Men In Bathroom 4 (2009) Pintura por Charlotte Offreyze

Le but est simple, c’est de changer l’objet du nu.

Durant toute l’histoire de l’art, le nu a été fait (et l’art aussi) pour et par l’homme blanc. Sans doute dans les représentations des « Bains Douche » de Ingres ou « la mort de Sardanapale » de Delacroix le spectateur ne voit que sensualité et volupté. Mais politiquement pour l’époque, c’était la représentation diminué d’un peuple et d’un genre dans ce qu’il a de primitif ayant accés à la perversion. (bain douche = fantasme de la partouze, mort de sardanaple = fantasme de la polygamie). C’est pourquoi encore aujourd’hui des apprioris subsistent quant à la sexualité des femmes et des peuples dit primitifs. Quand a la sensualité qui pouvait émaner du corps des nus féminins, ces représentations n’etaient que pure fantasme de dominination optimal sur un genre. Source : Linda Nochlin, historienne d’art dans « les politiques de la vision ».

Dans cette série, il sagit d’inverser ce processus. Il y a encore trop peu de représentations sensuelles destinées aux femmes, de représentations des fantasmes des femmes sur l’objet du beau.

Afin de démocratiser le paysage visuel et artistique, dans cette série, j’essaye d’équilibrer le quota de nus d’homme par rapport à ceux des femmes.

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