateur-Et c’est bien là le plus important.
Je pense que c’est cela que vous ressentirez au plus profond de vous-même au spectacle des peintures de Mümtaz.
Qu’importe ce que je peux en dire, allez voir d’abord à Ankara, puis à Istanbul à la galerie Nev, ces œuvres ; paisibles, sans prétention ni vantardise, ces peintures vraies. Je suis intimement convaincu qu’elles resteront gravées dans votre mémoire comme elles continuent d’habiter la mienne.
Expositions et commmandes privées
1985 Exposition personnelle à la Maison des Beaux-Arts à Paris.
1985 Exposition collective à la Galerie Goyana à Saint-Tropez.
1986 Exposition collective à la Galerie Horizon à Paris.
1986 Exposition collective avec les peintres turcs vivant à Paris, à la Galerie Tem à Istanbul.
1987 Premier séjour en Italie en Toscane où il étudie l'oeuvre de Piero della Francesca.
1988 Invité en Suède à Malmö par un cercle d'hommes d'affaires pour exécuter des commandes des portraits de leur famille.
1988 Exposition collective dans le cadre de "42 peintres et sculpteurs pour Amnesty International" au Musée d'Art et d'Histoire à Paris.
1989 Exposition collective à Clamart dans une maison privée.
1989 Deuxième séjour en Italie de Venise à Pompéi pour étudier la peinture italienne et particulièrement l'Art Antique
et le Quattrocento.
1990 Participation à l'exposition collective Paristanbul à la Cité Internationale des Arts.
1990 Exposition personnelle à la Galerie Nev à Ankara.
1991 Exposition personnelle à la Galerie Nev à Istanbul.
1992 Commandes privées.
1993 Exposition collective dans le cadre du "Concours du Portrait Paul-Louis Weiller" à l'Institut de l'Académie des Beaux-Arts à Paris.
1994 Commandes privées
2002 Exposition collective dans le cadre du "Concours du Portrait Paul-Louis Weiller" à l'Institut de l'Académie des Beaux-Arts à Paris.
2008 Exposition collective au centre culturel ELELE Paris
2009 Exposition personnelle au centre culturel ELELE Paris
2009 Exposition personnelle aux Pays-Bas (Het Stadhuis, Den Haag)
2013 Exposition personnelle à Montaut, France
2013 Exposition personnelle à Mont de Marsan, France
2017 Exposition personnelle à Mont de Marsan, France
DEDALE D'EROS-MUMTAZ CELTIK par Georges Festa - 31.01.2009 (publication ARMENIAN TRENDS)
Mumtaz Celtik" Scènes de supplice "Galerie ELELE Paris, 30 janvier – 16 février 2009
Villa des Mystères
Les cinq postulations du dévoilement. Cette vierge impudique, frêle, que l’on pare pour on ne sait quelle danse obscène. Pas de deux, bras esquissant un appel, jambes ouvertes à toutes les effractions, sein que palpe un ange de carnaval, corps prêt à s’élancer. Exhibitions de libération. Vierge païenne aux archanges inédits. Déployer tous les artifices. Le théâtre t’ouvre ses portes.
Tableau de famille
Trois médaillons rouges. Carnations orangées. Chevelure d’eau et de feu. La jeune fille. Ailleurs. Fuite obsédante d’un regard fixe.
Le fumeur de cigare. Masque irréel du visage flou. Jouisseur. Qui déploie ses joutes. Mauves, bleues sur fond jaune. Comme délavé, strié.
L’accoudée. Un instant dérobé. Le modèle amusé, distrait. Regard indistinct, qui se fond. La paume gauche appuyée sur le divan. Prélude.
L’homme au pinceau. Lèvres sensuelles. Le peintre des jours ordinaires. Résistant. Vêtu de son manteau sombre. Béret du chasseur.
Jeunes filles de verre
Portraits étagés dans la vitrine. Irradiés, maternels. Capturer le sourire aérien, le silence complice, les printemps fugaces. Les saisons de l’accomplissement. Par delà Bien et Mal. Résonances de paix. Lieux d’équilibre précaire.
Marsyas
Suspendue par les pieds. Les échelles. Où prennent appui les sacrificateurs. Androgynes, improvisés. Personnages interchangeables. A chacun le tour. Eprouver la mesure. Le point limite. Erudition des corps. Langues nouvelles.
Le couple
Couloir étroit. Ils t’attendent. Juste devant l’escalier plongeant. Elle, plantée rageusement sur un tabouret d’ébène. Odalisque levée, mains comme liées. Bassin immobile, plis rouge du rideau de scène. Cible offerte. Mannequin de cire. Lui. Adossé à l’embrasure de la porte. Chemise verte. Imaginant le prochain scénario. Main floue. L’irruption soudaine. Les codes. Initiatiques.
Cabaret
Plantées toutes les trois sur scène. Vasque des cuisses. Bras invisibles. Visages sans détails. Seule compte la posture. Animale. Sophistiquée. Du haut de leurs talons luisants. Se passer de mots. Audaces de l’instinct. Château de Cène. Boudoir rouge. Elles attendent encore. Heures tardives. Peu importe l’élu. Elles savent tous les mots, toutes les lâchetés. Déguisements de la nudité. A vendre.
La chambre
Paravents, miroirs. Brisures du balcon. Ouvert sur la mer. Recomposer la synthèse. Hécate et ses chiens. Effets géométriques du masculin et du féminin. Invitation à la danse sexuelle. Bientôt d’autres brisures. Saturation des lignes verticales. Le couple sort du tableau. Gisants modernes. Allongés sur des draps d’été. Repoussés aux marges. Eloge du désordre. Les perspectives renversées.
L’orante
De toutes ses forces. Fesses absorbées par le velours du rideau de scène. Pieds dressés. Talons noirs presque invisibles. Paumes jointes. Apsara célébrant le feu. Pilier de toutes les déraisons. Tu as parcouru tout le cycle. Tu sais. Transcendance de l’obscène. Ferveur de l’impiété. Abandons solaires. S’élever à la façon d’une flamme. Brûler. Bouches du volcan. Le vrai supplice est là.