All artworks by Caroline De Otero
QUOTIDIE (2000) • 8 artworks
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QUOTIDIE est une étude fondée sur l’observation d’objets familiers.
« Tout objet subit la métamorphose[...]
QUOTIDIE est une étude fondée sur l’observation d’objets familiers.
« Tout objet subit la métamorphose du regard.»
Ainsi chaque image offre une approche décalée, secrète, à découvrir…
Une invitation à laisser parler l’imaginaire derrière l’apparente banalité d’une fourchette,
d’une bouteille, d’un presse-citron ou d’un bout de ficelle.
Si les jeux de lumière et de contraste s’imposent comme une voie royale vers l’abstraction,
l’artiste conserve néanmoins une référence à la matière, plus figurative…
Comme pour mieux laisser respirer l’image, lui donner vie et profondeur.
Le mystère fait également partie des épreuves :
le noir profond s’éclaire par endroits de reflets, de lignes,
de taches lumineuses et de transparences.
Ainsi chaque photographie n’est plus l’image de quelque chose, mais quelque chose en soi.
« Tout objet subit la métamorphose du regard.»
Ainsi chaque image offre une approche décalée, secrète, à découvrir…
Une invitation à laisser parler l’imaginaire derrière l’apparente banalité d’une fourchette,
d’une bouteille, d’un presse-citron ou d’un bout de ficelle.
Si les jeux de lumière et de contraste s’imposent comme une voie royale vers l’abstraction,
l’artiste conserve néanmoins une référence à la matière, plus figurative…
Comme pour mieux laisser respirer l’image, lui donner vie et profondeur.
Le mystère fait également partie des épreuves :
le noir profond s’éclaire par endroits de reflets, de lignes,
de taches lumineuses et de transparences.
Ainsi chaque photographie n’est plus l’image de quelque chose, mais quelque chose en soi.
CRUCIS • 12 artworks
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CRUCIS
J'ai grandi dans un petit village des Landes. Tout près de la maison familiale, au carrefour[...]
CRUCIS
J'ai grandi dans un petit village des Landes. Tout près de la maison familiale, au carrefour de chemins de campagne, se dressait un immense crucifix ; détail architectural surprenant qui devient vite symbole, repère du paysage de mon enfance.
Chaque printemps, j'aidais ma grand mère à fleurir cette croix, pour ensuite l'accompagner, le soir venu, à une procession, où, tous les voisins venaient chanter des prières avec le curé du village. Le quartier serait protégé des malheurs et fléaux…
La tradition s'est perdue, la croix est tombée.
Il est devenu important pour moi de sauvegarder l'image de ces croix de missions disséminées dans les campagnes. Pour l'histoire, ces croix étaient érigées par des prêtres missionnaires venus relancer la foi, fin XIX - début XX siècle.
Au pied de ces croix, j'ai récolté différents objets.
De retour dans mon atelier, j'ai travaillé des formes de croix à partir de ces trésors, devenus objets d'un culte visuel. Par alchimie photographique, j'ai transformé ces symboles de mon enfance, comme une offrande au souvenir.
Les PHOTOGRAPHIES de CAROLINE DE OTERO
Toute réalité est double, est scindée entre elle-même et son image spéculaire, entre elle-même et ce qui peut se voir d'elle-même dans un miroir ou, par exemple, par le biais d'une photo.
C'est pourquoi Hans Bellmer disait :"un objet identique à lui-même est sans réalité" : un tel "objet" ne serait en effet rien que l'inapparence pure de Dieu ou bien l'un de ces purs fantômes que sont les vampires et dont l'absence de reflets prouve aux esprits positifs qu'ils ne sont que du néant.
Un actuel sans virtuel ne serait pas même un actuel.
L'actualité et la virtualité diffèrent certes l'une de l'autre, mais c'est cette différence qui est constitutive de la réalité. Il n'y a pas d'un côté un modèle réel et de l'autre, séparée de lui, une copie virtuelle.
La photographie n'est pas un art de l'utopie, mais de l'hétérotopie.
Penser, c'est penser les deux ; photographier, c'est faire voir les deux en même temps, à partir de leur différence même.
C'est à quoi peu de photographes parviennent qui restent, au fond, prisonniers de l'image platonicienne de la pensée ou de la géographie mentale inhérente à la théologie.
