Philippe Brobeck
Der Ozean sagt mir: Geh und verliere dich in mir, wo immer du willst!...
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"Savoureuse Pesées - In ictu Oculi " • 33 Kunstwerke
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Les oeuvres présentées dans cette galerie sont une issue sur l’écoute des notes des impromptus de Jules[...]
Les oeuvres présentées dans cette galerie sont une issue sur l’écoute des notes des impromptus de Jules Massenet « EAU DORMANTE, EAU COURANTE »
Ici s’écoule toute une série de plans d’eaux en « Savoureuse Pesées »mis en face de soi, en une rivière de proximités.
Ce que l’eau sait, c’est se jouer fondamentalement de toute sa vérité de l’ébullition de ses blancs silences.
Cette espèce de fonte lente et continue de ses bleus, de ses couleurs, de ses coins de mers passés en effets de miroité.
Ce faux col bleu oubli mêlé à quelques moments frissons qui se sont une fois de plus entendus, musique des plus beaux étendus et belles étendues ont fini par colorer l’eau répandue à travers ce carnet, puis sur pas mal d’épaisses feuilles blanches acryliques.
Ainsi on s’entend, s’écoute pour s’étendre, mais bel et bien aussi pour profiter de l’usage constant de ses verdicts aquarellés, ces messageries maritimes dont on ne se languit jamais de recevoir les dessus et les dessous de ses coups de crayons, de pinceaux, ses buées intérieures vers ses nouveaux extérieurs à liquider comme étant sa propre rivière en ses Savoureuse pesées in ictu oculi.
- Dimanche 30 mai 2021 -
- Philippe Brobeck -
« Walden est ce toi ? La goutte de Dieu ?
Non, ce n’est pas un rêve
pour l’appoint d’une brêve
je peux approcher plus de Dieu ni du ciel
Qu’en vivant contre Walden
C’est moi sa rive de pierre
Moi la rive qui l’effleure
Dans le creux de ma main
Sable et eau je le tiens
Et sa plus profonde retraite
De ma pensée c’est le faite »
« Un champ d’eau trahit l’esprit qui est dans l’air, sans cesse il reçoit d’en haut vie nouvelle et mouvement. Par sa nature il est intermédiaire entre la terre et le ciel. Sur terre ondoient seuls l’herbe et les arbres, alors que l’eau est elle même ridée par le vent. Je vais aux raies, aux bluettes de lumière où la brise s’élance à travers lui. Il est remarquable de pouvoir abaisser les yeux sur sa surface peut être finirons nous par abaisser ainsi nos regards sur la surface de l’air et par observer où un esprit plus subtil encore le parcourt.
- Henri David Thoreau – Walden ou la vie dans les bois – les étangs
Ici s’écoule toute une série de plans d’eaux en « Savoureuse Pesées »mis en face de soi, en une rivière de proximités.
Ce que l’eau sait, c’est se jouer fondamentalement de toute sa vérité de l’ébullition de ses blancs silences.
Cette espèce de fonte lente et continue de ses bleus, de ses couleurs, de ses coins de mers passés en effets de miroité.
Ce faux col bleu oubli mêlé à quelques moments frissons qui se sont une fois de plus entendus, musique des plus beaux étendus et belles étendues ont fini par colorer l’eau répandue à travers ce carnet, puis sur pas mal d’épaisses feuilles blanches acryliques.
Ainsi on s’entend, s’écoute pour s’étendre, mais bel et bien aussi pour profiter de l’usage constant de ses verdicts aquarellés, ces messageries maritimes dont on ne se languit jamais de recevoir les dessus et les dessous de ses coups de crayons, de pinceaux, ses buées intérieures vers ses nouveaux extérieurs à liquider comme étant sa propre rivière en ses Savoureuse pesées in ictu oculi.
- Dimanche 30 mai 2021 -
- Philippe Brobeck -
« Walden est ce toi ? La goutte de Dieu ?
