Alexander (Sacha) Putov (1940-2008), est un peintre israélien d'origine russe. Au cours de sa vie artistique, en Russie, en Israël, puis en France, il expérimente de nombreuses techniques : dessin, aquarelle, peinture (gouache, acrylique, huile), sculpture sur bois, compositions métalliques et mixtes, fresques, gravure, etc. Son oeuvre se caractérise par une grande diversité, une vivacité du geste, et une immense productivité.
Après l'école, Putov se prépare d'abord à devenir médecin, mais se rend compte que ce n'est pas fait pour lui. A la fin de son service militaire, en 1962, il commence spontanément à dessiner, et décide alors de devenir peintre. Pendant les dix années qui suivent, Alexander Putov s'installe à Moscou où il obtient un diplôme d'architecture, et organise quelques expositions de ses oeuvres.
Il rencontre également Marina Brenghaus, peintre également, qui deviendra sa femme en 1966, ainsi que Mikhaïl Schwarzmann qu'il considère comme son maître spirituel.
En 1973, la situation politique le contraint à émigrer. En tant que juif (bien que de confession orthodoxe), il arrive à s'installer à Haïfa en Israël. Son fils, David, naît peu après. En Israël, il produit un nombre incalculable d'oeuvres, dont beaucoup ont été perdues : fresques, toiles, dessins, sculptures, gravures... Il organise également un grand nombre d'expositions en Israël, ainsi qu'au Canada et en Allemagne.
En 1986, il divorce de Marina, et décide après avoir été invité pour une exposition à Paris au CIAC (Centre International d'Art Contemporain) de s'installer en France. Là, il découvre le mouvement Art Cloche, avec lequel il se lie. Il vit et travaille dans différents squats parisiens. Il rencontre Sylvie, qui sera la compagne avec laquelle il passera toute la fin de sa vie. Ils s'installent d'abord à Gonesse (95) où naissent Louise et Vassili, puis en 2000 il s'installent à Plélan-le-Grand, en Bretagne.
En 2003, on décèle la maladie de Parkinson chez Alexander Putov, ce qui progressivement l'empêchera de peindre, puis de dessiner. Il finit de rédiger son autobiographie, le Réalisme du Destin, et décède le 18 novembre 2008.