Mais c'est à quoi parviennent les plus rares, les plus créateurs et parmi eux, Caroline de Otero, qui ne capte ni ne fixe jamais de l'actuel, mais toujours le lien de l'actuel et du virtuel, la différence donc de l'objet et de son image ou parfois même de l'"objet" et de son absence d'image.
Il en va ainsi de ses émouvantes photos des objets-symboles de la chrétienté, signes plantés dans les paysages des campagnes et qui accrochent du vide à leur calme et troublante sérénité.
Marcel PAQUET
J'ai grandi dans un petit village des Landes. Tout près de la maison familiale, au carrefour de chemins de campagne, se dressait un immense crucifix ; détail architectural surprenant qui devient vite symbole, repère du paysage de mon enfance.
Chaque printemps, j'aidais ma grand mère à fleurir cette croix, pour ensuite l'accompagner, le soir venu, à une procession, où, tous les voisins venaient chanter des prières avec le curé du village. Le quartier serait protégé des malheurs et fléaux…
La tradition s'est perdue, la croix est tombée.
Il est devenu important pour moi de sauvegarder l'image de ces croix de missions disséminées dans les campagnes. Pour l'histoire, ces croix étaient érigées par des prêtres missionnaires venus relancer la foi, fin XIX - début XX siècle.
Au pied de ces croix, j'ai récolté différents objets.
De retour dans mon atelier, j'ai travaillé des formes de croix à partir de ces trésors, devenus objets d'un culte visuel. Par alchimie photographique, j'ai transformé ces symboles de mon enfance, comme une offrande au souvenir.
Les PHOTOGRAPHIES de CAROLINE DE OTERO
Toute réalité est double, est scindée entre elle-même et son image spéculaire, entre elle-même et ce qui peut se voir d'elle-même dans un miroir ou, par exemple, par le biais d'une photo.
C'est pourquoi Hans Bellmer disait :"un objet identique à lui-même est sans réalité" : un tel "objet" ne serait en effet rien que l'inapparence pure de Dieu ou bien l'un de ces purs fantômes que sont les vampires et dont l'absence de reflets prouve aux esprits positifs qu'ils ne sont que du néant.
Un actuel sans virtuel ne serait pas même un actuel.
L'actualité et la virtualité diffèrent certes l'une de l'autre, mais c'est cette différence qui est constitutive de la réalité. Il n'y a pas d'un côté un modèle réel et de l'autre, séparée de lui, une copie virtuelle.
La photographie n'est pas un art de l'utopie, mais de l'hétérotopie.
Penser, c'est penser les deux ; photographier, c'est faire voir les deux en même temps, à partir de leur différence même.
C'est à quoi peu de photographes parviennent qui restent, au fond, prisonniers de l'image platonicienne de la pensée ou de la géographie mentale inhérente à la théologie.
Mais c'est à quoi parviennent les plus rares, les plus créateurs et parmi eux, Caroline de Otero, qui ne capte ni ne fixe jamais de l'actuel, mais toujours le lien de l'actuel et du virtuel, la différence donc de l'objet et de son image ou parfois même de l'"objet" et de son absence d'image.
Il en va ainsi de ses émouvantes photos des objets-symboles de la chrétienté, signes plantés dans les paysages des campagnes et qui accrochent du vide à leur calme et troublante sérénité.
Marcel PAQUET
Le Mystère des Abysses (2004) • 3 artworks
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LE MYSTERE DES ABYSSES
Une promenade au cœur des Abysses avec la photographe Caroline de OTERO. Sa série[...]
LE MYSTERE DES ABYSSES
Une promenade au cœur des Abysses avec la photographe Caroline de OTERO. Sa série de tirages noir et blanc grand format nous replongent dans le mystère des profondeurs.
En photographiant nos monstres marins, au plus près de leur matière, nous découvrons un nouveau monde.
Infiniment grand ? Infiniment petit ?
Le jeu des dimensions est renforcé par l’intrusion d’un photogramme, un nouveau monstre marin, fabuleux celui-ci, attirant les voyageurs par la douceur de son chant .