Non, ce n’est pas un rêve
pour l’appoint d’une brêve
je peux approcher plus de Dieu ni du ciel
Qu’en vivant contre Walden
C’est moi sa rive de pierre
Moi la rive qui l’effleure
Dans le creux de ma main
Sable et eau je le tiens
Et sa plus profonde retraite
De ma pensée c’est le faite »
« Un champ d’eau trahit l’esprit qui est dans l’air, sans cesse il reçoit d’en haut vie nouvelle et mouvement. Par sa nature il est intermédiaire entre la terre et le ciel. Sur terre ondoient seuls l’herbe et les arbres, alors que l’eau est elle même ridée par le vent. Je vais aux raies, aux bluettes de lumière où la brise s’élance à travers lui. Il est remarquable de pouvoir abaisser les yeux sur sa surface peut être finirons nous par abaisser ainsi nos regards sur la surface de l’air et par observer où un esprit plus subtil encore le parcourt.
- Henri David Thoreau – Walden ou la vie dans les bois – les étangs
" Les eaux blanches - plis et replis " • 36 Kunstwerke
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- LES EAUX BLANCHES PLIS et REPLIS -
(.Allégeance à l’eau, à la lumière et à[...]
- LES EAUX BLANCHES PLIS et REPLIS -
(.Allégeance à l’eau, à la lumière et à la brume )
.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
« cherche pas les limites de la mer, tu les détiens, elles te sont offertes au même instant que ta vie évaporée » - René CHAR.
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« Anima mea liquefacta est » - Saint Jérôme.
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" Fini là, qui où pourquoi, comment, combien, voilà la solubilité rapide dans la mer, c’est la solution à tous les problèmes. Nous leurs manquerons pas une fois que nous aurons fait le grand voyage dans l’eau, tout baigne, ils n’auront plus à fouiller notre vie, elle aura disparu, à qui manquera telle ? A nous tout au plus, elle n’en aura pas l’occasion, nous pourrons pas nous pleurer, nous aurons disparu, peut être pas sans laisser de trace, disparu dans l’eau, une trace sans trace, peu importe dans quel sillage, écume de la société, avec, sans, peu importe. "
Elfriede JELINEK – les suppliants.-
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
. " Mon âme s’est liquéfiée " cet écrit de Saint Jérôme est un miroir de l’âme ramené du plus bas ou peut être de là haut ou plus sûrement du plus profond du noyau de son esprit, celui que l’on s’attache à s’essayer à représenter avec cette image peinte « d’un monde flottant » situé entre une succession de mots immenses autant que d’impact ! Ecriture spéculaire donc du miroir de l’âme ! Mais également image usage d’une approche, une perfection recherchée comme une symétrie cérébrale entre l’image et le texte peint du tableau présenté . Ecrire c’est peindre des mots qui peuvent peindre des images . L’image autant que le peindre sont une dualité issue des brumes, de ce que je suis, de ce que je souhaite vous donner à voir, une image flottante de ce que mon âme s’est liquéfiée, interpénétrée entre écrit et image comme miroir de soi, mais aussi de vous. Ici il se produit au travers des brumes un effet de miroir, images qui réfléchissent à l’eau, à sa lumière, à ses brumes, à sa profondeur comme métaphorique voyage miroir des vues données sur l’eau, miroir du ciel, de l’élévation bonne à déboucher sur l’infra paysage le plus imaginé et le plus liquéfié qui soit."
Philippe Brobeck – 2mars 2018
Codex "AD LUCEM PER MARE" volume 19.
-PERTINAX OBSCURE ET SINE GLORIA EX SOLA GRATIA -
(.Allégeance à l’eau, à la lumière et à la brume )
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« cherche pas les limites de la mer, tu les détiens, elles te sont offertes au même instant que ta vie évaporée » - René CHAR.
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« Anima mea liquefacta est » - Saint Jérôme.
