Half-breed (2023) Sculptuur door Elie Diol

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Verkocht door Elie Diol

  • Origineel Kunstwerk (One Of A Kind) Sculptuur, Karton / Acryl / pigmenten op Karton
  • Dimensies Hoogte 23,6in, Breedte 45,3in / 3.00 kg
  • Staat van kunstwerk Het kunstwerk is in perfecte staat
  • Framing Dit kunstwerk is niet ingelijst
  • Geschikt voor buiten? Nee, Dit kunstwerk kan niet buiten worden getoond
  • Categorieën Conceptuele Kunst Kleurrijk
La sculpture «half-breed » ou métisse en français est un dialogue sur le thème du métissage sur comment l’on peut être perçu et la notion du masque social que l’on peut arborer. Une œuvre peinte au pigment bleu royal aux couleurs douce avec des teintes de rouge vif qui viennent amener du dynamisme et de la vibrant à l’œuvre. Cette composition[...]
La sculpture «half-breed » ou métisse en français est un dialogue sur le thème du métissage sur comment l’on peut être perçu et la notion du masque social que l’on peut arborer. Une œuvre peinte au pigment bleu royal aux couleurs douce avec des teintes de rouge vif qui viennent amener du dynamisme et de la vibrant à l’œuvre.

Cette composition interroge la notion d'identité dans la perspective du métissage, et la met en parallèle avec le concept du masque, à la fois métaphore de cette double-identité et ici, symbole de la culture sénégalaise. Dans la première partie, à gauche du tableau, on peut observer un visage masqué de profil qui s'inscrit dans un cercle au sein duquel se trouvent les inscriptions « Half-Breed » et « Métis ». Ce visage est un autoportrait masqué, illustrant ce que les gens voient quand ils me regardent : un homme noir à la bouche volumineuse et au nez imposant.

Ces caractéristiques physiques renvoient à un héritage de clichés et de représentations auxquelles je n'échappe pas. Mes traits et leur perception par le monde extérieur m'enferment alors danss une définition arbitraire de mon identité. L'étroitesse de ce prisme de perception étouffe alors aux yeux du monde tout aspect de moi qui ne rentrerait pas dans ces cases prédéfinies. La forme circulaire, le visage de profil et les inscriptions rappellent la pièce de monnaie, où sont habituellement représentées des figures illustres, symbolisant la puissance et la noblesse. Ici, j'ai choisi de détourner ces codes en inscrivant les mots « Half-Breed » en anglais et « Métis » en français, des termes qui étaient autrefois utilisés uniquement pour désigner des animaux issus de deux races différentes, reflétant ainsi le regard réducteur de la société sur le métissage. Ce détournement rappelle que lorsqu'on ne s'attarde que sur la face d'une pièce de monnaie, on ne peut pas connaître sa vraie valeur, inscrite de l'autre côté. La couleur revêt une importance particulière dans cette partie du tableau : tout est teinté d'un bleu délicat. Tout, à l'exception du masque, qui attire l'oeil par sa couleur rouge vive : les apparences retiennent l'attention au détriment du reste. Le masque guide le spectateur avec son regard vers la deuxième partie du tableau. Sur la partie droite, on voit le visage de deux individus. A gauche, le premier arbore des traits africains. A droite, le deuxième présente des caractéristiques caucasiennes. Les deux visages sont séparés par un cœur brisé. Cette représentation va au-delà de l'image d'une parentalité brisée ; elle illustre la difficulté de concilier deux cultures qui cohabitent parfois difficilement en moi.

Être « à moitié » sénégalais, c'est être en partie issu d'un pays dont je ne connais pas la langue et dont je ne maîtrise qu'une infime partie des coutumes. Cela crée en moi une dualité complexe. Trois taches rouges sont dispersées de manière sporadique sur le fond bleu. Si l'on prend le temps de les observer, on peut et distinguer les fragments dispersés du masque africain : en haut à gauche, une moitié de sourire ; en bas à gauche, des narines ; et en bas à droite, la partie supérieure du front du masque. La prédominance du bleu reflète une éducation principalement occidentale où émergent parfois des influences africaines que je peine parfois à déchiffrer.

Cette œuvre exprime artistiquement la complexité de l'expérience du métissage, tantôt richesse, tantôt fardeau. Elle met en lumière une expérience à la fois profondément intime mais aussi sociale, politique, et partagée. Créer cette sculpture fut pour moi une démarche cathartique. J'aurais aimé être témoin d'œuvres abordant ce sujet tabou plus jeune : j'espère pouvoir apporter du réconfort, de la solidarité et de la validation à ceux et celles qui traversent la même chose.

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Je m’appelle Elie DIOL, je suis un sculpteur franco-sénégalais ayant grandi sur l’île de la Réunion. À mes 18 ans, j’ai décidé de quitter mon île pour atterrir à Lyon où j’ai pu commencer mes années universitaires[...]

Je m’appelle Elie DIOL, je suis un sculpteur franco-sénégalais ayant grandi sur l’île de la Réunion. À mes 18 ans, j’ai décidé de quitter mon île pour atterrir à Lyon où j’ai pu commencer mes années universitaires à l’École Emile COHL, où pendant trois années j’ai eu la chance de perfectionner ma technique et d’aiguiser mon goût pour l’art.


La troisième était presque finie et l'idée de me lancer en tant qu'artiste indépendant et de commencer à plein temps dans mon activité artistique était une préoccupation constante. Plus l'année passait, plus mes envies se renforçaient et bien avant la remise de mon diplôme, mon choix était fait et le chemin à suivre était limpide.


Avec ma copine, nous nous sommes installés à Barcelone et cela m’a permis de prendre du recul sur tout ce que j’avais assimilé durant mes années d’études, de questionner tout cet apprentissage. Et nous nous retrouvons à présent, 6 mois après le début de mon aventure, vente après vente, questionnement après questionnement, l'idée se précise et s’affine. Le carton comme une évidence.


Travailler le carton, c’est transformer le pas grand-chose en quelque chose, c’est l’idée de sublimation, transformer l’ordinaire en extraordinaire. C’est également se soustraire de l’idée que faire de l’art est réservé à ceux qui en ont les moyens. Utiliser du carton porte aussi un symbole écologique, pourquoi créer de la matière quand on peut utiliser ce que personne ne veut, le transformer, le sublimer.

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