INFINITESIMALES
“Etre grand ou infinitésimal, n’est ce pas la même chose ?” s’interrogeait le philosophe et mathématicien Blaise Pascal dès le XVIIe siècle.
C’est à ce voyage en terre de démesure que nous invite aujourd’hui Caroline de Otero.
Part d’infime, part d’intime, ses “Infinitésimales” posent un regard décalé sur le grand monde sous-marin.
Un microcosme (littéralement, “petit monde”) pris dans le filtre de ce que la technique photographique appelle communément “macro” (littéralement, “ce qui est gros”).
Et si Pascal avait raison !
Gros plan donc sur cet univers tentaculaire, surprenant, terrifiant parfois et toujours mystérieux où le tout petit et l’énorme se confondent.
Plante ou fossile ? Mammifère ou invertébré ? Mâchoire acérée ou cils vibratoires ?
L’œil de la photographe nous entraîne là où le nôtre s’arrête trop souvent : montrer
l’invisible, traquer le détail, débusquer le merveilleux. Alors seulement l’imagination s’éveille.
Ici, un toboggan végétal, là un coucher de soleil abyssal, plus loin encore, un mille-pattes à pompons.
Guide féerique de ces divagantes hallucinations, une sirène mutine, faufile ses humeurs taquines et prend la pose au gré des paysages découverts.
Christophe Terral
Une promenade au cœur des Abysses avec la photographe Caroline de OTERO. Sa série de tirages noir et blanc grand format nous replongent dans le mystère des profondeurs.
En photographiant nos monstres marins, au plus près de leur matière, nous découvrons un nouveau monde.
Infiniment grand ? Infiniment petit ?
Le jeu des dimensions est renforcé par l’intrusion d’un photogramme, un nouveau monstre marin, fabuleux celui-ci, attirant les voyageurs par la douceur de son chant .
INFINITESIMALES
“Etre grand ou infinitésimal, n’est ce pas la même chose ?” s’interrogeait le philosophe et mathématicien Blaise Pascal dès le XVIIe siècle.
C’est à ce voyage en terre de démesure que nous invite aujourd’hui Caroline de Otero.
Part d’infime, part d’intime, ses “Infinitésimales” posent un regard décalé sur le grand monde sous-marin.
Un microcosme (littéralement, “petit monde”) pris dans le filtre de ce que la technique photographique appelle communément “macro” (littéralement, “ce qui est gros”).
Et si Pascal avait raison !
Gros plan donc sur cet univers tentaculaire, surprenant, terrifiant parfois et toujours mystérieux où le tout petit et l’énorme se confondent.
Plante ou fossile ? Mammifère ou invertébré ? Mâchoire acérée ou cils vibratoires ?
L’œil de la photographe nous entraîne là où le nôtre s’arrête trop souvent : montrer
l’invisible, traquer le détail, débusquer le merveilleux. Alors seulement l’imagination s’éveille.
Ici, un toboggan végétal, là un coucher de soleil abyssal, plus loin encore, un mille-pattes à pompons.
Guide féerique de ces divagantes hallucinations, une sirène mutine, faufile ses humeurs taquines et prend la pose au gré des paysages découverts.
Christophe Terral
El Museo de mi Padre • 11 artworks
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Mon père, Luciano de Otero, était un coureur automobile d'une certaine rennomée dans les années 60-70.[...]
Mon père, Luciano de Otero, était un coureur automobile d'une certaine rennomée dans les années 60-70. Le jour où j'entrais pour la première fois dans sa maison du Puerto de Santa Maria en Andalousie, je découvrais un véritable musée qui me conta son passé. Dans le reflet des vitrines je voyageais dans notre histoire.
Recognition
Professional Artist
Exercises the profession of artist as a main activity
Exercises the profession of artist as a main activity
Biography
Born in 1962 in Mont de Marsan (France)
After two studding years at photographic school in Toulouse, gets the Technical Certificate in 1984. During a third year in this school, participates in training with Mr Tourdjman, JF Bauret, Horvat, Dieuzaide, Le Querrec and gets the third price in Polaroid contest in 1985.
In Paris, her professional experience goes to audio-visual; cameraman and editor for a private TV, then director of photography for different productions.
In 1990, back in the South West of France, she lives now in Biarritz.