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" Fini là, qui où pourquoi, comment, combien, voilà la solubilité rapide dans la mer, c’est la solution à tous les problèmes. Nous leurs manquerons pas une fois que nous aurons fait le grand voyage dans l’eau, tout baigne, ils n’auront plus à fouiller notre vie, elle aura disparu, à qui manquera telle ? A nous tout au plus, elle n’en aura pas l’occasion, nous pourrons pas nous pleurer, nous aurons disparu, peut être pas sans laisser de trace, disparu dans l’eau, une trace sans trace, peu importe dans quel sillage, écume de la société, avec, sans, peu importe. "
Elfriede JELINEK – les suppliants.-
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. " Mon âme s’est liquéfiée " cet écrit de Saint Jérôme est un miroir de l’âme ramené du plus bas ou peut être de là haut ou plus sûrement du plus profond du noyau de son esprit, celui que l’on s’attache à s’essayer à représenter avec cette image peinte « d’un monde flottant » situé entre une succession de mots immenses autant que d’impact ! Ecriture spéculaire donc du miroir de l’âme ! Mais également image usage d’une approche, une perfection recherchée comme une symétrie cérébrale entre l’image et le texte peint du tableau présenté . Ecrire c’est peindre des mots qui peuvent peindre des images . L’image autant que le peindre sont une dualité issue des brumes, de ce que je suis, de ce que je souhaite vous donner à voir, une image flottante de ce que mon âme s’est liquéfiée, interpénétrée entre écrit et image comme miroir de soi, mais aussi de vous. Ici il se produit au travers des brumes un effet de miroir, images qui réfléchissent à l’eau, à sa lumière, à ses brumes, à sa profondeur comme métaphorique voyage miroir des vues données sur l’eau, miroir du ciel, de l’élévation bonne à déboucher sur l’infra paysage le plus imaginé et le plus liquéfié qui soit."
Philippe Brobeck – 2mars 2018
Codex "AD LUCEM PER MARE" volume 19.
-PERTINAX OBSCURE ET SINE GLORIA EX SOLA GRATIA -
" Eaux dormantes Eaux courantes " • 17 Kunstwerke
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EAUX DORMANTES EAUX COURANTES
(moments prévus aux lieux des eaux et quelques notes aquatiques)
.[...]
EAUX DORMANTES EAUX COURANTES
(moments prévus aux lieux des eaux et quelques notes aquatiques)
. De retour en l’intensité des résonances extérieures et intérieures, en mes eaux silencieuses pour y faire encore quelques vues intimes de mon cœur bleu et quelques buées blanches qui enveloppent leurs corps d’olivier de Bohême des bords.
Je vous renvoie une fois de plus mon haleine sur le miroir de mon temps qui séjourne à nouveau en les îles légères des hirondelles de mer et autres bêtes à bon dieu.
Faites-vous liquide donc ! dans toutes ces plumes de fêtes, dans mes sillages, dans mes rêves d’interprétations. Mes œuvres sont faites de tous ces vagues tumultes et ces clapotis que je n’ai moi-même pas encore très bien compris ! et surtout pas encore écrits en mes profondeurs.
On dira que toute cette exposition d’eau qui court une fois de plus pour me résister, toutes ces eaux portables d’aquarelles alimentaires ont été bues par le papier de mon cahier pour nourrir le plein air bleu de l’ensemble de nos yeux qui les ont toutes vues, je l’espère à la source !
- Philippe Brobeck – 29 Juillet 2017 –.( A toi le reflet jusqu’à ta dernière goutte de lumière d’eau courante et dormante j’exprimerai en un clin d’œil ton silence.) – PERTINAX OBSCURE ET SINE GLORIA EX SOLA GRATIA - FECIT 2018 -
-
« Le souvenir est la condition de l’eau qui court » -René Char –
« Ainsi nul œil Ulrich n’a pénétré les ondes de tes douleurs sans borne ange du ciel tombé tu portes dans ta tête et dans ton cœur deux mondes quand le soir près de moi tu vas triste et courbé… »
- Poème à Ulrich Guttinger – Alfred de Musset –
"J’entendis enfin ma conscience et qu’un ange du ciel près de moi put s’asseoir sur trois lettres de feu qui fendirent la nue il arrêta mes yeux qui toujours lisaient: foi ..."
- Poème à Alfred de Musset – Ulrich Guttinger -
(moments prévus aux lieux des eaux et quelques notes aquatiques)
. De retour en l’intensité des résonances extérieures et intérieures, en mes eaux silencieuses pour y faire encore quelques vues intimes de mon cœur bleu et quelques buées blanches qui enveloppent leurs corps d’olivier de Bohême des bords.
Je vous renvoie une fois de plus mon haleine sur le miroir de mon temps qui séjourne à nouveau en les îles légères des hirondelles de mer et autres bêtes à bon dieu.
