Processus, phase 25, confrontation 图画 由 Richard Savic
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原创艺术品
图画,
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Technique expérimentale.
Dans cette phase je me confronte à moi même. Le guerrier devient conscient. Privé de tête, comme évidé, il s'érige comme une architecture, comme un vestige venu de nul part. Je cherche dans cette phase à révéler le masculin dans une puissance qui fait abstraction de sa virilité. La virilité est le trait de l'orgueil, donc elle est inutile. Le sexe est effacé, il devient transparent, il sert de leurre. Les talons aiguilles appartenaient à ma mère, un modèle unique des années 70 fabriqué sur mesure pour elle. De les intégrer dans le dessin, confère à ce corps une force féminine, un clin d'oeil à mon identité, mais c'est aussi une façon d'ajouter de la dérision, ingrédient indissociable de ce processus. Pour la réalisation de ce dessin j'ai réalisé de multiples vidéos pour "m'étudier", disséquer l'anatomie pour en comprendre le signe essentiel. Cette réalisation est en cours d'achèvement.
Biographie
Richard Savic est né à Paris, le 7 janvier 1968, de parents yougoslaves. Très tôt il est attiré par l’expression artistique. D’abord initié à la chanson, cette passion va le conduire à l’opéra de Nantes (1980). Remarqué par Odette Lhoste, il sera conduit à acquérir une formation de chanteur-comédien. Il va aussi s’initier à la danse, apprendre la diction, le chant, et se produira sur scène à Nantes (1983), et à Limoges (1984-1985).
Il quitte Nantes et retourne s’installer à Paris. Coiffeur, il se tourne vers le domaine du spectacle. Il apprend le métier de perruquier de théâtre aux ateliers DENIS POULAIN à la COMEDIE FRANCAISE (1986-1989) se mettant au service d’artistes tels que Pjilippine Leroy Beaulieu, André Dussolier , Claude Rich et Claude Brasseur, Annie Girardot . Parallèlement à cette activité il continue à dessiner, à peindre et à écrire tout en poursuivant son travail d’exploration vocale dans la classe de JEAN NIROUET chanteur haute-contre et suit également les cours de la chanteuse DANIELLE LICARI. Il se lance dans un travail vocal plus expérimental. Il invente des sons, enregistre des essais vocaux en travaillant sur les cris, les sons gutturaux et diphoniques. L’esprit militant, il revendique sa singularité et s’engage dans la lutte contre le SIDA au sein de l’association « AIDES » où il reçoit une formation de volontaire (1988—1989).
De retour à Nantes il travaille comme perruquier de 1992 à 1995. En 1993 il fonde l’association « Chrome, Parasites et Couleurs » et organise durant deux années consécutives le festival « Théâtre, Vies et Musiques » dans le quartier de la Manufacture des tabacs. Il fait la rencontre de LUCE COURVILLE présidente et fondatrice du groupe de réflexion sur la toxicomanie et s’engage dans le groupe.
Une autre rencontre va le marquer profondément, il aura la chance de retenir l’attention d’un très grand artiste, acteur de cinéma, comédien, mais aussi sculpteur et dessinateur : JEAN MARAIS. Richard lui avait écrit, Jean Marais lui avait répondu et commença alors un échange qui va tisser entre le jeune homme et le vieil homme une merveilleuse amitié. Cette amitié lui inspire un roman. Durant les dernières années de sa vie l’acteur l’encouragera, de loin, dans ses différentes activités artistiques.
De 1999 à 2003 Richard expose ses œuvres à Nantes et Saint Brévins les Pins.
Actuellement Richard aborde une nouvelle phase de son travail pictural qui interroge sur le processus de déconstruction, sur l’identité ainsi que sur la représentation du monstre intérieur. Ce thème de la déconstruction et de l’effondrement qu’il qualifie « d’ouvert sur d’innombrables possibles » lui est particulièrement cher, car il touche aussi à l’essence même de son origine Yougoslave qu’il revendique fortement aujourd’hui. Il espère présenter ses nouvelles œuvres à BELGRADE, ville qu’il considère comme celle d’un retour à son propre recommencement.