In 1994, exhibition "Le Temps d'Aimer" in Biarritz / photographic study in black and white about movement in dance.
In 2000, exhibition "Quotidie" Zazpi gallery in Zarautz(Spain) and Laterit gallery in Biarritz, then, in 2002, in St Etienne gallery in Bayonne.
March 2003, expo-flash “No a la Guerra” in Madrid space in Guethary (France).
May 2003, Biarritz Terre d’Images Festival, exhibition of tutorials “Travel in the Time” in Bellevue Space in Biarritz.
February 2004, "Le Mystère des Abysses", Musée de la Mer in Biarritz
May 2004, "Chambre 5", Festival Biarritz Terre d'Images.
July 2004, "Quotidie", UDA gallery, Guéthary (France).
October 2004, "Quotidie",, Paris B gallery, Bordeaux (France).
Dec. 2005, group show, Ciriza-n, Pasaia, San Sebastian Port (Spain).
May 2006, edition of 3 photos-novels « L’Univers est courbe » éditions Atlantica collaborating with Catherine Guillaud.
May 2006, Exhibition « L’Univers est courbe », Atelier Quatro, Biarritz (France).
September 2006, Biltzar of Photography, Exhibition « L’Univers est courbe », Prison des Evèques, Saint Jean Pied de Port (France).
Nov. 2006, 4th price in Department of the Environment's Photographic Contest in Vitoria-Gasteiz (Spain)
Dec. 2006, group show, « Erakusketa 12cm » in Pasaia, San Sebastian (Spain) and then in Hendaye (France).
March 2007, group show « Regards sur Guernica » in Hendaye (France).
April 2007, exhibition « L’Univers est courbe », Média library of Biarritz (France).
May 2007, edition and exhibition of the fourth photo-novel « Boucau, Port d’attache » in Boucau (France)
June 2007, exhibition « L’Univers est courbe », Média library of Capbreton (France).
Jully/Sept.2007, 1st Art Fair dedicated to Surf, Biarritz (France).
Nov. 2007, group show in the Department of the Environment in Vitoria-Gasteiz (Spain).
Dec. 2007, "Docepordoce", group show in Pasaia, San Sebastian (Spain).
April 2008, "regards sur l'eau" group show in Hendaye (France).
Sept 2008, "le Temps d'Aimer la Danse", Galeries Lafayettes, Biarritz.
Dec. 2008, "12 x 12", group show in Pasaia, San Sebastian (Spain) puis à Hendaye et Huarte (Spain).
-
Nationality:
FRANCE
- Date of birth : 1962
- Artistic domains: Works by professional artists,
- Groups: Professional Artist Contemporary French Artists
Influences
Education
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Artist value certified
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Achievements
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Activity on Artmajeur
Last modification date : Mar 9, 2020
(Member since 2007)
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Artworks by Caroline De Otero added to favorite collections: 1
Latest News
All the latest news from contemporary artist Caroline De Otero
Added May 13, 2007
Trip to Manhattan
Selected at the International Festival of Video in Bayonne FIFAVA 2009
Art Video of 6 min corealized with Catherine Guillaud.
Projection on November 14, 2009 at the cinema Oscar.
Added May 13, 2007
CLIMA ' tic
Du 03 au 27 Mars 2010 au Département image de la Médiathèque de Biarritz, installation sonore et multi-écrans de Caroline de Otero et Catherine Guillaud.
Reviews and comments
Caroline, je viens de découvrir ton site, magnifiques photos, un très beau site.. Tu m'as renvoyé dans mes souvenirs automobiles avec ton père, j'ai eu la chance de courir sur différentes courses de côte en Espagne et de le rencontrer.. Un homme charmant et un grand pilote..
J'ai beaucoup aimé la diversité des thèmes..
intéressant le musée de tuo padre...!
Merci pour ton aide artmajeur!
bises
Mishita
Bonjour Caro,
je suis passé par-là et je me suis plu dans les romans photo (j'adore ça!)
bises Werner
You are a hot mama and I like your stuff, baby. Put some videos on your site cause you're getting really goodat filming and editing too!!!!!
Juste ce petit mot pour vous dire à quel point j'aime vos séries crucis, quotidie et les abysses. Elles sont magnifiques,c'est un très beau travail!
dinette
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