Faites-vous liquide donc ! dans toutes ces plumes de fêtes, dans mes sillages, dans mes rêves d’interprétations. Mes œuvres sont faites de tous ces vagues tumultes et ces clapotis que je n’ai moi-même pas encore très bien compris ! et surtout pas encore écrits en mes profondeurs.
On dira que toute cette exposition d’eau qui court une fois de plus pour me résister, toutes ces eaux portables d’aquarelles alimentaires ont été bues par le papier de mon cahier pour nourrir le plein air bleu de l’ensemble de nos yeux qui les ont toutes vues, je l’espère à la source !
- Philippe Brobeck – 29 Juillet 2017 –.( A toi le reflet jusqu’à ta dernière goutte de lumière d’eau courante et dormante j’exprimerai en un clin d’œil ton silence.) – PERTINAX OBSCURE ET SINE GLORIA EX SOLA GRATIA - FECIT 2018 -
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« Le souvenir est la condition de l’eau qui court » -René Char –
« Ainsi nul œil Ulrich n’a pénétré les ondes de tes douleurs sans borne ange du ciel tombé tu portes dans ta tête et dans ton cœur deux mondes quand le soir près de moi tu vas triste et courbé… »
- Poème à Ulrich Guttinger – Alfred de Musset –
"J’entendis enfin ma conscience et qu’un ange du ciel près de moi put s’asseoir sur trois lettres de feu qui fendirent la nue il arrêta mes yeux qui toujours lisaient: foi ..."
- Poème à Alfred de Musset – Ulrich Guttinger -
" Au près de mes arbres - Ombres et Reflets " • 36 Kunstwerke
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. ils n’ont qu’une forme, qu’un visage, un don qui leurs soient propres, ils sont ces arbres de bords,[...]
. ils n’ont qu’une forme, qu’un visage, un don qui leurs soient propres, ils sont ces arbres de bords, ces arbres d’abords qui ne vous pèsent pas mais qui vous éclairent légers, qui vous baptisent avec leurs bords de ces petites taches d’airs bleutées. Alors pourquoi les situer, pourquoi les dessiner, pourquoi se décider à les écrire ces arbres qui se montrent au-delà de leurs limites ? de leurs destinées ? Et ce malgré toute la volonté que l’on met à les désirer pour pouvoir les traverser.
Et bien il leur est donné ces feuilles afin que l’on veuille tenter de les conquérir, sans limites, natures établies qu’ils demeurent sans autres espèces, au-delà des lois pour eux énoncées.
Ils sont recueillis ici au milieu des bords afin que l’on puisse contempler leurs bords, les nôtres, à la façon de ce que contiennent ces bords, à la façon du peintre habile, du poète contemplatif, à la façon de ce qui s’achève de nos passages, de nos visages, de nos dons , de nos formes propres, en rappel de ce que ces arbres eux continuent à rester entre nos mains à la fois mortels et immortels, terrestres et célestes.
« AU PRES DE MES ARBRES »
aux bords si hauts perchés
- Philippe Brobeck - journal des bords - tome 1 -
- Je tiens à dédier cette galerie au peintre Pierre Gillon récemment disparu en la vie silencieuse de ses arbres -
-
« Je cherche un seul mot, c’est pourquoi j’en écris mille, la lumière végétale et lente des arbres abrite un vitrail de résines, c’est pourquoi j’écris à la lisière du mot parfait qui est le silence »
- Patrick Chemin –
les écrits dans l’arbre .
" Autrefois devenir arbre était une récompense, c’était acquérir une forme favorable à la longévité autant qu’à la paix intérieure. Ainsi Philémon changé en chêne, Baucis devenu tilleul, pour Daphné transformée en laurier. L ‘arbre regarde passer le temps et les agitations. Il est sage, il est âgé, mais il retrouve pas moins chaque année sa jeunesse! Lui seul réalise à merveille le mot de Picasso: “ il faut longtemps pour devenir jeune! ”
- Bernard Noel -
" L’arbre sculpture vivante signifie la nature, sa matérialité et sa puissance vitale. A cela s’ajoute ses multiples incarnations dans le mythe, la persistance à travers les civilisations d’une vision anthropomorphique qui exalte à la fois sa verticalité et son pouvoir de régénérescence et plus récemment son élection symbolique par ceux que préoccupe un univers naturel menacé."
- Colette Garaud -
- Historienne de l’art -
Et la plus belle des genèses:
“ Trois dieux, deux arbres, les dieux sont HOENIR, LODUR et ODIN qui rencontrent un jour deux arbres et décident d’en faire des hommes:
ODIN leur donne le souffle, HOENIR la faculté de marcher, LODUR un visage, l’homme aura pour nom ACK et la femme EMBLA…
Et bien il leur est donné ces feuilles afin que l’on veuille tenter de les conquérir, sans limites, natures établies qu’ils demeurent sans autres espèces, au-delà des lois pour eux énoncées.
Ils sont recueillis ici au milieu des bords afin que l’on puisse contempler leurs bords, les nôtres, à la façon de ce que contiennent ces bords, à la façon du peintre habile, du poète contemplatif, à la façon de ce qui s’achève de nos passages, de nos visages, de nos dons , de nos formes propres, en rappel de ce que ces arbres eux continuent à rester entre nos mains à la fois mortels et immortels, terrestres et célestes.
« AU PRES DE MES ARBRES »
aux bords si hauts perchés
- Philippe Brobeck - journal des bords - tome 1 -
- Je tiens à dédier cette galerie au peintre Pierre Gillon récemment disparu en la vie silencieuse de ses arbres -
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« Je cherche un seul mot, c’est pourquoi j’en écris mille, la lumière végétale et lente des arbres abrite un vitrail de résines, c’est pourquoi j’écris à la lisière du mot parfait qui est le silence »
- Patrick Chemin –
les écrits dans l’arbre .
" Autrefois devenir arbre était une récompense, c’était acquérir une forme favorable à la longévité autant qu’à la paix intérieure. Ainsi Philémon changé en chêne, Baucis devenu tilleul, pour Daphné transformée en laurier. L ‘arbre regarde passer le temps et les agitations. Il est sage, il est âgé, mais il retrouve pas moins chaque année sa jeunesse! Lui seul réalise à merveille le mot de Picasso: “ il faut longtemps pour devenir jeune! ”
- Bernard Noel -
" L’arbre sculpture vivante signifie la nature, sa matérialité et sa puissance vitale. A cela s’ajoute ses multiples incarnations dans le mythe, la persistance à travers les civilisations d’une vision anthropomorphique qui exalte à la fois sa verticalité et son pouvoir de régénérescence et plus récemment son élection symbolique par ceux que préoccupe un univers naturel menacé."
- Colette Garaud -
- Historienne de l’art -
Et la plus belle des genèses:
“ Trois dieux, deux arbres, les dieux sont HOENIR, LODUR et ODIN qui rencontrent un jour deux arbres et décident d’en faire des hommes:
ODIN leur donne le souffle, HOENIR la faculté de marcher, LODUR un visage, l’homme aura pour nom ACK et la femme EMBLA…
" Les voix d'eaux de mers " • 34 Kunstwerke
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. (aquarelles, écrits et autres prises d’eaux -images d’un monde flottant ) . volume 10 du codex « AD[...]
. (aquarelles, écrits et autres prises d’eaux -images d’un monde flottant ) . volume 10 du codex « AD LUCEM PER MARE »
-
« L’eau est ma maîtresse première, autrefois quand j’étais marin, je passais de longs moments à contempler et à laisser entrer en moi les voix de l’eau de mer, à présent, il s’agit de dompter les gestes de l’étendue afin de retrouver les mêmes enfouis au plus profond de soi. Les mouvements divers de l’eau rendent le rêve et l’élément du voyage tellement rapproché, qu’il en devient inutile, ainsi on peint autant que l’on écrit dans ce si près qu’il en devient le plus lointain possible inconnu de soi.
- Philippe Brobeck – Février 2012 –
-
.« La mer est pleine d’eau, tout le monde sait ça… » (Eric Satie)
-
.« Avions nous convoyé le reflet d’un reflet ou mis le cap sur l’analogue, n’avoir plus faim n’abolit pas la faim et les nommer ne scelle pas les choses, qui pourrait dire je suis là où finit le voyage si le regard levait encore un horizon sous le couchant défait… »
( Bernard Noel – poème I - )
-
« Mulier cupido quod dicit amanti , invento et rapida scribere opartet aqua » - Catulle-
(ce que dit une femme à l’amant qui brûle pour elle, il faut l’inscrire dans le vent et sur l’ondre rapide)
-
« L’eau est ma maîtresse première, autrefois quand j’étais marin, je passais de longs moments à contempler et à laisser entrer en moi les voix de l’eau de mer, à présent, il s’agit de dompter les gestes de l’étendue afin de retrouver les mêmes enfouis au plus profond de soi. Les mouvements divers de l’eau rendent le rêve et l’élément du voyage tellement rapproché, qu’il en devient inutile, ainsi on peint autant que l’on écrit dans ce si près qu’il en devient le plus lointain possible inconnu de soi.
- Philippe Brobeck – Février 2012 –
-
.« La mer est pleine d’eau, tout le monde sait ça… » (Eric Satie)
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.« Avions nous convoyé le reflet d’un reflet ou mis le cap sur l’analogue, n’avoir plus faim n’abolit pas la faim et les nommer ne scelle pas les choses, qui pourrait dire je suis là où finit le voyage si le regard levait encore un horizon sous le couchant défait… »
( Bernard Noel – poème I - )
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« Mulier cupido quod dicit amanti , invento et rapida scribere opartet aqua » - Catulle-
(ce que dit une femme à l’amant qui brûle pour elle, il faut l’inscrire dans le vent et sur l’ondre rapide)
" De l'esprit des eaux ou les Nixes " • 17 Kunstwerke
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. Tout est en un et un est en tout, je poursuis ainsi mon sillage, plutôt mes sillages, ceux d’une contemplation[...]
. Tout est en un et un est en tout, je poursuis ainsi mon sillage, plutôt mes sillages, ceux d’une contemplation en permanents et toujours différents déplacements de son œil. Ces mouvements viennent tous du centre de son âme et des quelques 80% du magma liquide de son corps animé par le flux des énergies de ses souvenirs, ce qu’il convient au final de restituer de ce que l’on a réellement vu de son œil d’eaux, nu!
L’esprit s’élève de l’eau comme il s’élève de la terre et comme le célèbre un oiseau de mer avec ses ailes. Ici il s’agit de s’élever d’abord avec ses pieds, puis avec ses yeux et ensuite avec ses mains, celles de ses intentions.
Le rêve cherche un nouvel océan de papier, le trouve, y plonge et se libère des ondes internes de son œuvre. Nulle œuvre n’est remontée de son fond difficile que si elle est restée libre et entr’aperçue du dehors vers le dedans.
Je souhaite si fortement que ces œuvres une fois de plus puissent me libérer de leurs tribulations, ce qu’il s’est passé au dedans de mes eaux, alors seulement elles peuvent être le miroir, ce livre libre de l’extérieur vers l’intérieur que je vais vous feuilleter avec ce qu’il m’importe encore et encore de pénétrer avec assez d’innocences et d’affections dessinées.
Regardez les nixes de ce cahier et leurs langueurs de l’esprit des eaux, elles vous rechargent un homme de mer avec des morceaux de liquides nouveaux.
Philippe Brobeck
- De l’esprit des eaux ou les Nixes –
2 avril 2016 -
L’esprit s’élève de l’eau comme il s’élève de la terre et comme le célèbre un oiseau de mer avec ses ailes. Ici il s’agit de s’élever d’abord avec ses pieds, puis avec ses yeux et ensuite avec ses mains, celles de ses intentions.
Le rêve cherche un nouvel océan de papier, le trouve, y plonge et se libère des ondes internes de son œuvre. Nulle œuvre n’est remontée de son fond difficile que si elle est restée libre et entr’aperçue du dehors vers le dedans.
Je souhaite si fortement que ces œuvres une fois de plus puissent me libérer de leurs tribulations, ce qu’il s’est passé au dedans de mes eaux, alors seulement elles peuvent être le miroir, ce livre libre de l’extérieur vers l’intérieur que je vais vous feuilleter avec ce qu’il m’importe encore et encore de pénétrer avec assez d’innocences et d’affections dessinées.
Regardez les nixes de ce cahier et leurs langueurs de l’esprit des eaux, elles vous rechargent un homme de mer avec des morceaux de liquides nouveaux.
Philippe Brobeck
- De l’esprit des eaux ou les Nixes –
2 avril 2016 -
" Avec vents et marées - Dieppe " • 35 Kunstwerke
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Il y a des peintures que l’on porte inscrites, écrites en soi comme celles de Dieppe, toutes ces vues[...]
Il y a des peintures que l’on porte inscrites, écrites en soi comme celles de Dieppe, toutes ces vues colorées qui appartiennent à tous mes dieppois, ces peintures qui vous remettent le nez et l’œil dans leur ciel, dans leur vent et leur marée.
Restées si proches ces toiles me rappellent qu’il y a quelques années à Dieppe j’avais concentré au Pollet, et ensuite à la rue Lacroix au bout du quai, au bout du monde toute ma proximité, toute l’humanité de cet autrefois d’il y a 20 ans qui est resté une présence.
Ainsi chaque année je retrouvais dans ces marines la même fille de mon principal ami dieppois, le ciel, apprivoisée et fidèle, elle revenait me voir avec ses grandes ailes blanches de falaise.
Je vous propose maintenant sur Dieppe des mots et des vêtements colorés de port pour rhabiller les souvenirs de ses toiles.
Voyez comme il est facile de faire à nouveau faire briller cette étoile de la haute Normandie avec ses pensées, avec vents et marées.
A Dédée, Jean Marie, Monique, Roger, Josiane, Jeanine, Damien, Henriette, Alain et beaucoup d’autres…
- Dieppe – 1993/2007 –
« boujou !...j’ai toujours pensées qui font que je reviendrai !... »
- Philippe Brobeck – Aout 2016 -
Restées si proches ces toiles me rappellent qu’il y a quelques années à Dieppe j’avais concentré au Pollet, et ensuite à la rue Lacroix au bout du quai, au bout du monde toute ma proximité, toute l’humanité de cet autrefois d’il y a 20 ans qui est resté une présence.
Ainsi chaque année je retrouvais dans ces marines la même fille de mon principal ami dieppois, le ciel, apprivoisée et fidèle, elle revenait me voir avec ses grandes ailes blanches de falaise.
Je vous propose maintenant sur Dieppe des mots et des vêtements colorés de port pour rhabiller les souvenirs de ses toiles.
Voyez comme il est facile de faire à nouveau faire briller cette étoile de la haute Normandie avec ses pensées, avec vents et marées.
A Dédée, Jean Marie, Monique, Roger, Josiane, Jeanine, Damien, Henriette, Alain et beaucoup d’autres…
- Dieppe – 1993/2007 –
« boujou !...j’ai toujours pensées qui font que je reviendrai !... »
- Philippe Brobeck – Aout 2016 -
" L'âme de mer " • 34 Kunstwerke
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Une fois de plus ce sont les mêmes terminaisons de mon esprit bleu blanc bleu, ce tricot rayé limoneux[...]
Une fois de plus ce sont les mêmes terminaisons de mon esprit bleu blanc bleu, ce tricot rayé limoneux enfilé sur mon corps qui arrangent les petits voyages de mes traits de plumes et de mes coups de crayons tous donnés sur les motifs ondulants et sablonneux de son temps.
On donne à voir des petits temps bleus, les motifs de cette nature qui écument sa nature, qui y a t il entre leurs origines et nos lointains?
Entre nos formes de créations ventrales et celles spatiales?
Assurément une sorte de mémoire qui circule dans les eaux de mes objets peints et qui résume autant sur ses bords que sur ses horizons.
C'est une sorte d'oraison, l'âme de mer
Philippe Brobeck
mars 2014
. Maintenant que mon temps décroît comme un flambeau
Que mes tâches sont terminées
Maintenant que je touche au tombeau
Par les deuils et par les années
(…)
Et je pense, écoutant gémir le vent amer
Et l’onde aux plis infranchissables;
L’été rit, et l’on voit sur le bord de la mer
Fleurir le chardon bleu des sables
( Victor Hugo, les contemplations, paroles sur la dune )
On donne à voir des petits temps bleus, les motifs de cette nature qui écument sa nature, qui y a t il entre leurs origines et nos lointains?
Entre nos formes de créations ventrales et celles spatiales?
Assurément une sorte de mémoire qui circule dans les eaux de mes objets peints et qui résume autant sur ses bords que sur ses horizons.
C'est une sorte d'oraison, l'âme de mer
Philippe Brobeck
mars 2014
. Maintenant que mon temps décroît comme un flambeau
Que mes tâches sont terminées
Maintenant que je touche au tombeau
Par les deuils et par les années
(…)
Et je pense, écoutant gémir le vent amer
Et l’onde aux plis infranchissables;
L’été rit, et l’on voit sur le bord de la mer
Fleurir le chardon bleu des sables
( Victor Hugo, les contemplations, paroles sur la dune )
" M'as tu vu?..." Autoportraits • 36 Kunstwerke
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En formes d’autoportraits: " Haere Mai Ra " ( en tahitien viens sans façon!)
« Je » est à l’intérieur[...]
En formes d’autoportraits: " Haere Mai Ra " ( en tahitien viens sans façon!)
« Je » est à l’intérieur de nous! C’est avec cette affirmation et toutes ces vérités de mes natures proposées que « Je » ce « M’as tu vu » fait une fois de plus du théâtre de cadre dans tous ses états de lumières!
On dira que celui là de l’artiste vous donne à voir entre son œil et son esprit, celui là vous montre ses tableaux qu’il a choisi de vivre en public.
« Je » fait des portraits, des autoportraits, une foi passée au miroir et vous restitue un idéal portraituré plus vrai que vrai!
« Je » est une entreprise qui formule des exemples et n’a pas d’exemples de qui nous sommes à force de nous raconter, de nous la raconter!
« Je » devient mon semblable, aussi c’est moi seul qui vais vous regarder et vous seuls qui allez exprimer cet idéal de me voir dans nos vérités communes.
Regardez bien ces tableaux du « Je », ils sont en définitive mes meilleurs tableaux, mes meilleures intentions, mes meilleures expressions, mais aussi mes meilleurs instantanés des confessions de ces « Je », cet extérieur artistique d’une forme de vie d’un paradis possible.
- portraits et autoportraits -
- Journal des bords - Philippe Brobeck -
" faisons de nos vies des œuvres d'art " André GIDE
« Je » est à l’intérieur de nous! C’est avec cette affirmation et toutes ces vérités de mes natures proposées que « Je » ce « M’as tu vu » fait une fois de plus du théâtre de cadre dans tous ses états de lumières!
On dira que celui là de l’artiste vous donne à voir entre son œil et son esprit, celui là vous montre ses tableaux qu’il a choisi de vivre en public.
« Je » fait des portraits, des autoportraits, une foi passée au miroir et vous restitue un idéal portraituré plus vrai que vrai!
« Je » est une entreprise qui formule des exemples et n’a pas d’exemples de qui nous sommes à force de nous raconter, de nous la raconter!
« Je » devient mon semblable, aussi c’est moi seul qui vais vous regarder et vous seuls qui allez exprimer cet idéal de me voir dans nos vérités communes.
Regardez bien ces tableaux du « Je », ils sont en définitive mes meilleurs tableaux, mes meilleures intentions, mes meilleures expressions, mais aussi mes meilleurs instantanés des confessions de ces « Je », cet extérieur artistique d’une forme de vie d’un paradis possible.
- portraits et autoportraits -
- Journal des bords - Philippe Brobeck -
" faisons de nos vies des œuvres d'art " André GIDE
" Le long du bord, cours avec le vent " • 31 Kunstwerke
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"Le poète Simonide qualifiait la peinture de poésie silencieuse et la poèsie de peinture qui parle,[...]
"Le poète Simonide qualifiait la peinture de poésie silencieuse et la poèsie de peinture qui parle, d"après lui la peinture fait les actions pendant qu"elles s"accomplissent alors que les mots dépeignent les actions une fois qu"elles sont achevées..."
"Le pur espace fait irruption de loin, il arrive que l"on y participe..." Rilke.
"J"ai la taille de ce que je vois..." Alberto Caiero alias Fernando Pessoa (poèmes paiens)
"Vous êtes allés au plus loin, et au plus près?..."
"Le pur espace fait irruption de loin, il arrive que l"on y participe..." Rilke.
"J"ai la taille de ce que je vois..." Alberto Caiero alias Fernando Pessoa (poèmes paiens)
"Vous êtes allés au plus loin, et au plus près?..."
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